Allez je me lance pour parler "Fang"

nsingbere a écrit:

Pour resumer : Plateaux éthiopiens : séparation des peuples BANGALA. La confédération BANANGA ( AKAN, YATENGA, FANGS-BASSA-MPOO-MOUSGOUM et LAKA-BAYA-KAKA), se dirige vers le Centre de l'Afrique, remonte le Lac Victoria, les sources du Nil. Le mouvement suit les cours du Logone (osoe Bingouara vers Beinguero, et du Chari, BARH KOH (Osoe Bekon).

Aire de regroupement : Le Lac Tchad.
Les BANANGA se heurtent aux cavaliers esclavagistes du Baguirmi. Les Baguirmiens étaient bizarrement vêtus si bien que les BETI les surnommèrent les "effrayeurs" " ESSISSIS" (Aucun lien avec une tribu Fang du même nom).

ENYUMULU MUMBA ( Renifleur de nids).Bête féroce (hippopotame? crocodile ? ou Buffle ? ou Panthère ?)... Certaines légendes parlent de "NGURANGURANE."
La bête féroce avait été vaincue par NSURU OBAM MEFAN dit AMVENE OBAM dit OWONO KODE dit NNE BODO...

Ekié! moadzang! Là, tu m'apprends vraiment des choses... intéressantes... Bon, à ce stade, j'avais deux questions : (1) qui étaient les cavaliers barguimi ? et (2) étaient-ils musulmans? Je suis donc allé fouiller sur le net, sur ce lien http://fr.shvoong.com/humanities/473399-les-peuples-africains-2%C3%A8me-partie/ Voici ce qui se dit :
"""LES BAGUIRMI (ou BARMA):
Composée d'arabes, de Peuls, de Kanouri, de Sara et même de Berbères, cette population qui est estimée à près de 50000 âmes a édifié un sultanat entre le 16è et le 19è siècle sur la partie orientale de l'Afrique de l'Ouest. Vassalisé par le royaume de Bornou, il se déplaçera pour disparaître ensuite. La langue parlée par les Barguimi appartient à la famille Nilo-Saharienne et est du groupe Tchadien. """
Bon, pour le reste des questions, je reviendrai certainement...

Essonne de Mvome-Zoq a écrit:

adzidzon a écrit:

On parle également d'EMANE NTOLE, grand guerrier devant l'éternel (..) Je vais devoir consulter mes notes avant de vous en reparler

Aka a Adzidzon, si tu as fait le CMII au pays, tu dois savoir de qui je parle. Son portrait est consigné dans le livre d'histoire. Enfin, c'est peut être une question d'époques.

Quand j'ai fait mon CM2, c'est à croire qu'il n'était plus au programme. Ou encore que Monsieur l'Instituteur Asseko M. n'a pas jugé utile de nous en parler, occupé qu'il était à nous chicoter comme un malade ... Je me souviens encore des Grands voyages maritimes, de Vasco de Gama et autres Magellan, de la Traite (et l'esclavage) des Noirs, de la Pierre polie biface, ... mais Emane Ntole, kaa dzom... Les connaissances que j'ai sur l'homme sont extra scolaires... Mais, toi qui l'a étudier à l'école, bya bê'ê wa...

Lorsqu'elle est écrite en lettres de sang, l'histoire est parfois muette. Certains faits étant parfois "gênants" pour l'Etat postcolonial en construction...
Les Baguirmiens étaient très cruels. Le "tata", palais du sultan, fut construit sur "1000 hommes coulés dans de la terre cuite. Baguirmi viendrait de l'expression arabe" Bagar miya" mille boeufs, en rappel du sacrifice de 1000 hommes.
La redoutable cavalerie Baguirmienne chevauchait des purs sangs caparaçonnés face à une piétaille fang
Il ne restait plus qu'à AMVENE OBAM à s'enfoncer dans la forêt, en tournant le dos au Nord : "Te bebane akoe" et à suivre la constellation "Tolo Esep"...Sous la bonne guidance des éclaireurs Bekoe.

adzidzon a écrit:

Essonne de Mvome-Zoq a écrit:

adzidzon a écrit:

On parle également d'EMANE NTOLE, grand guerrier devant l'éternel (..) Je vais devoir consulter mes notes avant de vous en reparler

Aka a Adzidzon, si tu as fait le CMII au pays, tu dois savoir de qui je parle. Son portrait est consigné dans le livre d'histoire. Enfin, c'est peut être une question d'époques.

Quand j'ai fait mon CM2, c'est à croire qu'il n'était plus au programme. Ou encore que Monsieur l'Instituteur Asseko M. n'a pas jugé utile de nous en parler, occupé qu'il était à nous chicoter comme un malade ... Je me souviens encore des Grands voyages maritimes, de Vasco de Gama et autres Magellan, de la Traite (et l'esclavage) des Noirs, de la Pierre polie biface, ... mais Emane Ntole, kaa dzom... Les connaissances que j'ai sur l'homme sont extra scolaires... Mais, toi qui l'a étudier à l'école, bya bê'ê wa...

Ce n'est pas étonnant que le Maître ne t'en eût pas parlé. Tsira Eman Ntole ne figurait pas en tant que tel dans le programme. Il y a y avait, tout simplement en illustration, le portrait de Emane Ntole dans le livre, avec comme légende: "Portrait d'un guerrier Fang". L'artiste auteur de la sculpture qui trône devant l'ambassade du Gabon en France est seulement trop fort. Sa sculpture est une représentation fidèle de l'image dont je me souviens. Bon, pour frimer un peu, il m'a déclaré, lors d'un entretien avec lui, qu'il avait reçu le modèle de sa sculpture en... songe et de la part de Emane Ntole en personne. Je suppose que de la sorte, il essaye de donner une dimension plus mystique à son œuvre. C'était bien essayé, mais c'était sans compter avec la mémoire prodigieuse du fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon'Ango!...

sunny:
ESSONE a écrit :

Citation :

" Il y avait, tout simplement en illustration, le portrait de Emane Ntole dans le livre, avec comme légende: "Portrait d'un guerrier Fang". C'était bien essayé, mais c'était sans compter avec la mémoire prodigieuse du fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon'Ango!...

Je vois de quoi tu parles. Un Hutu trapu et bien musclé coiffé d'une sorte d' "otod" en plumes...

nsingbere a écrit:

sunny:
ESSONE a écrit :

Citation :

" Il y avait, tout simplement en illustration, le portrait de Emane Ntole dans le livre, avec comme légende: "Portrait d'un guerrier Fang". C'était bien essayé, mais c'était sans compter avec la mémoire prodigieuse du fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon'Ango!...

Je vois de quoi tu parles. Un Hutu trapu et bien musclé coiffé d'une sorte d' "otod" en plumes...

Hutu? Pas du tout. Trapu? non. Mais grand, musclé, avec trois tresses à la barbe comme tout bon guerrier Fang de l'époque. Il tenait d'ailleurs ses armes à la main.

"Hutu"...Juste une façon de m'exprimer. Pour décrire le portrait pas très ressemblant d'un guerrier Fang par TESSMAN.

Essonne de Mvome-Zoq a écrit:

nsingbere a écrit:

sunny:
ESSONE a écrit :

Citation :

" Il y avait, tout simplement en illustration, le portrait de Emane Ntole dans le livre, avec comme légende: "Portrait d'un guerrier Fang". C'était bien essayé, mais c'était sans compter avec la mémoire prodigieuse du fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon'Ango!...

Je vois de quoi tu parles. Un Hutu trapu et bien musclé coiffé d'une sorte d' "otod" en plumes...

Hutu? Pas du tout. Trapu? non. Mais grand, musclé, avec trois tresses à la barbe comme tout bon guerrier Fang de l'époque. Il tenait d'ailleurs ses armes à la main.

Mane fora asiki vala? Pas de photo pour voir ça de nos yeux aussi?

nsingbere a écrit:

Belle question. AA NGON MVOG BEDIMI NGOE !

C'est le même personnage, NSOUTOU OBAM MEFANE. l' AMVENE des BETI. Personnage central des migrations.

Après avoir vaincu la cavalerie Baguirmienne, et guidé par les BEKOE" (les éclaireurs-pygmées), OBAM AMVENE avait tué le monstre "ENYUMULU MUMBA" qui empêchait la traversée du "YOM" (LOM).

Les BENE-EWONDO, l'identifient à un personnage (tardif) OWONO KODE (OWONO le libérateur) qui avait pour autre surnom "NNEE BODO"...

Ce nom me dit "vaguement" quelque chose Je suis sûre de l'avoir entendu dans mon enfance : NNEE BODO Akié, nge mongo a bele te "feg" nyamoro, j'aurai mieux écouté les "murmures" entendus vers mes 10 ans Mais si c'était le cas, la vie ne serait plus la même ma bouni nala !

Sinon Nsingbere, ye "a nne'e zen" = "ouvrir" le chemin? NNE'E BODO : celui qui a ouvert le chemin? Ou alors "a nne'e" se rapprocherait plus de "sauver" ( à ke'e") ou un mot de ce genre?

Minsili mife :

1/Ngan bolo wa simane ma man'eyolé ayong dama Effectivement "Mvogt Fuda" = affectueusement "MVOG BEDIMI NGOE" veda, asu dzé "Bedimi ngoé"?

2/J'ai beau fouiller ma mémoire, mes souvenirs sur BENE versus EWONDO sont si vagues. Ce serait quoi "les différences" ou "ressemblances" entre ces deux groupes? Ma kare lang n'a be Beti, be BENE be ne abui a lore e bobedzang besë bevoa (le ous-groupe Bene serait le plus grand en nombre) mais as-tu plus d'infos sur eux? Légères différences de langage? Ancêtre différent? Autre chose? Comment savoir si on est "Beti-Bene" ou pas? Bref, abui minsili mine m'a nlo

J'ai par exemple remarqué que dans la prononciation de certains mots, instinctivement je parlais "différement" que ma mère 'Ngoan MVOGT MANGA", et par exemple quand elle dit "G", je dis "V" (elle : "gien" et moi "vièn" pour "soleil", nlo dzobo), quand elle dit "Y", je dis "V" (elle : "vagh'esoa", moi : "yagh'esoa" pour "enlève l'assiette" )

Akié abim ngul adzo té !!! A Adzi-nguil je compte sur toi pour nous sortir une épopée sur tout ça, en grand écran s'il te plaît ! Bobedzang ya Minvoul vous savez ce qu'il vous reste à faire au lieu de penser aux charters

nsingbere a écrit:

Pour resumer : Plateaux éthiopiens : séparation des peuples BANGALA.

BANANGA? Normal donc qu'on retrouve le terme "NANGA" dedans? Un lien avec "NNANGA" ou l'expression "Beti Benanga"?

nsingbere a écrit:

La confédération BANANGA ( AKAN, YATENGA, FANGS-BASSA-MPOO-MOUSGOUM et LAKA-BAYA-KAKA), se dirige vers le Centre de l'Afrique, remonte le Lac Victoria, les sources du Nil. Le mouvement suit les cours du Logone (osoe Bingouara vers Beinguero, et du Chari, BARH KOH (Osoe Bekon).

B'AKAN bene a Côte d'Ivoire? Pour ce qui est des FANGS-BASSA-MPOO, j'ai lu avec un grand intérêt certains écrits sur le lien entre plusieurs peuples tels que ceux que tu cites là mais jamais avec les MOUSGOUM Un peuple pour qui j'ai d'aillers eu beaucoup d'admiration (en général j'ai toujours été "intriguée et fascinée par les KIRDIS ou d'autres plus lointains comme les DOGONS lol !). A Nsingberé quand notre histoire sera plus connue du grand nombre, j'imagine les implications pour réduire certains poisons comme le tribalisme On a tellement plus en commun qu'on ne le pense bebela !

Ceux-ci par contre je ne sais trop à quels peuples ils renvoient aujourd'hui : LAKA-BAYA-KAKA

Je me trompe ou ce nom apparaît dans des récits du Mvett?
osoe Bingouara

nsingbere a écrit:

Il ne restait plus qu'à AMVENE OBAM à s'enfoncer dans la forêt, en tournant le dos au Nord : "Te bebane akoe" et à suivre la constellation "Tolo Esep"...Sous la bonne guidance des éclaireurs Bekoe.

Tout est lié alors ! A yegle, hum !!! Mbembe "méthode"
Be Fang e meyong mesë mevoa ma yene foa ve ayong BEKOE ngan e olugu au lieu d'une certaine condescendance qui existe aujourd'hui En tout cas, dans ma liste de peuples qui me "fascinent", be BEKOE bene a ngul afola e be Dogons, Mousgoum et tous les autres Et juste comme ça, les polyphonies bekoé geki abog daba, c'est une merveille de Zamba

Exemple de maison mousgoum (extrême-nord du Cameroun)


Voilà de quoi nous les générations actuelles devrions nous inspirer pour apporter "notre" touche à ce qui nous a été apporté, au lieu de toujours chercher à copier servilement.

Projet NUMIBIA

A Evindi mot, e wa wading be metua bivundi, beaucoup de domaines sont concernés par ledit projet

Citation :

Le projet Numibia, développé par l'Ecole du patrimoine africain (EPA) grâce à l'appui de la Division du patrimoine culturel de l'UNESCO, vise à créer et à gérer au profit des professionnels et acteurs du patrimoine africain une base de données accessible sur Internet et en local à l'Infothèque de l'EPA sur les arts africains anciens et contemporains.

Citation :

Numibia, le nom de code du projet est une contraction de Numidie : ancienne région d'Afrique du Nord, et de Nubie, référence à la contrée que les anciens Egyptiens appelaient "pays de Koush", qui commençait au sud de la 1ère cataracte. Ce nom a été choisi pour marquer la vocation continentale du projet.

Citation :

Origine : Cameroun, Mousgoum

Description : Voilà trois siècles que les Mousgoum construisent leurs habitations dans les plaines situées sur la frontière Cameroun/Tchad. Les Mousgoum et leurs maisons célèbres, appelées tolek dans leur langue (le Munjuk) sont connus du monde occidental depuis les années 1850 au moins, quand l'explorateur allemand Heinrich Barth voyagea en Afrique du nord et du centre.
Pour les Mousgoum, comme pour de nombreuses cultures de part le monde, l'art et l'architecture sont devenu des supports importants pour maintenir, sous des formes tangibles et visibles, une connaissance du passé. Le tolek mousgoum, un dôme fait d'argile, était en voie de disparition dès les années 1930, par la combinaison du travail forcé instauré par le pouvoir colonial français, par l'émigration des Mousgoum, par des changements dans la structure sociale mousgoum, les maladies et la mort. En 1994, il y avait peu de tolekakay encore debout.
Cependant depuis 1995, il y a eu une resurgence dans la construction de ses maisons. Près d'une vingtaine se trouvent maintenant à Pouss et ses environs. Parallèlement à cela, la fin de 1995 vit une explosion de la peinture murale, qui représentait souvent le tolek. A la fin du XIXè siècle, le tolek est devenu une forme synchrétique, indigène dans sa genèse et chargée de la compréhensiont et de l'interprétation qu'ont les Mousgoum sur les idées extérieures.
Steven Nelson

[center]

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

Essonne de Mvome-Zoq a écrit:

Hutu? Pas du tout. Trapu? non. Mais grand, musclé, avec trois tresses à la barbe comme tout bon guerrier Fang de l'époque. Il tenait d'ailleurs ses armes à la main.

Mane fora asiki vala? Pas de photo pour voir ça de nos yeux aussi?

Héhéhé! Il suffit de me regarder quand tu me reverras!!!! Tu vas chercher loin alors que je suis là!

nsingbere a écrit:

Les Baguirmiens étaient très cruels. Le "tata", palais du sultan, fut construit sur "1000 hommes coulés dans de la terre cuite. Baguirmi viendrait de l'expression arabe" Bagar miya" mille boeufs, en rappel du sacrifice de 1000 hommes.
La redoutable cavalerie Baguirmienne chevauchait des purs sangs caparaçonnés face à une piétaille fang
Il ne restait plus qu'à AMVENE OBAM à s'enfoncer dans la forêt, en tournant le dos au Nord : "Te bebane akoe" et à suivre la constellation "Tolo Esep"...Sous la bonne guidance des éclaireurs Bekoe.

Autrement dit, on a fuit... Cela me rappelle un mvett d'Etougou Ndong dans lequel il parle de la fuite des ancêtres des habitants d'Engong d'élik Obere où ils habitaient avant d'arriver à Engong et avant d'acquérir l'immortalité. Dans son mvett cet auteur explique que cette fuite est organisée sous la poussée d'une chose terrible....

Aa Adi Zong ! Yalane minsili Minsili a sili...
Par quel bout commencer ?

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

Essonne de Mvome-Zoq a écrit:

nsingbere a écrit:

sunny:
ESSONE a écrit :

Citation :

" Il y avait, tout simplement en illustration, le portrait de Emane Ntole dans le livre, avec comme légende: "Portrait d'un guerrier Fang". C'était bien essayé, mais c'était sans compter avec la mémoire prodigieuse du fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon'Ango!...

Je vois de quoi tu parles. Un Hutu trapu et bien musclé coiffé d'une sorte d' "otod" en plumes...

Hutu? Pas du tout. Trapu? non. Mais grand, musclé, avec trois tresses à la barbe comme tout bon guerrier Fang de l'époque. Il tenait d'ailleurs ses armes à la main.

Je vais m'efforcer, à mon prochain passage à l'Ambassade du Gabon en France, de prendre en Foro le grand guerrier qui monte la garde à l'entrée. J'espère seulement que ses biyeng ne vont pas brûler le cliché!...

Mane fora asiki vala? Pas de photo pour voir ça de nos yeux aussi?

A NGON MVOG BEDIMI NGOE !

Mvog Fuda :
be dimi ngoe okang alu.
O ligi wo tele a dibi...
En traduisant tu retrouveras l'éloge des Mvog Fuda.
Ne pas confondre les deux clans Mvog Fuda : les descendants de Fuda Mbala
Et les descendants de Fuda Tsogo...

Les Ewondo et des Bene... font partie du grand groupe KOLO.
Les Ewondo descendent de NSIE MBOU NSI (OSSON NNANGA). Ils sont avec les Etoudi et les Emombo, descendants de ONDZA KOLO.


Les BENE descendent de NGANG BITOMO, et, plus directement de OWONO KODE dit NNEE BODO.
( J'apprécie beaucoup le lien que tu fais plus haut avec "a nnee bot", faire passer les hommes...

Voici en résumé la généalogie des BENE :

OWONO KODE (NNEE BODO)
AMOUGOU MEWALI
MBATSOGO
ESSI
BONDZO
ATEMENGUINA
KANA NGANA
NGANG BITOMO.

Les BENE ont trois familles principales Mbartsogo, Belinga et Manga.

nsingbere a écrit:

A NGON MVOG BEDIMI NGOE !

Voici en résumé la généalogie des BENE :

OWONO KODE (NNEE BODO)
AMOUGOU MEWALI
MBATSOGO
ESSI
BONDZO
ATEMENGUINA
KANA NGANA
NGANG BITOMO.

Les BENE ont trois familles principales Mbartsogo, Belinga et Manga.

Ahah ! Ma yen ye n'esia wama a ga be mane Ewondo 100% e nyia wama ane Bene, mifang mi mbot y'ayong Be Nti'i ! Ngan a Nsingberé.

Citation :

Les Ewondo descendent de NSIE MBOU NSI (OSSON NNANGA). Ils sont avec les Etoudi et les Emombo, descendants de ONDZA KOLO.

Emombo = en rapport avec l'aire géographique du même nom à Yaoundé? Me tsog na be ne b'Ewondo. Tiens, un souvenir de jeunesse Ma tsog eyong me ga lod abé melu amu mvamba mane voé e tsog ne bia ndzié dié bi be amvoumane (Emombo e be Mvogt Manga? d'ailleurs la distance entre les deux n'excède pas 50 kms). Après moult vérifications, pleurs en cascade et coeurs en chamade, il s'est avéré qu'il n'y avait rien qui puisse nous amener à subir un supplice qui faisait d'autant plus qu'on n'en savait absolument rien sauf que dans notre mémoire collective, on savait que ledit supplice sera terrifiant a Nti Zamba !!! Franchement il faut enseigner l'histoire et l'Endane aux enfants au lieu de faire passer les gens par les horribles instants que j'ai passé à cause de cette histoire

Selon ce que je sais, les ETOUDI et les EMOMBO ont un seul ancêtre : BOUNDA.
A partir de Ozizim nga Nkoal, Patriarche Etoudi, tu as Ahanda, Ekali, Abena, Ewoumia, Etoudi Asie, puis ZOA BONO fils de BONO fils de ETOUDI fils de BOUNDA. Bounda était fils de ONDZA KOLO.

Chez les Emombo, tu remontes par le Patriarche Ahanda Alima Mbala, puis Ahanda Mbala fils de Ahanda Emombo fils de EMOMBO BOUNDA ODZA KOLO.

Ton problème avec l' EMOMBO viendrait d'une confusion entre EMOMBO, l'ancêtre des EMOMBO avec AMOMBO, la mère des Bene( Belinga Amombo Ndzie, Manga Amombo Ndzie) Mbartsogo, le père de MVOG AMUGU quant à lui avait pour mère, Tsogo.

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

Exemple de maison mousgoum (extrême-nord du Cameroun)


Voilà de quoi nous les générations actuelles devrions nous inspirer pour apporter "notre" touche à ce qui nous a été apporté, au lieu de toujours chercher à copier servilement.

Les MOUSGOUM et les BOUDOU du Tchad font partie des "OSSANANGA". Ils descendent de DINA fils de ZAMA fils de OKITI. Tu remontes par NJO, ADOMO, OTITI, NYASSA, BILOMO, DINA et ADA ONA.
Les BALUO (tribu de Barack OBAMA sont des BETI MVOG BELUA. C'est un cas unique de migration faite dans le sens inverse. Ils sont les inventeurs de l'ESSANI par un certain ONA NDUA).

ADA ONA est leur ancêtre commun avec le groupe AKAN de Côte d'Ivoire.
Les Akan sont plus proches des AWANDJI et NJABI du Gabon par AWA, ZOBWE, FOUDI, MEDOU ( Père du groupe Gonaja-Abrom du Ghana). Puis tu remontes par ZAKO, KOAKAM puis BRA NGOMO, YETETE, TETE., ADA ONA...

nsingbere a écrit:

C'est le même personnage, NSOUTOU OBAM MEFANE. l'AMVENE des BETI. Personnage central des migrations.

Après avoir vaincu la cavalerie Baguirmienne, et guidé par les BEKOE" (les éclaireurs-pygmées), OBAM AMVENE avait tué le monstre "ENYUMULU MUMBA" qui empêchait la traversée du "YOM" (LOM).

a mvendé nsingbere, oyome ngang, akiba biyong ebu asu biome bi se wa ye'ele (yeghle) bia. ve djom ézing me ndeme lang dja ke ma bo na me si'ane : "ENYUMULU MUMBA" ! ma nyi ma kobo me ne mongo Bulu. a be Bulu mene ayong Yetyang. Yetyang ya Kamelone be ne ayong Esokê a Gabon (avale fe ma wok na Yemevong ya Kamelone be ne be Yengoé a Gabon). me ne mone ngone yemevong. Yetyang be ne bone be "AMULU MUMBA", esa ayong. nsili me bili é ne na : yé "AMULU MUMBA" a ne corruption ya "ENYUMULU MUMBA" (renifleur de nids), yé ngumba éyola mfe ??

nge AMULU MUMBA = ENYUMULU MUMBA (tit : ngane ? zok mendime ? ze ?) ma yé yeme na djoé (nom) AMULU MUMBA té é mbe fo'o ve djoé olugu (un surnom de gloire) : "le renifleur de nids", le caïman ? l'hippopotame ? la panthère ?

akiba.

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

Exemple de maison mousgoum (extrême-nord du Cameroun)


Voilà de quoi nous les générations actuelles devrions nous inspirer pour apporter "notre" touche à ce qui nous a été apporté, au lieu de toujours chercher à copier servilement.

très beau.