Femme de 40 ans assouplir les critères ou rester seule ?

Je suis une femme dans la quarantaine et je suis mariée. J’ai eu le bonheur de trouver mon mari lorsque j’étais encore dans la vingtaine. Autour de moi, j’ai plusieurs sœurs célibataires en fin de trentaine et dans la quarantaine. Malgré le fait qu’elles soient seules et affirment assumer leur situation, lorsque nous discutons sérieusement ensemble, il en ressort qu’elles souffrent de la solitude. Lorsqu’on leur présente des gars (valables, intellectuels, qui ont une situation) à ma grande surprise, elles ne leur permettent même pas de franchir la première étape d’une relation qui consiste à essayer de se connaître. Sur un simple coup d'oeil, elles disent par exemple, tel n’est pas sexy, trop court, trop grand, trop gros, mal habillé, il n’a aucune conversation, il ne veut pas s’engager… Les bras m’en tombent. S’il est vrai qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, certaines femmes censées être matures me surprennent. Comment peut-on demander à quelqu’un de s’engager s’il ne nous connaît même pas ? Peut-on écarter une candidature juste parce que la personne le jour du rendez-vous était mal habillée ? À ce rythme là, mes sœurs, vous ne verrez pas le beau diamant brut qui peut se trouver posé là sur la paille. Il n’y a personne de parfait, même pas nous-mêmes. Comment expliquer alors que des femmes belles, cultivées, ayant une belle situation passent les meilleures années de leur vie seules, dans l’attente d’un hypothétique être idéal ? Une de mes amies m’a même dit que je lui présentais des sapacs alors que j’ai moi-même gardé le silure dans mon panier en parlant de mon mari. Ne vous leurrez pas les filles, il n’y a aucun homme facile à vivre, sans défauts, toujours charmant, bon payeur, qui est né avec le style parfait, bon parleur, qui aime faire le ménage, futur bon papa, grand à volonté, musclé là où il faut et qui est toujours célibataire à 40 ans !!! Apprenez à mettre de l’eau dans votre vin, Mesdames. Le mari d’autrui est toujours charmant parce que vous ne vivez pas avec lui au quotidien. Alors, à votre avis, il faut assouplir les critères de sélection ou continuer à rester seule ?

Citation :

Alors, à votre avis, il faut assouplir les critères de sélection ou continuer à rester seule ?

(Je suis dans la vingtaine... enfin... bien entamée loooool ... et c'est drôle de constater que les préoccupations sont les mêmes à ce niveau!)
(je suis une partisane du "mieux vaut être seule que mal accompagnée" et la solitude n'a jamais été ma meilleure amie... : pas étonnant que les hommes nous trouvent "compliquées" du coup! loooooool)


eeuuuuuuuh ............
ni l'un ni l'autre, non ?!?

Il faudrait peut être s'assouplir un peu soi-même ... allez hop , quelques exercices d'assouplissement de "l'estime de soi" ... du "respect de l'autre" ....

Ces femmes mûres pour qui le célibat est présenté comme un choix, ... n'auraient elles pas en réalité peur ? peur de l'engagement ? peur de tomber amoureuse ? peur de se donner et de recevoir ? peur de prendre le risque de se tromper ? peur de prendre "le risque" d'être heureuse avec quelqu'un ?
Il est souvent très confortable de se cacher derrière le prétexte "il n'est pas assez bien (pour moi? ...) " .... pour occulter la crainte de "ne pas être à la hauteur" de la confrontation ou de ce premier échange !

Dans les rapports sociaux et humains, même si on est pas faits pour vivre seuls mais en compagnie de nos semblables, on choisira généralement la facilité et non pas le risque de s'exposer au regard de l'autre ...
Les hommes leur sont présentés, à ces demoiselles qui jouent les difficiles (par coquetterie ), dans un contexte particulièrement artificiel et orienté (une entremetteuse bienveillante tient à caser sa fille, sa sœur ou sa meilleure amie !) ... ces demoiselles se trouvent donc "jetées dans l'arène"... en proie au regard d'un homme qui ne peut rester indifférent à leurs arguments certains!
Aussi ne suis-je pas surprise par la nonchalance de ces demoiselles dans de pareilles situations ...
Aussi ne suis-je pas surprise de leur réaction spontanée de déni, de refus ou d'autre fermeture-ferme-et-catégorique !

Après...
de là à continuer à rester seule ...
Il faut aussi se remettre un peu en question (d'où ma proposition d'exercices d'assouplissements plus haut! looooool) ... et faire l'effort d'aller vers les autres... à défaut, faire l'effort de ne pas mépriser celui qui fait le premier pas en agitant tout bonnement le drapeau blanc...
Oser se soumettre au regard de l'autre donc... mettre sa fierté mal placée de coté... en avant!
On s'engage pas, on découvre... poliment ! au pire on sait qu'on ne reverra plus ce goujat! au mieux on s'en fait un ami... au mieux du mieux on déniche un trésor
Dans les situations que vous décrivez là, le choix de rester seule c'est ni plus ni moins que la facilité ...

de là à assouplir les critères ...
je doute que ce soit la meilleure solution ...
c'est pas parce qu'on se retrouve seule dans la maturité de l'âge qu'il faut se jeter sur le premier venu ! loool
Là encore, un peu d'estime de soi mesurée et raisonnée sauvera la mise...

A ces femmes seules, j'ai envie de dire : arrêtez de faire les mijorées... ya mieux comme capital-séduction à offrir à un homme qui pose timidement le regard sur vous! Agitez élégamment votre belle manucure au lieu de sortir sauvagement les griffes sur ce sympathique jeune homme qui désire seulement vous connaître ...

Ce qui m'inquiète, c'est que des jeunes filles qui ont à peine la vingtaine réagissent de plus en plus comme ça aujourd'hui, alors qu'elles ont pas encore de quoi être blasées de la vie ...
(du moins c'est ce que je constate chez les occidentales... est ce le cas aussi chez les jeunes africaines d'aujourd'hui ?)

Citation :

homme facile à vivre, sans défauts, toujours charmant, bon payeur, qui est né avec le style parfait, bon parleur, qui aime faire le ménage, futur bon papa, grand à volonté, musclé là où il faut

... qui a aussi le sens de l'humour !
>>> Lis ça mon chéri ^^ Lis çaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!! lis! lis! lis! et prends de la graine !!!!!
LOOOOOOOOL
beuh! boude pas, je rigooooooooooole!

Salut ,

Je t’avoue bien humblement que j’ai beaucoup aimé ce que j’ai lu. Malgré ton jeune âge, tu as beaucoup de maturité. Il est clair qu’en présentant les choses comme je viens de le faire, je caricature à dessein la situation pour laisser libre cour aux réactions et au débat. Lorsque tu as dit que tu te surprenais à avoir le même type de réaction et que tu constates également la même chose chez d’autres jeunes femmes, je tiens à te rassurer sur ce point. C’est le privilège de la jeunesse. En début de vingtaine et donc en début de carrière (sentimentalement parlant) j’aimais prendre de temps en temps quelques mois ou une année sabbatique. Au cours de ces périodes de repos, j’aimais juste me faire désirer, me faire draguer sans plus. Je profitais de ces moments pour mieux me connaître et surtout pour m’investir sans trop de distractions sur mes études. Mais dans la vingtaine, on peut prendre ce temps-là. Dans la quarantaine, on peut le prendre aussi, mais les enjeux sont différents. Surtout lorsqu’on n’a pas encore d’enfant, que l’horloge biologique commence à jouer en notre défaveur. Est-ce une raison suffisante pour se pendre au cou du premier abruti venu ? Bien sûr que non. Et d’ailleurs, qui présenterait un abruti à une véritable amie ?

Une partie non négligeable du problème vient du fait qu’avec l’âge et avec l’expérience de la vie, on sait ce qu’on veut, on sait ce qu’on vaut et on sait surtout ce qu’on ne veut plus vivre. Dans la jeunesse, on s’engage sur la foi de quelques éléments et on se dit qu’on va voir ce que la relation va devenir par la suite. On s’engage en prenant un pari. Un pari parfois moins risqué lorsque la grille d’analyse est bien mise en place, mais un pari tout de même. Avec le temps, on veut plus de certitude, on tente moins sa chance. Or, en matière de relations humaines, il n’y a aucune garantie et il n’y a pas de relation de cause à effet du moins pas toujours. Ce que j’ai vécu avec Paul ne m’arrivera pas forcément avec Pierre. Ce n’est pas parce que Jacques m’a trompée que Édoudoua va le faire également. Tous les hommes ne sont pas des ci ou des ça. En généralisant, on refuse de voir l’autre tel qu’il est, avec ses moins bons, mais surtout avec ses bons côtés. Deux frères jumeaux élevés par les mêmes parents ne se comportent pas exactement de la même façon lorsqu’ils sont en interaction avec autrui et à plus forte raison des personnes qui ne se connaissent pas. Lorsque je parlais d’assouplir les critères, ce n’était pas pour que les éléments que certains jugent fondamentaux dans une relation comme les valeurs (l’honnêteté, le respect, le goût du travail bien accompli…) se négocient à la baisse. Il faut avouer que fermer la porte au nez d’un soupirant sous prétexte qu’il est mal habillé est un peu ridicule. Les vêtements se changent, les gens se font relooker si nécessaire. Ce qui compte avant tout c’est la valeur intrinsèque d’un individu et non des détails. J’ai hâte d’avoir d’autres points de vues.

Cordialement

Akièèèè bininga be ne? Minsili, Ngoan Ekang, Otitie Kiri... mi ne mve? nzaane nkobo oooh!

Mbolo !

Merci pour cette réponse.

C'est vrai que dans la vingtaine on peut à loisir prendre son temps (sentimentalement parlant) pour se forger une sorte d'expérience... tout dépend ce qu'on recherche....
car c'est aussi dans cette "fleur de l'âge" qu'on a toutes les chances de trouver son mari.
papillonner... se fixer ... tout reste possible à 20 ans! (même après! si si si, faut garder confiance!)

(MDR : "quelle amie présenterait un abruti ?" ... ben j'en connais.... loooooool... et l'amie en question a fait ça malgré elle, portée par un bon sentiment en plus! c'est le principe du pari, on espère gagner... mais parfois on perd gros! lol)

un pari... puis un mari

Citation :

Il faut avouer que fermer la porte au nez d’un soupirant sous prétexte qu’il est mal habillé est un peu ridicule. Les vêtements se changent, les gens se font relooker si nécessaire. Ce qui compte avant tout c’est la valeur intrinsèque d’un individu et non des détails.

ben là, il faut dire à son amie (au risque de la froisser...) que si un truc doit changer, c'est pas les vêtements du soupirant mais la mentalité de la demoiselle !

ça me fait repenser à des premiers rendez-vous ............
des mecs osent le "négligé-chic"... d'autres frisent le "too-much" ... même si l'apparence lors du premier RDV reste, il est vrai, la première accroche, il faut garder à l'esprit qu'elle reflète aussi les maladresses et signes de notre mal-aise à ce moment si particulier de notre carrière amoureuse (masques anti-timité ou surenchère-d'-assurance : le choix vestimentaire pour un premier rendez-vous est toujours un casse-tête!) looool

il y a des premiers RDV qui ne trompent pas... c'est vrai !
mais combien de femmes ont dit mordicus "ah non! c'est un mec insupportable !!!! jamais de la vie!!!! non mais il s'est vu sous ses airs de dragueur de l'âge de pierre ?????" ... ben 2 ans après, on fêtait le baptême du premier! et lors de ce jour de fête, on ne se privait pas de charrier la copine sur ces souvenirs !
J'ai plein d'exemple de copines pour qui la première rencontre s'était enlisée bien en dessous du seuil des espérances minimales et qui, maintenant mariées, en rougiraient de honte d'avoir aussi mal jugé les premiers pas titubant de leur cher et tendre!

J'attends également avec impatience d'autres avis

@++

Radio Assok Medzeng a écrit:

Je suis une femme dans la quarantaine et je suis mariée. J’ai eu le bonheur de trouver mon mari lorsque j’étais encore dans la vingtaine. Autour de moi, j’ai plusieurs sœurs célibataires en fin de trentaine et dans la quarantaine. Malgré le fait qu’elles soient seules et affirment assumer leur situation, lorsque nous discutons sérieusement ensemble, il en ressort qu’elles souffrent de la solitude. Lorsqu’on leur présente des gars (valables, intellectuels, qui ont une situation) à ma grande surprise, elles ne leur permettent même pas de franchir la première étape d’une relation qui consiste à essayer de se connaître. Sur un simple coup d'oeil, elles disent par exemple, tel n’est pas sexy, trop court, trop grand, trop gros, mal habillé, il n’a aucune conversation, il ne veut pas s’engager… Les bras m’en tombent. S’il est vrai qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné, certaines femmes censées être matures me surprennent. Comment peut-on demander à quelqu’un de s’engager s’il ne nous connaît même pas ? Peut-on écarter une candidature juste parce que la personne le jour du rendez-vous était mal habillée ? À ce rythme là, mes sœurs, vous ne verrez pas le beau diamant brut qui peut se trouver posé là sur la paille. Il n’y a personne de parfait, même pas nous-mêmes. Comment expliquer alors que des femmes belles, cultivées, ayant une belle situation passent les meilleures années de leur vie seules, dans l’attente d’un hypothétique être idéal ? Une de mes amies m’a même dit que je lui présentais des sapacs alors que j’ai moi-même gardé le silure dans mon panier en parlant de mon mari. Ne vous leurrez pas les filles, il n’y a aucun homme facile à vivre, sans défauts, toujours charmant, bon payeur, qui est né avec le style parfait, bon parleur, qui aime faire le ménage, futur bon papa, grand à volonté, musclé là où il faut et qui est toujours célibataire à 40 ans !!! Apprenez à mettre de l’eau dans votre vin, Mesdames. Le mari d’autrui est toujours charmant parce que vous ne vivez pas avec lui au quotidien. Alors, à votre avis, il faut assouplir les critères de sélection ou continuer à rester seule ?

A Radio Assok Medzeng, ce que je retiens de ce que tu écris, c'est l'esprit de facilité et de rêveuse invétérée de certaines femmes. D'une part, elles aiment qu'on leur présente le plat tout cuit sans qu'elles n'aient eu à trimer, en même temps qu'elles rêvent encore au prince charmant, et cela malgré leur âge... Le gars est mal habillé? Aka! Tu l'amènes à la mode. Il n'a pas de conversation? Aka! Tu le fais intéresser à la causette. Il n'a pas de culture? Tu le fais intéresser à la culture ... Elles ne veulent pas fournir cet effort. Elles veulent trouver quelqu'un qui s'habille bien, qui parle bien, qui a un bon boulot, bien musclé là où il faut, qui est gentil,... Bref!
Elles veulent tout avoir sans avoir eu à lever le petit doigt. Malheureusement, ce genre de filles resteront seules bien longtemps. Et au soir de leur vie, quand elles seront bien amorties, après avoir été bien usées par des blagueurs et par des rêves d'un soir, par des baratineurs professionnels qui promettent monts et merveilles sans qu'ils ne le pensent une seule fois, elles penseront avec regret à ce sapac qu'elles avaient rejeté... Mais il sera trop tard.
Elles ne trouveront pas cet homme parfait qu'elles recherchent. L'homme parfait, comme la fille parfaite, n'existe pas. Etre avec l'autre c'est l'accepter avec ses défauts, car on en a tous beaucoup, et avec ses qualités. Ces filles ne voient pas ces qualités, elles ne voient que les défauts. Oubliant les leurs.
La bonne nouvelle pour les hommes, même sapacs, c'est qu'ils s'amortissent moins vite que les femmes. On peut donc toujours espérer s'accrocher quelque part malgré les marques du temps. Je connais quelqu'un chez moi qui, à soixante ans et quelques, a épousé une jeunette d'une vingtaine d'années. Une ntabe nnam comme vous direz. Alors qu'il n'espérait plus, vu son âge, elle lui a fait coup sur coup trois enfants. Aujourd'hui, à soixante dix ans et quelques, il est heureux d'être avec ses enfants. Même s'il les a eu en retard, il les a quand même eu, et il en est fier. Quelle femme peut faire de même?

bonne question!
je suppose que c'est un poisson moins bon que le silure on dirait . un poisson de basse qualité.comme toi j'attends

Ngone ye beyoghe a écrit:

bonne question!
je suppose que c'est un poisson moins bon que le silure on dirait . un poisson de basse qualité.comme toi j'attends

j'imagine que le sens figuré ici se rapproche de "looser", mais je serai curieuse de savoir le sens propre pour me faire une idée du comparatif ou de l'image !

un piètre poisson...

akiba ma belle-soeur pour ces premières pistes

Mon frère Adzidzon, quoi dire après une telle intervention sinon bravo. C’est ce que je m’évertue à dire et à répéter à nos sœurs. Les maris des autres ne sont pas parfaits. Je me souviens encore comme hier d’une de mes copines qui me disait avoir honte de moi lorsque je suis sortie pour la première fois avec mon actuel mari alors que nous n’avions que 24 ans. Elle m’a dit que je lui faisais honte, car j'avais jeté mon dévolu sur un petit pantalon (pauvre étudiant). Elle m’a même dit qu’elle pouvait me présenter à quelques hommes déjà établis venant du pays et en visite à Paris (des hommes certainement déjà mariés et ayant des enfants). Je lui ai dit qu'un jour petit pantalon deviendra grand. Mon copain il faut le dire à l’époque venait de terminer ses études d’ingénieur et s’était inscrit pour faire un DEA puis un doctorat en automatisation des systèmes. J’ai été surprise de voir que mon amie ne remarque pas le potentiel d’un tel individu et ne voit que le gain immédiat. Aujourd’hui, cette amie qui est plus âgée que moi est toujours célibataire et moi, je vis toujours avec mon petit pantalon devenu un grand monsieur. Elle m’a avoué un jour que c’est moi qui avais fait le bon choix. Une autre amie que j’ai connue à la même époque m’a dit que j’étais chanceuse. Ce à quoi j’ai répondu qu’on fait sa chance. Il faut choisir, s’ajuster mutuellement et continuer à garder le cap. Rien n’est acquis dans ce bas monde.

Parlant de SAPAC, ce mot désigne en général le poisson de bas calibre de l’océan moins savoureux que les poissons d’eau douce. En fait, le sapac désignait du menu fretin, du poisson de bas calibre qu’on retrouvait sur les étales des marchés locaux (sardines, chinchard, bébé maquereau…) étant donné que c’est ce que les pauvres pouvaient se payer (le kg de viande coûtait plus cher) ils en mangeaient souvent jusqu’à en être écoeuré. Par extension, un sapac était donc un écoeurant, un pauvre type, un moins que rien.

Mbolo

merci pour cette définition (sapac) !

Citation :

Ce à quoi j’ai répondu qu’on fait sa chance. Il faut choisir, s’ajuster mutuellement et continuer à garder le cap. Rien n’est acquis dans ce bas monde.

c'est clair !!!!

L'Amour, finalement, c'est de l'attachement (tendresse), de la foi (force qui nous pousse à nous dépasser et à y croire ...) ... de la maturité (faire des projets, avancer intelligemment ... et pas passionnément) ... et ... du boulot !!! ... et je dois encore oublier des ingrédients importants ...
_________

Akiéééééééééééééééé

Citation :

Mon frère Adzidzon, quoi dire après une telle intervention sinon bravo.

chut! ne dites pas ça ! autrement il va rester sur ses lauriers .... looooool
Le petit pantalon qu'il est a encore à apprendre avant de devenir un grand pantalon ! looooool
owo moadzang Adziz, faut encore que tu travailles durrrrrrrrrrrrr looooooool

Citation :

D'une part, elles aiment qu'on leur présente le plat tout cuit sans qu'elles n'aient eu à trimer, en même temps qu'elles rêvent encore au prince charmant, et cela malgré leur âge... Le gars est mal habillé? Aka! Tu l'amènes à la mode. Il n'a pas de conversation? Aka! Tu le fais intéresser à la causette. Il n'a pas de culture? Tu le fais intéresser à la culture ... Elles ne veulent pas fournir cet effort. Elles veulent trouver quelqu'un qui s'habille bien, qui parle bien, qui a un bon boulot, bien musclé là où il faut, qui est gentil,... Bref!

Partant du principe qu'une femme est par définition imparfaite (lol )... c'est sûr que pour un homme, vu sous cet angle, ça servirait à rien de trimer ... Non mais je rêve ! Au boulot les hommes !!!
Avoir de la conversation : ça se travaille,
Le look : chacun son style ... tant qu'on est "propre sur nous", après ça reste une question de goût ...
Pas de culture ? pas de quoi complexer ... l'important, c'est pas de jouer les intello, c'est d'avoir des centres d'intérêt non ? (si si, je connais des filles qui prennent plaisir à partager la "culture-foot" et qui s'ennuient au musée ...

Radio Assok Medzeng a écrit:

Parlant de SAPAC, ce mot désigne en général le poisson de bas calibre de l’océan moins savoureux que les poissons d’eau douce. En fait, le sapac désignait du menu fretin, du poisson de bas calibre qu’on retrouvait sur les étales des marchés locaux (sardines, chinchard, bébé maquereau…) étant donné que c’est ce que les pauvres pouvaient se payer (le kg de viande coûtait plus cher) ils en mangeaient souvent jusqu’à en être écoeuré. Par extension, un sapac était donc un écoeurant, un pauvre type, un moins que rien.

SAPAC : Société Anonyme des Pêcheries de l'Afrique Centrale. Siège, Douala, au Cameroun.
SAPAC désignait aussi des filles de joie ou des femmes faciles dans les années 60.
On les surnommait aussi " Tu viens".
Chez Mongo Beti, SAPAC désigne un vaurien, un vagabond.
Mais cela renvoie à la même réalité.
Pour la petite histoire, j'avais rencontré par hasard ici en Chine, une Bretonne qui m'avait révélé, avec beaucoup d'émotion, être la fille de l'ancien propriétaire de la SAPAC ! Elle est mariée à un architecte antillais.

Internet, quelle merveille ! A modzang le monde est devenu petit. Abar'oyap nté Chine anhe !

Mbôlô A Kal jam,
J'ai beaucoup apprécié l'expression :" Petit pantalon deviendra grand".
C'est bien le contraire du " Pantalon de Moriba" qui s'est raccourci en une nuit.

nsingbere a écrit:

Mbôlô A Kal jam,

C'est bien le contraire du " Pantalon de Moriba" qui s'est raccourci en une nuit.

Franchement tu as une très bonne mémoire mon frère, tu te souviens de tous çà: le pantalon de Moriba Akié

MMOT BINAM a écrit:

" Pantalon de Moriba"

Aka a MMOT BINAM, un grand n'est pas un petit nga Nsingbere? Au fait, c'est qui Moriba?

Sujet très intéressant, les femmes de 40 ans doivent-elles assouplir leurs critères.

J'ai envi de dire qu'elles doivent accepter qu'elles n'auront pas d'anges à épouser, mais des hommes.

Il faut qu'elle arrêtent de lire j'ai lu et autres livre à l'eau de rose.

Car l'homme mesdames il faut le malaxer à votre convenance.

Les femmes (d'aujourd'hui) ne cherche pas l'homme idéal, mais un personnage de roman;

Réveillez vous c'est de la fiction.

Dans la vrai l'homme a des yeux trop petit ou trop gros, un nez pas jolie, une bouche tordue, des pieds tordus, le dos vouté,

Il ronfle comme moi, il est grognon, il ne sait pas dire je t'aime, n'offre pas de fleur, n'offre pas de présent, et préfère donner de l'argent, car n'aime pas choisir.

Oui mes dame, ma grand mère qui a fait mon éduction sentimentale, m'a interdit les femmes mariés, et m'a appris que l'on aime quelqu'un pour ses qualités et on supporte ses défauts.

Je ne sais pas si j'aide personne.

Et si on se fiait à l'impression du premier rendez-vous, je serais toujours célibataire, or au troisième rendez-vous en trois jour je lui ai déclaré ma flame et demandé sa main, et moi qui n'aimais pas le poisson (SAPAC), elle prépare tellement bien le poisson, que je lui en demande tout le temps.

Laissez le bénéfice du doute nous ne sommes que des hommes, nous seront peut-être des dieux, mais c'est pas pour cette vie.

adzidzon a écrit:

MMOT BINAM a écrit:

" Pantalon de Moriba"

Aka a MMOT BINAM, un grand n'est pas un petit nga Nsingbere? Au fait, c'est qui Moriba?

hahaha, Moriba c'est l'homme au pantalon... c'est à des questions que je vois que mon fils Eyele Kos est bien jeune. tu as eu quoi comme livre de lecture à l'école primaire, Eyele ? tu n'as sans doute connu que Mamadou et Bineta...

à supposer toutefois que tu ais été assidu en classe, ce qui vu la proximité des arbres fruitiers dans le voisinage est loin d'être certain, nga ? des mangues et des manguiers à en perdre la tête. la tentation était bien trop grande tu ne t'es pas fait prier pour succomber

tu étais un as ! unnyeme mam, un Mesae Melugu de la maraude... on te voyait t'envoler de branche en branche comme Ze Medang Endong. tu volais. tu voltigeais. tu volettais. tu accomplissait des prodiges. on aurait dit que tu avais des ailes... tu connaissais tous les manguiers par coeur et tous les manguiers te connaissaient en retour. vous aviez une relation fusionnelle

ah, la vitesse avec laquelle les mangues savaient disparaître dans ta bouche. un coup de nettoyage interne et le noyau te ressortait tout asticotté et luisant. tu étais le grand alchimiste des manguiers. tu savais transmuter le fruit en noyau avec un art que Nicholas Flammel t'envirait. le compte de St Germain n'aurait pas fait mieux le fruit était le plomb, le noyau était l'or.

aaah Eyele Kos, Eyele Kos, mon brave fils. que de sornettes tu as racontées à la maison à propos de ce que le maître avait dit ou pas. éprouves-tu quelques remords de temps en temps ? tu devrais... il paraît que le répentir c'est bon pour le karma. la bonne humeur qui jamais ne te quitte depuis tu la dois aux saveurs bénies de ces mangues qui coulent désormais dans tes veines.

si Oveng Ndoumou Obame dans le Mvet est moitié homme et moitié fer, Eyele Kos Obame est pour sa part moitié homme et moitié... (qui va compléter pour nous ?)

Justement Eyele Kos n'a pas lu Mamadou et Bineta.

Après Mamadou, il y eut Matins d'Afrique[
Après, les enfants sont tombés dans des vomissures pédagogiques...


Bref, Eyele Kos,

Moriba avait acheté un pantalon pour la fête. Mais le pantalon était long. Moriba demanda à sa mère de lui raccourcir le pantalon de " trois doigts seulement". Non, lui dit sa mère, je suis fatiguée.

Déçu, Moriba demanda à sa femme de lui raccourcir le pantalon de "trois doigts seulement". Non, lui dit sa femme, je suis fatiguée.

Moriba demanda à sa fille, qui lui fit la même réponse.
Déçu, Moriba posa son pantalon et se coucha.

Pendant la nuit, la mère de Moriba se dit : "Pauvre Moriba, il faut bien que je lui rende ce service". Elle se leva et raccourcit le pantalon de "trois doigts seulement" et se coucha sans rien dire.

La femme de Moriba, prise de remords, se leva aussi et raccourcit le pantalon de "trois doigts seulement". Elle se coucha sans rien dire.

La fille de Moriba aussi se leva à l'aube : " Pauvre Papa, je lui ferai une bonne surprise". Elle raccourcit le pantalon de" trois doigts seulement."
Le matin, toutes réveillèrent Moriba et lui demandèrent d'essayer le pantalon. Le pantalon lui arrivait aux genoux !

[b]

Pauvre Moriba, c'était la conséquence de tout l'amour que lui vouaient les femmes de sa vie. Il devait porter ce pantaculotte avec beaucoup de fierté.
Imaginez s'il avait prévu de le porter avec une veste zazou, il serait devenu un vrai tigzon comme disait mon grand-père.

ÉÉÉÉhhhhh, le bon vieux temps, lorsqu'on chantait :
Adieu cahiers et livres problèmes et dictées, ainsi que notre maitre qui est fatigué, bon bon bon, nous sommes en vacances, bon bon bon, demain nous partirons.

nsingbere a écrit:

Justement Eyele Kos n'a pas lu Mamadou et Bineta.
Après Mamadou, il y eut [u]Matins d'Afrique...

Aka! Comme tout bon écolier, j'ai lu Mamadou et Bineta, avant de lire Rémy et Founé, et enfin Founé et ses amis... Qui a fait mieux? Pour moi-même!!!

nsingbere a écrit:

Moriba avait acheté un pantalon pour la fête. Mais le pantalon était long. Moriba demanda à sa mère de lui raccourcir le pantalon de " trois doigts seulement". Non, lui dit sa mère, je suis fatiguée.

Déçu, Moriba demanda à sa femme de lui raccourcir le pantalon de "trois doigts seulement". Non, lui dit sa femme, je suis fatiguée.

Moriba demanda à sa fille, qui lui fit la même réponse.
Déçu, Moriba posa son pantalon et se coucha.

Pendant la nuit, la mère de Moriba se dit : "Pauvre Moriba, il faut bien que je lui rende ce service". Elle se leva et raccourcit le pantalon de "trois doigts seulement" et se coucha sans rien dire.

La femme de Moriba, prise de remords, se leva aussi et raccourcit le pantalon de "trois doigts seulement". Elle se coucha sans rien dire.

La fille de Moriba aussi se leva à l'aube : " Pauvre Papa, je lui ferai une bonne surprise". Elle raccourcit le pantalon de" trois doigts seulement."
Le matin, toutes réveillèrent Moriba et lui demandèrent d'essayer le pantalon. Le pantalon lui arrivait aux genoux !

[b]

Ah Moriba!! A force de vouloir être Ndomane à tout prix ...
Au fait, qui connait l'histoire de Mor Lame, celui qui est mort parce qu'il ne voulait pas partager son os?

adzidzon a écrit:

Ah Moriba!! A force de vouloir être Ndomane à tout prix ...
Au fait, qui connait l'histoire de Mor Lame, celui qui est mort parce qu'il ne voulait pas partager son os?

"l'os s'est-il ramolli ?
-oui.
... est-il là ?
-oui.
-qu'on m'enterre".

à force de vouloir simuler sa mort pour se débarrasser d'un ami avec qu'il ne voulait partager son os chéri, Mor Lame s'est retrouvé chez les Bekon pour de vrai

La vérité est que " Tout vient à point à celui qui sait attendre".
MOUSSA eut enfin l'os et la substantitifique moëlle !
La substantifique moëlle est bien sûr, une métaphore de... la veuve de MOR LAME !

nsingbere a écrit:

La vérité est que " Tout vient à point à celui qui sait attendre".
MOUSSA eut enfin l'os et la substantitifique moëlle !
La substantifique moëlle est bien sûr, une métaphore de... la veuve de MOR LAME !

Mvendé tient à voir les choses comme-ça