Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou &quot

adzidzon a écrit:

niñamariluz2 a écrit:

Mbolo EFOUA'BUTU, abuing nkan, por la historia es interesante.

Ma dzo wa a kal dzam Adzo bininga ene ngoul, fiang esseki été!!! Emot abele messong agnou, égne a'adzi!!! Anane nke föne!!!

Mbolo Adzidzon, a mí me encantó la historia por el hecho de no tener sentido, que quieres que te diga.

Mbolani ayog dam A propos du remariage du nkus savez vous que si nkus était homme et avait perdu une jeune épouse la tradition parfois imposait à la belle famille de refiler une des frangines de la disparue au veuf souvent avec cette explication A YE KE KALE EBWAN MONEGNANG

Afin d'apporter ma modeste contribution à ce débat,je commencerais par souligner l'ouverture d'esprit des uns et des autres par rapport à cette problématique.La coutume d'autrefois ne correspond plus à nos réalités contemporaines.Je pense que cette problématique est importante car le but est de permettre aux enfants du defunt de rester dans le village pour ne pas oublier leurs origines .J'ai vu mon père s'occuper des minkuss de ses frères et cousins sans pour autant les avoir épousé.Il les ramenait avec femmes et enfants,et proposait à ces femmes de rester au village pour le bien des enfants,pour qu'ils connaissent leurs racines et n'oublient pas d'où ils sont.En revanche,elles avaient le droit de se marier avec la personne de leur choix à condition que ce dernier accepte de vivre dans le village du mari de sa future épouse et cela marchait très bien bref ! sauf qu'à l'époque la plupart des époux des minkuss venaient de très loin et venait chercher fortune dans nos régions et n'éprouvaient aucune difficulté à rester en exil par conséquent, il est assez délicat d'extrapoler ce modèle à l'heure actuelle.
Ce qui serait judicieux,ce serait peut etre que la femme prenne sa liberté et se remarie ailleurs ou dans le clan si elle trouve son compte et qu'elle s'engage à envoyer les enfants dans leur village toutes les vacances pour qu'ils sachent d'où ils viennent ou meme qu'ils habitent chez les frères de leur père,mais dans la réalité cela ne se passe pas toujours de cette manière.Faut encore creuser.

AKAL ELAT MEYONG E KE OSSU !

MVOG NSOKONG a écrit:

Ce qui serait judicieux,ce serait peut etre que la femme prenne sa liberté et se remarie ailleurs ou dans le clan si elle trouve son compte et qu'elle s'engage à envoyer les enfants dans leur village toutes les vacances pour qu'ils sachent d'où ils viennent ou meme qu'ils habitent chez les frères de leur père,mais dans la réalité cela ne se passe pas toujours de cette manière.Faut encore creuser.

AKAL ELAT MEYONG E KE OSSU !

Mon frère, cela ne résout pas la question. Au contraire procéder de la sorte les compliquent encore plus. Je crois que ce qui est la base de la coutume qui veut que les minkus restent dans la famille, c'était le fait que la famille chez le Fang ne pouvait se défaire avec la mort d'un des conjoints. Et ceci est un principe fondamental de la société Fang. Si, dans notre désir d'adapter notre structure sociale à une supposée évolution, nous devons renier ce que nous avons de plus caractéristique de notre intégrité en tant que Fang, qu'est-ce que nous devenons? Devons nous, sous prétexte que certaines pratiques seraient dépassées aujourd'hui, renier ce qui fait de nous des Fang? Dans ce cas, prononçons tout de suite la dissolution l'identité Fang et que chacun devienne ce qu'il voudra!...

Tous les peuples de la terre vivent selon des us et coutumes. Tous les peuples de la terre mènent grande lutte pour les conserver, quand bien même des mutations interviennent en leur sein. Mais, selon toute vraisemblance, nous Fang devons cesser d'être nous pour satisfaire au besoin d'évolution (?) de certains.

Nous perdons notre culture chaque jour un peu plus quand d'autres essayent de rendre la leur universelle demandez aux occidentaux ils vous diront Non seulement cela ne suscite pas en nous un sursaut identitaire, mais en plus nous passons le plus clair de notre temps à nous inviter à la liquidation totale de ce que nous sommes. Et tout ça pour une question d'évolution!...

Mais l'évolution de toute société est un phénomène endogène. Les mutations sociales sont d'abord internes avant d'intégrer ce qui nous semble digne d'intérêt et qui vient des autres. Au lieu de nous demander de renoncer à ce que nous avons toujours été et que nous devrions conserver pour ne pas périr, les bien pensant devraient mettre leurs cerveaux en branle pour nous proposer les meilleurs manières de nous transformer de l'intérieur. C'est mon point de vue. Toutefois je respecterai le vôtre.