Quel est votre plat preferé?

Ma fille, explique-nous, c'est quoi l'apouma mbong? Quelle langue fang parles-tu car j'ignore certains mots? Akiba.

Mbolo a miehdza ye abomo ngono

â miehdza ma tare we vë akiba, tu peux prendre mes phrases sans pblm ns sommes tous là pour partager.

â abomo ngono ,ma kobe fang ye oyem nord gabon donc ntumu. apouma mbong c'est le tubercule de manioc. comment vs l'appellez chez vs? comme ça je saurais le dire aussi autrement.

Akiba.

Mbolo a ngone y'a dzal, l'epouma mbong se dit en ewondo, koué mbong. Bref, tubercule= koué. Exemple: koué mekaba.
Attention! A ne pas confondre avec le singe ou l'escargot.
Mais, je pense qu'on distingue le manioc cuit (éfa'a mbong=morceau de manioc) du cru (koué mbong=tubercule). Biniga ba beghe koué minbong a nkoué eyong ba so'o afup.

abomo ngono a écrit:

Ma fille, explique-nous, c'est quoi l'apouma mbong? Quelle langue fang parles-tu car j'ignore certains mots? Akiba.

 magnan wam apouma, apkwama, akwama mbong, c'est le mimbégé mi mbong ( tubercules cuits ) chez les ntumu et les mëkiè.
Par contre l'ébobolo chez eux c'est mbong

Akama a écrit:

 magnan wam apouma, apkwama, akwama mbong, c'est le mimbégé mi mbong ( tubercules cuits ) chez les ntumu et les mëkiè.
Par contre l'ébobolo chez eux c'est mbong

Super! Ton métissage(bënë/mekè) s'annonce pour nous très précieux et très fructueux! Il va nous servir de trait d'union.
Akiba!

Sûr, sûr. Akiba a mane nna. Donc, eyong mane ntoumou akare na adi mbong, nala wa ti'ne na a di ebobolo?

Exact

abomo ngono a écrit:

Sûr, sûr. Akiba a mane nna. Donc, eyong mane ntoumou akare na adi mbong, nala wa ti'ne na a di ebobolo?

Aïe! Quel malentendu ça pourrait génerer dans des foyers! J'imagine une ngone éwondo disant:
" j'ai apprêté du mbong pour midi"! Et qd le patron arrive, croyant pouvoir se régaler...Il ne trouve que des tubercules!
Je dit "QUE" parceque les ntoumou sont fanas de manioc en bâton! Et pour eux, c'est souvent en hors d'oeuvres que l'on consomme les tubercules! Avis à mes belles soeurs et belle-filles!

Au fait, comment fait-on le mbong chez les ntoumou?

abomo ngono a écrit:

Au fait, comment fait-on le mbong chez les ntoumou?

Akia dà comme chez nous mais seulement ils emballent dans les feuilles d'akoé.( j'ai trouvé cela bizarre) Celui pour la vente dans les minkën ( au Cam) ils disent que les mimbégué mi mbong c'est les bidi bi zié
Au Gab sans changement, manger ou vendre, ils emballent dans les mekié m'akoé.

A magnan wam je te dis que les femmes ntoumou en font chaque semaine. La moitié de nkoé à l'étum à nkiè dans la cuisine. Prépare seulement le nfian. Ils adoooooorent le mbong. Â miéhdzâ se nala?

Akama a écrit:

Akia dà comme chez nous mais seulement ils emballent dans les feuilles d'akoé.( j'ai trouvé cela bizarre) Celui pour la vente dans les minkën ( au Cam) ils disent que les mimbégué mi mbong c'est les bidi bi zié
Au Gab sans changement, manger ou vendre, ils emballent dans les mekié m'akoé.

A magnan wam je te dis que les femmes ntoumou en font chaque semaine. La moitié de nkoé à l'étum à nkiè dans la cuisine. Prépare seulement le nfian. Ils adoooooorent le mbong. Â miéhdzâ se nala?

Akah! NALA!
Quand je te disais que tu es le trait d'union fang-beti!

Ekié, bininga be ntoumou ba wogo ebobolo é akié akoé â! C'est trop grand ça! Et pourquoi? Ye be bele ki minkène e binviala a bilobi ? Il faut que nous leur envoyions alors, amu akié akoé ndo bia wogo bikomba e minkonda étéré.
Eééh, â mane nna, tu me replonges au village quand tu parles d'etoum ankiè. Ye koup ya kare bombo wé.
Makam ne les femmes ntoumou font le mbong chaque semaine. C'est du boulot et je parle en connaissance de cause.
Ma sili na, ba tindi mbong waba é dzé? E ndén nga?

abomo ngono a écrit:

Ekié, bininga be ntoumou ba wogo ebobolo é akié akoé â! C'est trop grand ça! Et pourquoi? Ye be bele ki minkène e binviala a bilobi ? Il faut que nous leur envoyions alors, amu akié akoé ndo bia wogo bikomba e minkonda étéré.
Eééh, â mane nna, tu me replonges au village quand tu parles d'etoum ankiè. Ye koup ya kare bombo wé.
Makam ne les femmes ntoumou font le mbong chaque semaine. C'est du boulot et je parle en connaissance de cause.
Ma sili na, ba tindi mbong waba é dzé? E ndén nga?

Bon! Faut voir que le batôn de manioc des femmes ntoumou est conçu pour la dose adulte! Et il fait facilement 3 bon miwondo! Pour l'envelopper donc, il faut des feuilles plus balèzes!
...Et ba tindi mbong waba é ndén! Akah!
... Mbong chaque semaine, oui! Akah! Faut bien veiller à ce que l'abah soit ravitaillé en permanence!

abomo ngono a écrit:

Ekié, bininga be ntoumou ba wogo ebobolo é akié akoé â! C'est trop grand ça! Et pourquoi? Ye be bele ki minkène e binviala a bilobi ? Il faut que nous leur envoyions alors, amu akié akoé ndo bia wogo bikomba e minkonda étéré.
Eééh, â mane nna, tu me replonges au village quand tu parles d'etoum ankiè. Ye koup ya kare bombo wé.
Makam ne les femmes ntoumou font le mbong chaque semaine. C'est du boulot et je parle en connaissance de cause.
Ma sili na, ba tindi mbong waba é dzé? E ndén nga?

 magnam wam une fois de plus j'ai trouvé cela bizarre. On peut frapper quelqu'un avec sans qu'il se coupe en deux car gros et trop raide je ne sais pas si elles connaissent les binvial.
Leur kissine sont très gnanga. A l'étoum ankiè elles ont une étagère sur laquelle elles rangent les minkoué, minkoura mi owondo...be koup ba bombo en dessous. Un grand Akang où on jette tout le bazar qui supporte l'otsira, puis les étang en dessous. Ce qui fait que les étang ne sont pas trop chargés. Honnêtement j'ai trouvé ce style très cool.

Concernant le ndén,elles le connaissent bien mais ba tindi mbog a minkoual mi ékouan. Comme les bananiers ne manquent pas derrière nos cases,elles abattent un et en font les minkoual. Ce nkouak peut être utilisé plusieurs fois. Mais au Gab c'est le ndén comme l'a dit miéhdzâ.

Akam, kessin dza'ane éne fe nala, non? Pour le mbong/ebobola, je constate que le conditionnement est différent a ntem ayat. Il faut quand même avouer que chez nous, la taille du baton de manioc s'est considérablement "dévaluée" avec le temps, comme le disait quelqu'un. Je me souviens qu'enfant, il n'était pas facile de consommer un baton tout seul. Ou alors, il fallait être un gros mangeur. Mais de nos jours, les ebobola ressemblent de plus en plus au miwonda des doualas.
Pour le ndén, c'est vrai que les femmes optent de plus en plus pour la facilité en utilisant le nkoual ikouane ou les filaments de mfeg mbandjock.Juste pour voir, mayi ne m'ayem comment on fait le mbong au gbn? Et moi aussi, je vous parlerai de notre façon.

Owé â mane nna mekissin mangan me ne fë nala. Mais je ne vois pas les mekang plutôt les bitang . Mais si je ne me trompe, on en avait dans mon enfance. Je vais le demander à mon père.
Quant au mbong, je ne sais pas comment on le fait au gabon. Miéhdzâ nous le dira.

Bia fe bi bele mekang, je revois encore la kessin de ma grand-mère dont a hérité ma mère: un akang énorme où elle mettait toutes sortes de choses. En fait, je pense que l'akang, c'était une sorte de congélateur (ou réserve) pour les denrées qu'on avait fait séchées sur l'étang.
Biyanga he miéhdzâ na akare bia akia ba bo mbong a ntem ayat.

Mbolo.
... Mbong. Les turbercules sont mis dans l'eau, où ils reste trempés pendant au moins trois jours. Ensuite, on va les apprêter pour la cuisson.

Ekiéé, â miéhdzâ, wa sauter b'étapes abui, akah! En fait, c'est tout un art culinaire traditionnel où plusieurs personnes sont mises à contribution : on attache l'ébobola en famille ou ika'aze (sorte de petite coopérative où on s'entraide). Le travail se fait à la chaîne en quelque sorte.
La veille du jour où on va wogo l'ebobola, on cueille les feuilles de minkène ou de binviala dont on va se servir ainsi que le ndèn (ou nkoal ikouane). Généralement, on les trempe dans l'eau pour les rendre plus souples.
- Après avoir fait tremper et ramollir le manioc, on le nettoie avec précaution à la main en retirant bien la racine du milieu; puis on le laisse essorer tranquillement (de préférence toute une nuit) dans de grands paniers(biat) ou hottes (minkoué) recouverts de feuilles d'akoué ou de bananier.
- Ensuite, on l'écrase (autrefois, c'était à la pierre) mais aujourd'hui, on utilise le moulin ou alors carrément le mortier. C'est meilleur à la pierre, bebela!
- Puis on commence à garnir les feuilles en les disposant d'une certaine manière. On en utilise en fait quatre, les minkène étant les meilleures.
- On peut alors attacher les batons avec le ndène selon une technique bien précise pour obtenir une forme finale légèrement incurvée.
- On les porte ensuite à ébullition dans une grande marmite, appelées "étam" ou "silba kpagna".
Quel régal pour tout le monde!

Eh bien! J'en reviens pas! Et moi qui croyais qu'à force de consommer Mc Do, on en oubliait mame ya dzâ! Ma wok kâ(l) dzam!

Akiba â ndom ngoan, w'akam fe ya? Nga mene mfang ngoane fang! Lors du festi fang, je pourrais même passer à la phase pratique! Il y aura un atelier gastronomie. Le morceau de bois peut-il devenir un caïman à force de rester dans l'eau?

abomo ngono a écrit:

Akiba â ndom ngoan, w'akam fe ya? Nga mene mfang ngoane fang! Lors du festi fang, je pourrais même passer à la phase pratique! Il y aura un atelier gastronomie. Le morceau de bois peut-il devenir un caïman à force de rester dans l'eau?

Akah! Je sais que je peux être fier de vous toutes. J'espère seulement que le n'nam ngoan wa ye CUIRE bien! Chez les fang, c'est un test efficace de l'art culinaire de chacune! Si c'est bien cuit, . Si c'est "beurkh", !

T'inquiète, mais le problème avec le nnam ngoane c'est quand c'est une grosse quantité. Le genre qu'on prépare lors des mariages "le nnam kass" qu'on doit cuire pendant 24 heures. Il faut juste beaucoup de ndzaghe et des courageux pour passer toute la nuit à soulou le ndoan. Sinon, nghe nnam o kui gnumane, k'osoan â! C'est la honte! Osoan!

Nala doué â mane nna pour l'ébobolo. C'est la preuve que nous n'avons rien oublié. J'aime celui qu'on écrase sur la pierre. Il est beaucoup plus élastique. Mais je ne sais pas wogo,ni bien mettre sur les feuilles. C'est souvent gros-peti mais bon, quand c'est pour manger,pas de problème.

Pour le nnam ngoan c'est vrai. Sans le ndzaag et un grand ndouan, il est nyuman.

Vous oubliez l'avant goût traditionnel qu'on appelle mbwét ( la bouillie de maïs) les femmes le préparaient chacune à son tour dans létam et posaient dans la cour pour tout le village pendant la récolte du maïs.

oui je connais ma mere akama, ma mere en fesait a la maison sauf que nous disons ' 'kwette'' je ne sais pas si j ai bien ecrit la prononciation.