pendant l'accouchement de la femme FANG

Il ya beaucoup de choses qui se passait pendant l'accouchement de la femme FANG, que les fang viennent à l'ABA expliquer,nous avons le droit de connaitre les coutumes et ryth de chez nous AKIBA

NGON EKANG a écrit:

Il ya beaucoup de choses qui se passait pendant l'accouchement de la femme FANG, que les fang viennent à l'ABA expliquer,nous avons le droit de connaitre les coutumes et ryth de chez nous AKIBA

Effectivement!
Il faut d'abord souligner que la tradition fang voulait que l'enfant naisse chez ses oncles maternels. Plus pratique pour la transmissions de certains attributs mystiques (qui agissent par les liens du sang). Or, tout le monde sait que le lien par sa mère est celui dont on est le plus sûr.
Venait alors la "récupération" de la mère et de l'enfant par l'époux, qui devait au passage s'acquiter des "frais de maternité" auprès de sa belle-famille.
... Mais il y'a plein de choses à dire ici!

a be ndom ,é babenyang bam, je vous assure qu'il ya vait plein de choses qui se passaient pendant l'accouchement de la femme fang : pendant qu'elle souffrait, on lui demandait de dénoncer ses amants,c'était terrible ! la femme en souffrance se permettait de dire du n'importe quoi, juste pour qu'elle ne soit pas arceller, avant qu'elle ne commence à donner le sein au bébé ,elle devait lui dire combien de personne elle a coucé avec pendant la grossesse ; et ce ci en public : c'était orrible ; chaque fois que le bébé pleurait ,le mari sous entendait que la femme est allée trichée ailleurs ; il fallait qu'elle dise : avec qui elle l'a fait de gré ou de force :a ba bezang ! je crois qu'un bébé a le droit de rire, de pleuer aussi !la femme n'était pas libre, elle était chosifiée et c'est écoeurant .

NGON EKANG a écrit:

pendant l'accouchement de la femme fang : pendant qu'elle souffrait, on lui demandait de dénoncer ses amants

NGON EKANG a écrit:

a be ndom ,é babenyang bam, je vous assure qu'il ya vait plein de choses qui se passaient pendant l'accouchement de la femme fang : pendant qu'elle souffrait, on lui demandait de dénoncer ses amants,c'était terrible ! la femme en souffrance se permettait de dire du n'importe quoi, juste pour qu'elle ne soit pas arceller, avant qu'elle ne commence à donner le sein au bébé ,elle devait lui dire combien de personne elle a coucé avec pendant la grossesse ; et ce ci en public : c'était orrible ; chaque fois que le bébé pleurait ,le mari sous entendait que la femme est allée trichée ailleurs ; il fallait qu'elle dise : avec qui elle l'a fait de gré ou de force :a ba bezang ! je crois qu'un bébé a le droit de rire, de pleuer aussi !la femme n'était pas libre, elle était chosifiée et c'est écoeurant .

a NGON EKANG, ces excès étaient-ils le fait isolé de maris jaloux ou alors était-ce la norme ? les femmes étaient-elles soumises à ce régime dans nos sociétés d'antan ou était-ce des dérives occasionnelles ? certains cas que tu cites me paraissent trop excessifs pour avoir été une règle dans nos sociétés. les ancêtres n'étaient quand même stupides ?! ils savaient bien qu'un bébé s'exprime en pleurant. de même savaient-ils que l'accouchement est un acte très douloureux et pénible. voilà pourquoi j'ai besoin de ces précisions, s'il te plaît. sur le coup je suis un peu incrédule.

akiba.

Je partage l'incrédulité de moadzang Evindi Mot même si j'ai commencé par m'amuser du sort de ces femmes . A mon niveau, j'ai déjà entendu parlé de personne qui détenaient des mebiang pour faciliter l'accouchement et rendre le travail prénatal moins douloureux, mais je n'ai jamais entendu parlé des pratiques que décrit notre soeur. Je sais que cela ne signifie pas qu'elle n'existaient, mais je ne demande qu'à être informé.
Abora!

NGON EKANG a écrit:

(...) pendant qu'elle souffrait, on lui demandait de dénoncer ses amants,c'était terrible ! (...)

La pratique, je ne connais pas, mais l'expression : je connais! Attention à ne pas faire d'amalgames. Cette expression, je l'ai entendue des milliers de fois. Mais parfois (posée par d'autres femmes), c'était tout simplement ludique et cela n'avait aucune signification particulière à part celle de se moquer (gentiment) ou de faire dans la provocation. D'ailleurs cela s'accompagnait de rires et d'autres blagues. Exemple, une phrase bien connue et qui revenait dans ses moments pourtant délicats : "Allez pousse! Est-ce que c'est moi qui t'ai envoyée? Quand tu prenais du plaisir, est-ce que tu m'avais vue? Pousse!" Cela n'avait rien de méchant. C'était juste des blagues pour soulager en quelque sorte la parturiente et détendre l'atmosphère.
En revanche, dans un autre cadre, posée par un mari jaloux, cette question évidemment prenait une autre signification.

a modzang adzidzon ! tou ce que qui aété dit en haut n'est pas une blague, c'est une vérité absolue ; fag de mon état, aiment la culture de ma trbu, je me permet de rester toujours dans l'abah de tsira pour suivre les histoire de nos grands parents , pendant l'accouchement de la femme fang, la femme était tennue à dénoncer ses aments de gré ou de force ; et meme qd le bébé pleurait,elle était tenue de dire le nombre de ses aments au bébé. Il ya bien des hommes qui snt contre cette façon cruelle de traiter les femmes ; disons que tout cela prenne fin. Si nous pouvons conserver les mebiang me mié,mebiang me doulou, mebiang me foulou, ça feras notre bien dans la pharmacopée africaine,la femme a trop soufert ! ne savons nous pas que la femme NKOKOM était enterrée vivante avec son mari ? La femme après qu'elle soit battue était attachée au pied de l'arbre MEBENGA ? Ne savons nous pas en plus que la femme est la mère de l'humanité car elle a donné naissance à Jésus le christ notre suveur ? que dieu après avoir crée l'homme ,lui donna une femme pour qu'il soit heureu ?Restons dans l'abah et trouvons une solution AKIBA

modzang evindi mot AKIBA de tes multiples questions je puis te dire qu'au temps de nos ancetres, il y avaient des hommes cruels ,les medang boroqui ne voulaient rien entendre ni changer ,ils était peu les personnes comprehensives;mais on trouvait bien des gens de bonne moralité; je me rappelle ,je n'étais enfant , élève aà l'école piblique de newbellà ambam, ma tente avait un enfant qui pleurai beaucoup, et à sa belle soeur de demander : ye okarya è mon ynolo émam obele ne wa kar nya ? Alors fais vite de lui dévoiler tes aments ; je l'ai saisi de mes propres oreilles et aujourd'hui je comprends ce que ça voulais dire. AKIBA