| | Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " | |
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+14ngombyh-obame-nguéma MMOT BINAM Essonne de Mvome-Zoq Radio Assok Medzeng emone mema miéhdzâ Evindi Mot Minsili mi Ngoan Ewondo TÄRE EVIVI NGUEMA medzam'otougou MBAZO'O ondo adzidzon mông nnâm 18 participants | |
Auteur | Message |
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Minsili mi Ngoan Ewondo
Nombre de messages : 2259 Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Ven 18 Juil - 0:56 | |
| Akié a Evindi Mot abim mibembe mikobo té A ndom dzam tu mets dans un profond dilemne amu eyong malang mitilne mié, je me demande d'un autre côté si je dois poursuivre mon projet de ce soir qui était d'en découdre (Lol milang y'Egong et Okü ça chauffe le sang bebela ).Plus sérieusement, tu viens de mettre là la vision qui est mienne : à savoir jeter certes un regard critique sur ceux qui nous ont précédé, mais si c'est juste pour s'asseoir et polémiquer sur à quel point ils auraient été çi ou ça, asu dama ça ne nous avance pas, et c'est ça qui me gênait en plus de l'impression que parfois la critique ne tenait pas compte du contexte d'origine. Bref pour moi, au-delà de ce regard il faudrait pouvoir en tirer qq chose qui puisse nous rendre sinon mieux, du moins nous montrer un commencement de chemin. Personnellement, les sujets comme "Nos pères donnaient la fille en mariage à 8 ans ! A Nti quelle histoire mes soeurs le supporterez-vous" présentés comme ça de prime abord ça ne me donne même pas envie de discuter du fond pcq l'énoncé est déjà trop porteurs de jugements de valeurs Moi ça me donne l'impression de lire un touriste lamda qui porte son regard sur des choses qui, même si on les dénonce, méritent une argumentation plus appronfondie et démarche moins axée sur le mode "je dénonce je dénonce et puis s'en va". - Citation :
- modjang,
je me rangerai personnellement dans la catégorie de ceux qui estiment qu'il faut voir, revoir, remettre en question, critiquer des pratiques sans que cela ne soit un sacrilège et sans que cela ne doive être perçu comme une abdication devant la "modernité" ou l'homo europeus. nous avons reçu en héritage un ensemble de codes, de pratiques et il est normal et même de notre devoir de nous interroger sur leur pertinence pour nous aujourd'hui.
par contre Radio Essok Medzeng a introduit un élément fondamental je trouve, en rappelant que nous devons nous insérer dans une démarche dynamique, constructive et nous contenter d'indexer les Anciens sur ceci ou sur cela. forts du constat que minga subissait la domination de fam, quel est le projet des befam d'aujourd'hui que nous sommes de corriger cette injustice ? Minsili ou quelqu'un d'autre je ne sais plus a il me semble évoqué cet aspect. | |
| | | Essonne de Mvome-Zoq
Nombre de messages : 1087 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 5:39 | |
| - NGUEMA MBA EVIVI a écrit:
- Amvi, Akuss, Nsua, éval, (échangisme, héritage, dot, polygamie) voici les sujets de discussion qui étaient à l'ordre du jour. Ne chercheons pas divertir, les idées doivent diverger et c'est tant mieux ainsi. Revenez sur la discussion: la place de la femme dans la société Fang.
La discussion est une course de fond, les plus faibles commence à craquer:wrrr: ! Entre ceux qui pensent qu'on ne doit pas offenser nos byéri (Essone et Assok), ceux un peu neutres(Minsili et Evindi, AfaneBegone et les silencieux et partagés craignant d'affirmer leurs convictions) et ceu qui pensent qu'on peut faire des critiques à certaines pratiques Ekang sans blasphemer (Ngone Essikoma and Myself et d'autres silencieux). La préservation de la famille et de la cohésion sociale au détriment des droits de nos grand-mères à être traitées comme des humains:force: Empruntons la force des arument et non les arguments de la force et de la ménace. Craqueurs et surtout craqueuses s'abstenir des forums. Mon frère Mba Evivi, Ceux qui craquent craqueront parce qu'ils estiment qu'ils peuvent le faire. C'est peut être aussi leur droit, démocratie ou tolérance oblige. Mais parlant des sujets à l'ordre du jour comme ru dis, je crois effectivement que c'est à ce niveau que nous nous perdons. D'abord parce que la force de nos convictions respectives amène beaucoup d'entre nous à prêter aux autres des avis qu'ils pas véritablement émis. Et ensuite parce que d'autres croient que le fait d'être convaincus par leurs pensées devrait être suffisant pour se convaincre par surcroit qu'un avis contraire est une forme de propension à jouer l'avocat du diable. Or, si nous prenons la précaution de dépassionner le débat, on se rend compte que les uns et les autres disent des choses intéressantes; ne serait-ce qu'à partir du moment où ils le disent avec leurs tripes. Cependant, le fait de vouloir dire des choses avec une certaine conviction devrait-il nous faire éloigner de vue que nous parlons d'usages qui ont eu cours ou même qui ont encoure cours dans des sociétés qui avaient, comme toutes les autres sociétés du monde, des raisons bonnes ou moins bonnes d'adopter certains comportements à des moments donnés de leur histoire. Dès lors, est-il vraiment question pour nous de nous arroger le rôle de juge pour distribuer des sentences sans un examen approfondi des faits? Plutôt que d'interdire quoi que ce soit à qui que ce soit, ainsi parle le fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon' Ango: Selon le principe même de la présomption d'innocence, le jugement doit être a postériori. Au préalable, nous devons connaitre les faits. Or, quel est l'examen que nous avons fait de toutes ces choses sur lesquelles nous tirons à boulets rouges aujourd'hui? À ce qu'il semble, que nous parlions de Amvi, Akuss, Nsua, éval, comme tu les cites si bien ou encore de Avous so, de la place de la femme dans nos sociétés ancestrales ou de toute autre de ces choses, la modestie devrait nous amener à reconnaitre dans un premier temps que nos connaissances de ces choses sont plus ou moins limitées; que nous n'en avons qu'un aperçu qui peut, n'en déplaise à certains, souffrir de quelque superficialité ou de quelques manquements; etc. Dans un second temps, il nous faut en plus reconnaitre que pour nous éviter de faire une critique qui pourrait paraitre inscrite dans une de ces mouvances qui poussent beaucoup à refouler tous azimuts l'héritage des ancêtres, parce qu'il est de bon ton aujourd'hui de poursuivre, en bons élèves de la colonisation, la liquidation de tout ce qui reste de notre africanité, il nous faut connaitre la réalité des fait; c'est à dire disposer de tous les sons de cloches qui nous permettront de... juger. Cette démarche, à mon humble avis, n'est pas un plaidoyer en défense de l'indéfendable. C'est tout simplement que nous devons expliquer et convaincre du bienfondé de nos prises de position, d'une part; et d'autre part, nous résoudre à reconnaitre que ce ne seront, de toute évidence, que nos façons propres de voir les choses. Le souci premier dans cette façon de procéder est de ne pas causer de traumatismes inutiles à ceux qui, plus jeunes que nous, donc encore plus en rupture de bans avec nos cultures, seraient amenés à nous lire et à se découvrir un passé ancestral abominable parce que nous avons pris la décision de le présenter ainsi sans y apporter la part de relativité qui, à leurs yeux, nous confèrerait la qualité de "chercheurs" et laisserait ainsi la recherche se poursuivre à leur niveau. Mais que dis-je? Il n'y a pas que nos jeunes frères et sœurs qui devraient nous faire prendre cette précaution. Il y a aussi tous ceux qui, non Fang, voudraient s'intéresser à notre passé en gardant l'esprit ouvert. Ce qui, pour moi, serait acceptable, consisterait en notre capacité de rechercher la compréhension avant la condamnation. En d'autres termes, j'entends par là l'examen profond des faits. C'est d'ailleurs ce souci de clarté qui m'a conduit à évoquer quelque chose qui a dû offusquer certains d'entre nous et qui consisterait pour d'entreprendre la démarche intellectuelle d'aller d'abord à la rencontre de toutes ces pratiques avant de les décréter abominables. Prenons pour illustration l'exemple parmi tant d'autres de Avous so. Dans ma pratique propre du forum sur monefang.com, j'ai pu lire des propos d'intervenants plus ou moins au courant de la réalité de cette pratique qui disaient ne pas comprendre que des "fous furieux" s'invitent à une cérémonie de deuil pour venir faire des pitreries. Leurs différents avis étaient qu'il s'agissait là d'une pratique sauvage et pas du tout respectueuse de la douleur de ceux qui pleuraient leur mort. Or, quand on leur explique ce qu'il en est en réalité, ils finissent par comprendre que ce n'était pas si abominable qu'il leur en a paru. Le Mui avus so qui vient de la sorte "perturber" la cérémonie de deuil est en réalité quelqu'un qui vient t'aider à enterrer ton mort en te faisant comprendre que la douleur a beau t'être insurmontable, il va tout de même falloir te faire à l'idée que la vie continue. C'est là une explication laconique, je vous le concède, mais celle-ci a au moins le mérite de mettre celui que s'en serait offusqué sur une piste qui lui fera découvrir la fonction sociale et humaine du rite. Rien qu'avec cet exemple, nous nous apercevons, si nous en avons la volonté, que seule leur méconnaissance de Avus So a pu les conduire à la condamnation sans autre forme de procès de la pratique. Mais alors, disons nous qu'il peut également en être de même pour d'autres choses qui relèvent du même registre. Suis-je, pour avoir dit ces choses, quelqu'un qui refuse la contradiction ou qui "interdit" tout avis autre? C'est à vous de voir. Mais un forum sur Internet peut être lu n'importe où dans le monde par n'importe qui. Nous ne pouvons pas nous permettre de parler avec désinvolture de choses qui demandent de nous un peu plus de parcimonie. Après ça, il ne me reste plus qu'à dire que là n'est que mon avis. Et celui-ci ne s'impose à personne. Je n'invite d'ailleurs personne à le prendre comme parole d'évangile. | |
| | | Essonne de Mvome-Zoq
Nombre de messages : 1087 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 7:09 | |
| Mbolani,
Comme je suis un peu insomniaque ces derniers temps, je consacre mes heures de blues nocturne à visiter le forum. C'est pourquoi l'heure de mes interventions peut vous paraitre étonnant.
Ceci dit, au sujet de la femme dominée, quelle est leur situation aujourd'hui? Comment considérons nous la gent de nos mères de nos jours? Quelque chose a-t-il vraiment changé? Nos agissements envers elles sont ils aussi dus à la mauvaise foi de nos ancêtres?
Ces questions peuvent étonner. Mais la réalité est que la femme aujourd'hui est encore traitée par les hommes comme un être égal mais pas tout à fait. Du coup j'ai d'autres questions: compte tenu du fait que la société a toujours reconnu les uns et les autres pour leur mérite. Le sort des femmes n'et-il pas du à un manque d'affirmation de leur part? Même en dehors des sociétés Fang, on a observé qu'en France par exemple, les femmes n'ont eu le droit de vote que très récemment. Et il a fallu que plusieurs d'entre elles dont Simone Weil se lèvent pour ça. Et pour revenir chez nous, je suis d'avis que les femmes qui se sont distinguées dans nos sociétés ancestrales avaient décidé d'exister. Et cela leur a valu la reconnaissance de ceux qui les entouraient. Nous avons vu avec des exemples que mon frère Evindi Mot donnait comme des exceptions à la norme dominatrice des hommes que des femmes pouvaient prendre les devants de la scène. Est-ce aux hommes de mener le combat qui les mènera à leur libération? Si cela doit être le cas, ne faut-il pas craindre que cette libération soit une fois de plus taillée à la mesure des hommes? Que pensent donc nos mères, nos soeurs et nos épouses de ce sort qui est d'abord le leur? Doivent elles faire comme les noirs africains aujourd'hui qui veulent que celui qui ne pense qu'à les dominer les aide à se libérer en les aidant à structurer leurs économies, en les aidant à gérer leurs pays, en les aidant à exploiter leur immenses richesses, en les aidant, en les aidant, en les aidants... C'est aberrant non?
Bi dzoghe mame bi yileghe me. Mi taa adzo té ya? | |
| | | Minsili mi Ngoan Ewondo
Nombre de messages : 2259 Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 10:55 | |
| A essonne Mfoulou-Ze ane wadzo, tu n’invites personne à prendre tes propos comme parole d’évangile mais lol, souffre que d’autres les partage - Citation :
- Plutôt que d'interdire quoi que ce soit à qui que ce soit, ainsi parle le fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon' Ango:
Selon le principe même de la présomption d'innocence, le jugement doit être a postériori. Au préalable, nous devons connaitre les faits.
Or, quel est l'examen que nous avons fait de toutes ces choses sur lesquelles nous tirons à boulets rouges aujourd'hui?
À ce qu'il semble, que nous parlions de Amvi, Akuss, Nsua, éval, comme tu les cites si bien ou encore de Avous so, de la place de la femme dans nos sociétés ancestrales ou de toute autre de ces choses, la modestie devrait nous amener à reconnaitre dans un premier temps que nos connaissances de ces choses sont plus ou moins limitées; que nous n'en avons qu'un aperçu qui peut, n'en déplaise à certains, souffrir de quelque superficialité ou de quelques manquements; etc.
Dans un second temps, il nous faut en plus reconnaitre que pour nous éviter de faire une critique qui pourrait paraitre inscrite dans une de ces mouvances qui poussent beaucoup à refouler tous azimuts l'héritage des ancêtres, parce qu'il est de bon ton aujourd'hui de poursuivre, en bons élèves de la colonisation, la liquidation de tout ce qui reste de notre africanité, il nous faut connaitre la réalité des fait; c'est à dire disposer de tous les sons de cloches qui nous permettront de... juger.
Cette démarche, à mon humble avis, n'est pas un plaidoyer en défense de l'indéfendable. C'est tout simplement que nous devons expliquer et convaincre du bienfondé de nos prises de position, d'une part; et d'autre part, nous résoudre à reconnaitre que ce ne seront, de toute évidence, que nos façons propres de voir les choses.
Le souci premier dans cette façon de procéder est de ne pas causer de traumatismes inutiles à ceux qui, plus jeunes que nous, donc encore plus en rupture de bans avec nos cultures, seraient amenés à nous lire et à se découvrir un passé ancestral abominable parce que nous avons pris la décision de le présenter ainsi sans y apporter la part de relativité qui, à leurs yeux, nous confèrerait la qualité de "chercheurs" et laisserait ainsi la recherche se poursuivre à leur niveau. Mais que dis-je? Il n'y a pas que nos jeunes frères et sœurs qui devraient nous faire prendre cette précaution. Il y a aussi tous ceux qui, non Fang, voudraient s'intéresser à notre passé en gardant l'esprit ouvert.
Ce qui, pour moi, serait acceptable, consisterait en notre capacité de rechercher la compréhension avant la condamnation. En d'autres termes, j'entends par là l'examen profond des faits. C'est d'ailleurs ce souci de clarté qui m'a conduit à évoquer quelque chose qui a dû offusquer certains d'entre nous et qui consisterait pour d'entreprendre la démarche intellectuelle d'aller d'abord à la rencontre de toutes ces pratiques avant de les décréter abominables.
Suis-je, pour avoir dit ces choses, quelqu'un qui refuse la contradiction ou qui "interdit" tout avis autre? C'est à vous de voir. Mais un forum sur Internet peut être lu n'importe où dans le monde par n'importe qui. Nous ne pouvons pas nous permettre de parler avec désinvolture de choses qui demandent de nous un peu plus de parcimonie | |
| | | Minsili mi Ngoan Ewondo
Nombre de messages : 2259 Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 11:17 | |
| - Essonne Mfoulou-Ze a écrit:
- Mbolani,
Ceci dit, au sujet de la femme dominée, quelle est leur situation aujourd'hui? Comment considérons nous la gent de nos mères de nos jours? Quelque chose a-t-il vraiment changé? Nos agissements envers elles sont ils aussi dus à la mauvaise foi de nos ancêtres? Moi aussi j’attends impatiemment miyalne a mi nsili mité. Asu dama, toane mam mezing me tiende ya, même si certaines choses ont changé (d’aucuns diraient émancipation se nala !), le fond lui n’a pas tellement changé, juste la forme. Oui il est indéniable na'e mininga anying eyong dina (années 2000) en fonction de son statut socio-éducatif a plus de chances d’avoir son mot à dire sur sa destinée mais asu dama elle n’en reste pas moins avec un plafond de verre au-dessus de la tête et dans la tête and the least but not the last : malgré cette supposé émancipation, asu dama côté respect et comment les hommes la traitent, sa situation n’est certainement pas mieux, je serai même tentée de dire que sur certains aspects, ses aïeules étaient plus respectées!!! Je ne parle pas de la femme Fang mais Evindi en général, a Africa ou diaspora. Je veux dire, selon moi avec l’esclavage et colonisation, evindi mot déjà humilié lui-même a parfois eu tendance à se rabattre sur moins cher que lui, mininga evindi. Quelle que soit la société evindi du monde, analysez un peu la situation des rapports homme-femme, vous me direz ! Selon moi toujours, le négrier et colon a accentué ce phénomène. Sas exagérer je dirai même qu’il a compris que : daman mininga evindi, détruit-là (son image), et tu réussiras d’autant mieux à détruire l’essence de ce peuple. De façon générale en laissant de côté les cas particuliers, désolée de choquer mais dans le concert des nations, mininga evindi vit dans un environnement qui fait tout pour la persuader n’ane zeze dzom dans sa tête et dès lors, pour sortir de ce statut, ayene dzeng n’anong zen… lol devinez la suite ! Un indice : observez bien vos sœurs bivindi du monde entier, dans ce monde de l’image, observez celles qui sont mises en avant, et vous comprendrez que plus elle perd en "evindi mininga", mieux ça passe et elle-même en est tellement persuadée et ce souvent malgré ses longs diplômes ou possibilité aujourd'hui de chosiir son conjoint et autre. Et donc ça me laisse vraiment perplexe ces sorties sur "ah aujourd’hui vraiment la modernité veut que… nos parents-là !" Lol pcq nous nous sommes donc plus libres et respectées, vraiment libres dans nos têtes? Ma yanga !!! Que quelqu’un vienne me dire qu’aujourd’hui les rapports sont on ne peut plus cordiaux entre fam e mininga evindi, que l’auto-dénigrement entre ces deux-là n’existe pas, j’attends. Cet auto-dénigrement quasi systématique existait-il à l’époque de nos pères ? Mininga evindi dès que le moindre souci se présente pensait-t-elle trouver son salut chez tous sauf mot evindi et vis-versa ? Asu dama, avant, il existait un facteur de poids, la fierté et olugu entre ces deux-là malgré les mariages arrangés et autres. Aujourd’hui, ce facteur du fait de l’histoire s’est délité. Pour aimer réellement l’autre, il faut déjà s’aimer soi-même. Pour s’aimer soi-même, il faut déjà se connaître soi-même. | |
| | | Minsili mi Ngoan Ewondo
Nombre de messages : 2259 Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 11:32 | |
| Akié Oveng Ndomane, le fils de Mfoulou-Z'Ochi Nkon'Ango wa degle, tu déranges ! laisse-nous en tant que femmes tout attendre des be fam ... ane bivindi ba yone na mitangan geki be chinois bezu bia kuli a sous-développement Asu dzé, pquoi attendre qq chose d'eux alors que chacun pousse ses pions, va savoir - Essonne Mfoulou-Ze a écrit:
- Mbolani,
Ces questions peuvent étonner. Mais la réalité est que la femme aujourd'hui est encore traitée par les hommes comme un être égal mais pas tout à fait. Du coup j'ai d'autres questions: compte tenu du fait que la société a toujours reconnu les uns et les autres pour leur mérite. Le sort des femmes n'et-il pas du à un manque d'affirmation de leur part? Même en dehors des sociétés Fang, on a observé qu'en France par exemple, les femmes n'ont eu le droit de vote que très récemment. Et il a fallu que plusieurs d'entre elles dont Simone Weil se lèvent pour ça. Et pour revenir chez nous, je suis d'avis que les femmes qui se sont distinguées dans nos sociétés ancestrales avaient décidé d'exister. Et cela leur a valu la reconnaissance de ceux qui les entouraient. Nous avons vu avec des exemples que mon frère Evindi Mot donnait comme des exceptions à la norme dominatrice des hommes que des femmes pouvaient prendre les devants de la scène. Est-ce aux hommes de mener le combat qui les mènera à leur libération? Si cela doit être le cas, ne faut-il pas craindre que cette libération soit une fois de plus taillée à la mesure des hommes? Que pensent donc nos mères, nos soeurs et nos épouses de ce sort qui est d'abord le leur? Doivent elles faire comme les noirs africains aujourd'hui qui veulent que celui qui ne pense qu'à les dominer les aide à se libérer en les aidant à structurer leurs économies, en les aidant à gérer leurs pays, en les aidant à exploiter leur immenses richesses, en les aidant, en les aidant, en les aidants... C'est aberrant non?
Bi dzoghe mame bi yileghe me. Mi taa adzo té ya? Plus sérieusement, en tant que mininga mene mitag eyong malang edzam wa ntil. Pour répondre brièvement, je dirai qu'effectivement attendre une solution qui ne vient pas de soi c'est accepter que cette solution soit taillée à la mesure de celui qui l'apporte... donc après, on accepte et on cesse de pleurnicher. Tout comme pour moi, accepter que le vrai pouvoir serait du monde de l'invisible c'est aussi accepter la (dure) réalité du monde visible et cesser de pleurnicher. Idem, accepter de ne pas faire appel à ses capacités pour exister en tant que ETRE (ce qui ne veut pas dire bita e fam lol !), se contenter de recevoir X millions de dot, d'être la maîtresse du ministre Y (et donc monter au reste de la société na mene nfang mininga je maîtrise un ministre la nuit mais le jour le monsieur continue de... ne rien faire pour la collectivité ), accepter d'éduquer ses filles et fils dans la perpétuation de comportements aliénants (cf Simone de Beauvoir XY de l'identité féminine)... bref accepter tout ça, c'est enfin avoir le courage d'assumer les conséquences et ne pas sortir ces grands yeux devant ce monde si cruel asu bia bininga. Bref ane me karge wok eyong mega be mongo a Ongola Ewondo : Ye mot akare tare eza aïe ! littéralement : est-ce que quelqu'un pleure le aïe d'un autre, en clair, si qq1 ne se plaint pas (ne change) d'une situation, pourquoi se plaindre (changer) à sa place? Ane foa bininga ebo ma dzoé en catimini se nala? Alors au boulot mesdames !!! | |
| | | Minsili mi Ngoan Ewondo
Nombre de messages : 2259 Date d'inscription : 12/12/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 13:07 | |
| Minsili suite J’espère sincèrement que des débats et opinions divers ne prendront jamais fin ici au prétexte de plaire/ou ne pas déplaire aux uns et autres veda asu dama bisiki a Monefang asu na bia lugu betara ad vitam eternam, en idéalisant ce qui fut. Mais bisiki muna non plus pour accentuer le regard rempli de préjugés sur nos traditions pcq fort de nos visions d’aujourd’hui, on adopte une démarche qui consiste à condamner ce qui fut sous le seul prisme de ce que nous sommes devenus. Asu dama débattre d'une pratique passe par : pourquoi fut-elle mise en place, continue-t-elle et jusqu’à quelle mesure (car parfois on a l'impression face à un phénomène critiquée ici qu'il concerne tout le fangland or Ongola par exemple asiki Oyem ou Malabo...), nous génération d’aujourd’hui par rapport à cette pratique on se situe où, que pouvons-nous en tirer ou ne pas en tirer… Personnellement je trouve une telle démarche plus instructive pour nous et ceux susceptibles de nous lire qu’un simple "c’était de la dictature exploitation de la femme la modernité veut que..." Et à côté moi j’attends toujours la réponse à cette question : vu que nos parents avaient autant chosifié/exploité la femme, nous, ou plutôt les hommes d’aujourd’hui la portent donc aux nues et lui ont offerts ce respect et liberté dont elle aurait été privée dans la société Fang d’antan ? En 2008 aussi bien dans le Fangland ou disons même toute l’Afrique, LA FEMME NOIRE ESTELLE ENFIN AUSSI RESPECTEE ET LIBRE QUELLE EST SUPPOSEE L'ETRE ? Quand on regarde le passé et aujourd’hui, même si les formes ont changé, la situation me montre une Femme (pris dans la généralité) toujours avus ane mekan ne me parlez pas de notre pouvoir invisible et caché qui gouverne le monde en sous-main a Zamba, là ce que je vois c'est la réalité palpable Pour en revenir à la démarche qui consiste à prendre le temps d’analyser objectivement une pratique avant d’en tirer des conclusions, comme tu dis a Essonne Mfoulou-Ze, c’est aussi pour ceux plus jeunes qui nous lisent. Pour être passée par là (désir d’en savoir plus sur soi et sa culture et besoin effrenée d'infos) ce peut en effet être très perturbant de tomber sur un tel sujet et où la passion des débats nous amène à oublier l’objectivité ou en ce qui concerne l'Amvi à parler d'échangisme comme si nos parents s'étaient assis en se disant "donnons-nous du bon temps et plaisir sexuel sur le dos des femmes couchons avec les femmes des uns et des autres" . Personnellement, je sais que depuis qq années, en ce qui concerne l’Afrique, me ga yeghe abui mam via des sites et forums, simplement en lisant les écrits et débats d’anonymes, écrits qui n’étaient pas pris pour paroles d’évangile rassurez-vous, mais qui m’ont été d’une grande aide : m’amener à m’interroger, a nsili mi nsili encore et encore, et ainsi affiner mes propres opinions ou trouver des pistes de réflexion. Un exemple n’ayant rien à voir avec le sujet traité ici, mais qui traduit ce que je dis : mon rapport e’esil bivindi. Avant, compte tenu de mes idées déjà afrocentristes, j’aurai tué du regard voire plus e mot ayi dzo ma na : que tu le veuilles ou non en tant que femme noire tu fais partie d’une catégorie qui a un souci avec certaines de ses caractéristiques physiques, et qui si tu lui en parles va te trouver mil et une raisons, mil et un prétextes pour justifier l’injustifiable : la quasi majorité des femmes d’une population vivent au quotidien et ne se trouvent désirables qu’avec les cheveux d’autres peuples sur la tête. Lol le nombre de fois où Nlo’oga yong ma’edzam té !!!!!!!!! Après moult questionnements, en lisant des gens qui loin par exemple de juste condamner, essayaient d’expliquer le pquoi de cette attitude, les mécanismes qui auraient poussé cette catégorie de la population en arriver là que j’ai finalement à mon tour entamé une introspection sur cet aspect, avant de décider ce qui était meilleur pour moi, plus en phase avec mon MOI. J’imagine si j’étais juste tombé sur des gens se contentant de sortir des sentences, le résultat aurait sans doute été différent. Bref… | |
| | | Essonne de Mvome-Zoq
Nombre de messages : 1087 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 17:25 | |
| Minsili, C'est ta capacité à l'analyse équilibrée des propos des uns et des autres qui me mettra toujours en admiration devant tes prises de position. Moi aussi j'attends des réponses à toutes les questions soulevées. Il faut d'ailleurs que le débat ne s'arrête pas ici, puisque nous commençons à nous faire comprendre les uns des autres. Je suis presque certain que nous sommes sur le point de franchir des étapes importantes de notre recherche en fangité. Cependant, rassures-toi (ou plutôt inquiètes-toi), la mission de liquidation de l'africanité, volontaire ou pas, des pro-modernes sacrifiés à la mode auto-flagellationniste est parée à un grand nompbre d'éventualités. Il faut d'ailleurs que des arguments soient défendus dans ce sens pour que d'autres puissent trouver des contre arguments et de ce fait nourrir le débat. Mais encore faut-il que nous soyons capables de ne pas nous contenter, comme tu dis, des "La modernité veut que..." Parce que, parlant justement de la modernité, sommes nous seulement conscients de l'universalité de sa construction aujourd'hui? En d'autres termes, avons su voir dans ce qui est le contexte de la vie mondiale actuelle des apports qui peuvent aussi être dus à nos ancêtres; ou sommes convaincus que dans ce qui constitue l'héritage du monde moderne, il n'y a qu'occidentalité exclusive?
Pendant que j'y suis, prenons donc parmi tant d'autres, un exemple qui laisser à réfléchir: La civilisation et l'art de vivre Fang, comme d'ailleurs beaucoup d'autres de notre chère Afirikara, ont fait l'objet d'études assidues de grands mouvements intellectuels des siècles de l'occupation. Comment croire que de celles-ci n'ont été retenu que les fameux masques Fang qui ont fait le succès planétaire des tableaux de grands maîtres de la peinture tels Picaso, Matis, ou de bien d'autres encore que nous ne citerons pas ici? Prenons ensuite un cas comme celui des fameuses fables de La Fontaine. Que dire de leur étrange ressemblance avec nos ancestraux contes et légendes dits de Kulu ba zee, de Owula et que sais-je encore?.. Des exemples de ce genre, nous pouvons les multiplier à l'infini. Pourtant, nous nous obstinons à nous placer à la remorque du train de la modernité quand nous pouvons tranquillement revendiquer d'en être aussi la locomotive. regardez l'architecture ancienne de Kamet, de Tombuktu, etc. Est-ce donc les Grecs ou les mésopotamiens qui viaient sous des tentes, qui nous les ont inspiré? La première langue internationale au monde était africaine et se pratiquait sur toute l'étendue de la route de la soie. Est-ce parce que nous n'étions incapables d'inspirer le monde que cela est advenu?
Quelqu'un a posé une question sur ce forum: "si nous étions capables de si grandes choses, qu'est-il donc arrivé pour que de nos jours, nous ayons cette impression de régression?" Que répondre à cela, sinon que la plupart des grandes civilisations de notre monde sont nées à moment donné, ont eu leur heure de gloire et ont amorcé un déclin. Nous avons peut être touché le fond avec la colonisation et l'esclavage. Mais cela revient-il à dire que nous n'avons jamais eu aucun mérite? Et que dire de la misère dans laquelle l'Afrique se complait aujourd'hui, malgré les potentialités humaines et les ressources que d'autres qualifient de "scandale géologique? Sinon que nous nous cachons derrière le fait colonial pour justifier notre incapacité à "Oser inventer notre avenir", pour reprendre cette phrase chère à Sankara. Comme la décolonisation, les indépendances, les conférences nationales pour l'instauration de la démocratie... nous tendons la main pour implorer des autres notre autodétermination et notre propre développement, tout en n'oubliant pas de nous massacrer les uns les autres chaque fois que les colabos de notre assujettissement sont désignés du doigt. Alors que les autres puisent dans nos propres sous-sols les ressources qui bâtissent leur toute puissance! De la même façon, nous regardons notre passé et nous pleurnichons sur les prétendues abominations de nos ancêtres pour ne pas nous regarder en face et voir que nous ne faisons pas mieux.
Bon, nous sommes Africains. Nous pouvons nous contenter de croire que Dieu nous a maudit. Notre héritage religeux (du une fois de plus au colonisateur) plaide d'ailleurs dans ce sens. Donnons nous bonne conscience en adoptant tous les avis politiquement correctes du siècle qui veulent que nous ne soyons que la portion congrue ou la marge de l'évolution du monde. Et arrêtons de nous lamenter, ça fait pitié. | |
| | | Evindi Mot
Nombre de messages : 1682 Localisation : Atchi Ngos Date d'inscription : 14/08/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 19:17 | |
| modjang, le meilleur de notre peuple reste à venir. nous avons fait de très grandes choses et nous avons encore de très grandes choses à faire, je le sais. on ne peut effectivement tout rejeter sur les effets -réels du reste- de l'esclavage et de la colonisation pour justifier notre inertie.
les civilisations naissent et meurent, certes. les civilisations connaissent leur apogée et leur déclin, soit. mais les civilisations renaissent aussi : ne vivons-nous pas actuellement l'hégémonie du neo-empire Romain avec la civilisation occidentale ? un neo-empire oriental (Chine, Japon) ne point-il pas à l'horizon ? alors, où est le problème si les, ou + exactement "des" enfants de AFIRIKARA décident de régler la pendule de leur race sur l'aiguille de la RENAISSANCE AFRICAINE réinventant ainsi une NEO-KEMET, une neo-empire KAMITE ?
si nous n'y croyons pas nous-mêmes comment veux-tu modjang que cela se matérialise-t-il ? qui doit le matérialiser sinin ceux-là même qui refusent d'y croire ?
2 +, le déclin d'une civilisation ne signifie en aucun cas qu'elle doive devenir l'esclave de l'humanité, le mendiant du monde ?! yé ma kobo abé ? donc, ma wok wo a biom bise wo ndeme djo. ma yebe fe wo été
Théophile Obenga a dit un jour en établissant un parallèle AFIRIKIRA/OSIRIS : "bon, on est mort, ok. mais alors maintenant la seule chose qui nous reste à faire c'est ressusciter". avait-il tort ? pourquoi sommes-nos toujours entrain de nous autocensurer, de limiter nos horizons ?
non. pensons à "civilisation", pensons à "rayonnement", pensons à "première puissance mondiale" lorsque nous évoquons AFRICA. tous les autres le font pour eux-mêmes pourquoi faudrait-il que nous restions volontairement en retrait ? non. allons à la conquête des sommets, visons le leadership planétaire.
+ nous penserons ainsi, + nous parlerons ainsi, mieux j'en suis certain nous nous porterons. nous sommes aussi malades de toute cette mentalité et de toutes ces pensées de petitesse, d'échec, de peur, de misère, de défaitisme, de pessimisme. on ne peut perpétuellement évoluer dans un tel univers mental sans en être gravement infecté, ce n'est pas possible. il faut absolument renverser la tendance et penser autrement, il faut penser "victoire", il faut penser "vie". notre mental avec les pensées qui le constituent doit être comme un soleil. c'est ce soleil qui doit nous booster.
c'est ce type de mental gagnant et des pensées de cette nature qui propulsent les héros de ENGONG, leur donnent une énergie "aérienne", mia bun'(i) na djé ? le secret est d'abord là. bia yiane kome kobo mame me té ve bia bia, siki mu.
... ... ... aka, djom é siki : ENGONG pour être ENGONG applique un certain nombre de principes psychologiques qui doivent nous inspirer : "mvett da tiè mam ya éyong dzi" (le mvett est un outil contemporain).
+sieurs indicateurs chez les descendants d'ETSANG NNA affichent invariablement et à tout jamais 0 (zéro) :
1/peur : 0 2/doute sur le potentiel personnel : 0 3/complexes : 0 4/timidité : 0 5/pensée d'inégalité sociale : 0 6/pessimisme, défaitisme : 0 7/pensée de division sociale : 0
+sieurs indicateurs chez les descendants d'EKANG NNA affichent invariablement et à tout jamais 1 (un) :
1/foi (en soi) : 1 2/assurance : 1 3/estime de soi : 1 4/pensée d'égalité sociale : 1 5/optimisme : 1 6/confiance en soi : 1 7/pensée d'unité, de cohésion sociales : 1
avec tout ça, comment encore s'étonner que ENGONG soit leader, vainqueur éternel ? voilà le chemin que les ancêtres nous indiquent, suivons-le et tout ira bien, aka.
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| | | MMOT BINAM
Nombre de messages : 235 Date d'inscription : 24/06/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 22 Juil - 20:12 | |
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| | | Essonne de Mvome-Zoq
Nombre de messages : 1087 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Jeu 24 Juil - 18:05 | |
| - MMOT BINAM a écrit:
- S'agissait-il vraiment d'un partage ? Si oui, comment parler de partage en matière d'êtres humains ?
Nos soeurs, nos mères, nos enfants et les enfants des autres seraient-elles devenues des choses ? si oui, qui les partage ? Ah zamba wama!! A Mot Binam, Ma yem ki abim mimbu o bele. Ve Ye o ne bia kat naa, waa be ki bo ébone ya e minega wa yem naa a ne ba mot mfe; nlughane, nge ki keghe nlughane? Nge o ne de mboane, wa yen de ya? Ye minega éte on kang nye, nge ki naa o nga biane nye? Sais-tu que dans un siècle ou deux, ou même moins, nos descendants pourraient trouver cette pratique infamante et avilissante? Pourtant tu le justifies aujourd'hui, non? La société fonctionne comme un moule dans lequel l'individu n'est qu'un élément parmi tant d'autres. Et comme les autres individus qui sont ses contemporains, il est conditionné par les valeurs qui régissent et fondent son époque. Il faut être un homme exceptionnel pour avoir l'aptitude de sortir du lot et oser le faire en sachant qu'on va se voir traiter de fou ou même brûle comme le fut un jour Galilé qui avait contre le sens commun des choses que... Et pourtant elle est ronde! Regarde autour de toi. Voit par exemple la question de l'homosexualité dont nous avons débattu dans ce forum. On sais qu'elle est l'un des éléments qui ont toujours entrainé le déclin des civilisation a n'nam mintangane. Avec des fortunes diverses, les gens ont toujours lutté contre. Mais aujourd'hui, on soutient qu'elle est dans la nature de l'homme; ce qui aurrait fait sursauter plus d'un autre fois. Maintenant imagine un autre temps où, après le déclin du monde moderne (parce qu'il devra bien arriver), nos descendant aient une autre vision des choses. Ils diront que nous avons toléré ce genre de pratiques et que c'est qu'il y a de plus avilissant pour l'histoire de leur ascendance. Je te verrais bien faire le malin à une telle époque pour te justifier devant quelu'un qui ne chercherait pas à comprendre comment la tolérance de telles pratique a bien pu faire la quasi unanimité! Par ailleurs, nge o yena naa c'est de cette façon que tu préfère interroger notre passé. Tu peux aussi te mettre en tête qu'il n'y a personne sur ce forum qui ait été acteur, qui ait cautionné ou qui ait apprécié que des êtres humains aient pu être traités comme des "choses". En fait, nous sommes ensemble pour le regretter, si ce n'est pas ce que tu avais compris. Mais après s'être indigé de la façon la plus pitoyable qui soit; après avoir jeté l'oprobre sur nos ancêtres; après avoir démontré aux yeux du monde que nous renions nos origines parce que nos ancêtres étaient de parfaits barbares et n'avaient aucune dignité humaine... Qu'est-ce qu'on fait? Ye bi ne lot ndza oté naa bi ke ayat; là où notre regard commencera à se poser sur nous mêmes aujourd'hui. Qu'avons nous amélioré de tout ça? Qu'est-ce qui est dans nos pratiques aujourd'hui qui pourrait être horrible aux yeux de nos descendants demain? Sommes nous seulement capables de sortir du moule et de l'identifier? Avons nous le courage de nous regarder en face et de nous dire "ça ce n'est pas bon"? Ca serait une plus grande preuve de courage et d'humanité non? Mais peut être penses-tu que notre humanité est si parfaite aujourd'hui qu'il ne nous reste plus qu'à monter au ciel; tetele ane ba kat naa Yesus a nga bet. | |
| | | ngombyh-obame-nguéma
Nombre de messages : 8 Age : 41 Localisation : toulouse france Date d'inscription : 19/08/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 26 Aoû - 23:34 | |
| moi je pense que la veuve se remarie avec un des freres du defunt pour ne pas effectivement éclater la famille,pour que les enfants qu'ils ont eu du vivant du défunt restent au village avec leur maman et aussi et surtout parce qu'apres avoir doté une femme,c'est tres choquant pour la famille de la voir aimer a nouveau un individu ne faisant pas partie de la famille et surtout de la voir s'en aller a son bras sans rien pouvoir faire si ce n'est de se dire "cette femme était a nous,mais plus depuis la mort de notre frere" | |
| | | adzidzon Admin
Nombre de messages : 2852 Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mer 1 Oct - 16:30 | |
| | |
| | | adzidzon Admin
Nombre de messages : 2852 Date d'inscription : 27/06/2006
| | | | Evindi Mot
Nombre de messages : 1682 Localisation : Atchi Ngos Date d'inscription : 14/08/2007
| | | | Essonne de Mvome-Zoq
Nombre de messages : 1087 Localisation : Région Parisienne Date d'inscription : 15/05/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 7 Oct - 21:27 | |
| Ane ya, Miéhdzah a nto vé? Ma be nye bera wok nkobe melu ma? | |
| | | adzidzon Admin
Nombre de messages : 2852 Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Dim 30 Nov - 19:35 | |
| - Evindi Mot a écrit:
- [size=18][font=Times New Roman][i]mon' angonaveign a bele adjo té. owé. bon, asu bia, bia renaître éyong vé (abok 'fé) ?
Eyong bot baye wok! | |
| | | efoua'butu
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/11/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Lun 1 Déc - 16:14 | |
| Ayong dam mbolo j'aimerais apporter une athypique contribution sous la forme d'une histoireà rire que j'ai entendue il y'a longtemps . Elle met en scene deux freres se disputant les deux veuves laissées par leur grand frere Otogue . c''etait les3 fils de Tsira Nkomo- Otogue . M'vé nkomo le second vivait au village cependant que le dernier Bidza bi nkomo travallait en ville comme boy"nous sommes dans les années 50" A la mort de Otogue se posa le probleme des veuves non par rapport à leur sort mais bien plus comment allaient elles etre attribuées. Mvé decida que la question ne se posait meme pas le droit d'ainesse lui attrbue d'office les deux veuves"Quand le grand frere état vivant il en avait deux maintenantc'est mon tour le tien viendra à ma mort" Vous imaginer bien que ce n'était pas du tout l'avis de Bidza qui penchait plus pour" une chacun" A la suite d'interminables disputes Bidza proposa que l'on portât l'affaire devant la justice coloniale.il avait son plan PWASEWULA YE ? PWASEWULA-VIM? le matin voici donc Mvé et Bidza dans la salle d'attente du kwamandaQui les recoit queques heures apres.Il leurdemande ce qui les amene et qui prend la parole, Bidza bien sur"Bonjou mwan kwamanda, nous yana Bidza bi Nkomo ye Mvé-Nkomo pere ing mere ing fréé pou'nou y'a mwalé i laissé nous dè femmes.Be dwane mon fre ing ,be dwane me ing, ede mon fré ya dit : Be'taa dwane moi , be dwanegue ve lui lui Kiyé mwan kwamanda ye ene dedans" Le commandant voulut leur dire qu'il n'avait pas compris il avait à peine fini que Bidza entaina son frere a' l'exterieur en lui disant"Adzo na bi bera so mewala mebe.A14h ils etaient a nouveau lales veuves aussi.Biza reprit sa plaidoirie ,et comme le matin aussi sec ,il entraina Mvé dehors " l'affaire est close c'est une chacun et estime toi heureux de sortir libre d'ici et de rentrer au village souviens toi tu le dois uniquement à ma presence a tes cotés car moi je suis intelligent je parle francais Kwamanda adzo na w'e m'boo me m'boo et tout"naturellement "il choisit la plus jeune pwasewula yé | |
| | | adzidzon Admin
Nombre de messages : 2852 Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Lun 1 Déc - 21:19 | |
| - efoua'butu a écrit:
- Ayong dam mbolo j'aimerais apporter une athypique contribution sous la forme d'une histoireà rire que j'ai entendue il y'a longtemps . Elle met en scene deux freres se disputant les deux veuves laissées par leur grand frere Otogue . c''etait les3 fils de Tsira Nkomo- Otogue . M'vé nkomo le second vivait au village cependant que le dernier Bidza bi nkomo travallait en ville comme boy"nous sommes dans les années 50" A la mort de Otogue se posa le probleme des veuves non par rapport à leur sort mais bien plus comment allaient elles etre attribuées. Mvé decida que la question ne se posait meme pas le droit d'ainesse lui attrbue d'office les deux veuves"Quand le grand frere état vivant il en avait deux maintenantc'est mon tour le tien viendra à ma mort" Vous imaginer bien que ce n'était pas du tout l'avis de Bidza qui penchait plus pour" une chacun"
A la suite d'interminables disputes Bidza proposa que l'on portât l'affaire devant la justice coloniale.il avait son plan PWASEWULA YE ? PWASEWULA-VIM? le matin voici donc Mvé et Bidza dans la salle d'attente du kwamandaQui les recoit queques heures apres.Il leurdemande ce qui les amene et qui prend la parole, Bidza bien sur"Bonjou mwan kwamanda, nous yana Bidza bi Nkomo ye Mvé-Nkomo pere ing mere ing fréé pou'nou y'a mwalé i laissé nous dè femmes.Be dwane mon fre ing ,be dwane me ing, ede mon fré ya dit : Be'taa dwane moi , be dwanegue ve lui lui Kiyé mwan kwamanda ye ene dedans" Le commandant voulut leur dire qu'il n'avait pas compris il avait à peine fini que Bidza entaina son frere a' l'exterieur en lui disant"Adzo na bi bera so mewala mebe.A14h ils etaient a nouveau lales veuves aussi.Biza reprit sa plaidoirie ,et comme le matin aussi sec ,il entraina Mvé dehors " l'affaire est close c'est une chacun et estime toi heureux de sortir libre d'ici et de rentrer au village souviens toi tu le dois uniquement à ma presence a tes cotés car moi je suis intelligent je parle francais Kwamanda adzo na w'e m'boo me m'boo et tout"naturellement "il choisit la plus jeune pwasewula yé Le veinard de Bidza!!!! | |
| | | niñamariluz2
Nombre de messages : 229 Localisation : ESPAÑA (MADRID) Date d'inscription : 27/08/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mar 2 Déc - 1:30 | |
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| | | adzidzon Admin
Nombre de messages : 2852 Date d'inscription : 27/06/2006
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Mer 3 Déc - 13:16 | |
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| | | abomo ngono Admin
Nombre de messages : 1104 Localisation : région parisienne Date d'inscription : 18/02/2007
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Jeu 4 Déc - 1:06 | |
| La historia es interesante pero mfa wam, makam na bidza bane magnang ba ke yén kwamadan na tsik adzo nda bot. Nga mbi ntum ambe ndzal té? | |
| | | efoua'butu
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/11/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Jeu 4 Déc - 2:20 | |
| Hermanita mbolo Agnos Bidza ye m'vé ene dzam! M'vé a to anval fulu, ato Evo,Melack, odong ah npwala abera fe ke bo essas ye melo A'ne ke ko' mot wong ,ve ntanga | |
| | | niñamariluz2
Nombre de messages : 229 Localisation : ESPAÑA (MADRID) Date d'inscription : 27/08/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Jeu 4 Déc - 2:40 | |
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| | | efoua'butu
Nombre de messages : 27 Date d'inscription : 23/11/2008
| Sujet: Re: Que pensez-vous du partage des "mi nkùss" ou " Jeu 4 Déc - 3:05 | |
| ESTAL MI'NAM ma dzo wa | |
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