croyez -vous a bobedzang à l'immortalité des fang?

l'homme fang reste immortelle de par sa tradition et sa culture qu'il garde jalousement et qu'il transmet de façon orale dans le but de sa perenité à ses descendants. pour cela il est et restera immortel.

ndong biyogo a écrit:

l'homme fang reste immortelle de par sa tradition et sa culture qu'il garde jalousement et qu'il transmet de façon orale dans le but de sa perenité à ses descendants. pour cela il est et restera immortel.

En tout cas on l'espere d'ou le site et son forum!

ndong biyogo a écrit:

l'homme fang reste immortelle de par sa tradition et sa culture qu'il garde jalousement et qu'il transmet de façon orale dans le but de sa perenité à ses descendants. pour cela il est et restera immortel.

modjang ndong biyogo akiba abui. ces éléments que tu rappelles à notre mémoire valent pour tous les Africains.

C'est dans la conscience que la vie se réalise. Vivre, c'est être conscient et se manifester en tant que soi-même. L'immortalité donc, ce serait de péreniser cette conscience et d'en perpétuer la manifestation. Et cela, l'Ekang sait le faire! Il est donc immortel.
Mi tah de ya?

L'Immortalité des Ekang.
Je n'y crois pas. Les Ekang sont un petit peuple (en nombre:2 à 3 millions) en Afrique. Le continent a déjà du mal à résister à l'occidentalisation du monde. Et voila que la Chinisation avance à grands pas.
Les Ekang peuvent-ils résister à ces deux Tsunami culturels ?
Aujourd'hui la question de l'Immortaliré des Ekang devient plus politique que culturelle. Concrètement, des dizaines de milliers d'Ekang vivent dans des milieux cosmopolites où ils absorbent ce qui n'est pas Ekang à travers la TV, la Radio, Internet, l'école, le Boulot sans souvent avoir les moyens de résister à cette mondialisation.
Il faut qu'au-delà de Monefang.com ou Betibenanga.com, nous ayons le pouvoir de décider de notre destinée. Même en Guinée Equatoriale où les Fang représentent 85 ou 90 % de la population, la langue Fang n'est pas langue nationale.
Mais bon, par nature je suis optimiste, je sais qu'il y a désormais une réelle prise de conscience chez certains jeunes et certains hommes politiques. Travaillons pour cette immortalité devienne concrète dans les centres culturels Ekang, les livres, les médias, l'art, la musique, etc.

Il y a une autre forme d'immortalité dont vous ne parlez pas. Celle qui concerne les noms que nous portons. En effet, tout le monde le sait, les noms que nous portons ne sont pas nés avec nous, et ils n'ont pas été créés pour nous. Ce sont des noms qui reviennent du fin fond des âges et qui ont été portés par certains de nos ancêtres avant nous. En vérité, à travers ces mêmes noms qui se transmettent de génération en génération, et de siècle en siècle, et que nous transmettrons à notre tour demain à nos enfants, ce sont les mêmes personnes, malgré leur absence physique, qui cohabitent et qui continuent de vivre. Immortalité...

ndong biyogo a écrit:

l'homme fang reste immortelle de par sa tradition et sa culture qu'il garde jalousement et qu'il transmet de façon orale dans le but de sa perenité à ses descendants. pour cela il est et restera immortel.

celui qui dit que le fang meurt ne comprend encore rien au fang. l'immortalité n'est pas seulement spirituelle, elle est aussi physique, moi j'ai par exemple plus d'un millénaire.

il faut dire que la mort n'est qu'un passage d'une vie à une autre. il n'y a de ce point de vue pas de mort mais une simple régénérescence. pour parler de mort, il faut d'abord la définir selon une perspective culturelle donnée. Le processus d'occidentalisation fait que nous regardons les choses aujourd'hui avec l'oeuil du blanc alors que nous ne sommes pas aveugles.
chez le fang, la mort n'est pas la fin mais le début de tout.

adzidzon a écrit:

Il y a une autre forme d'immortalité dont vous ne parlez pas. Celle qui concerne les noms que nous portons. En effet, tout le monde le sait, les noms que nous portons ne sont pas nés avec nous, et ils n'ont pas été créés pour nous. Ce sont des noms qui reviennent du fin fond des âges et qui ont été portés par certains de nos ancêtres avant nous. En vérité, à travers ces mêmes noms qui se transmettent de génération en génération, et de siècle en siècle, et que nous transmettrons à notre tour demain à nos enfants, ce sont les mêmes personnes, malgré leur absence physique, qui cohabitent et qui continuent de vivre. Immortalité...

owé modjang wa bele. la pérennité de nos noms (pas des prénoms) est effectivement une forme d'immortalité.

et cet aspect de l'immortalité doit absolument être assuré par la pérennité de la connaissance de soi et de la connexion à soi (culture, ancestralité, transmission du savoir). on n'existe pas uniquement par le fait d'être là, on existe quand notre fait d'être là a un sens, une direction. sinon on peut être là et être des coquilles vides, des pantins, des êtres qui flottent sans racines.

Evindi Mot a écrit:

(...) cet aspect de l'immortalité doit absolument être assuré par la pérennité de la connaissance de soi et de la connexion à soi (culture, ancestralité, transmission du savoir). on n'existe pas uniquement par le fait d'être là, on existe quand notre fait d'être là a un sens, une direction. sinon on peut être là et être des coquilles vides, des pantins, des êtres qui flottent sans racines.

Yaa!! Exactement moadzang!!!

adzidzon a écrit:

Il y a une autre forme d'immortalité dont vous ne parlez pas. Celle qui concerne les noms que nous portons. En effet, tout le monde le sait, les noms que nous portons ne sont pas nés avec nous, et ils n'ont pas été créés pour nous. Ce sont des noms qui reviennent du fin fond des âges et qui ont été portés par certains de nos ancêtres avant nous. En vérité, à travers ces mêmes noms qui se transmettent de génération en génération, et de siècle en siècle, et que nous transmettrons à notre tour demain à nos enfants, ce sont les mêmes personnes, malgré leur absence physique, qui cohabitent et qui continuent de vivre. Immortalité...

pas totalement! il faut dire que la pratique dont tu parles est la plus utilisée mais n'est pas l'unique. les noms que nous portons aujourd'hui ont été donnés dans un contexte spécifique. AKOMA est AKOMA parce qu'il a été préparé depuis le ventre de sa mère.
En fait lorsqu'on est le premier à porter nom, on doit œuvrer pour que ce nom demeure. lorsqu'on donne un nom à son fils, on lui choisit un modèle. ceux qui ne s'illustrent dans aucun domaine risquent de voir leur nom disparaitre.
l'immortalité à travers l'anthroponyme n'est donc pas données, elle s'acquièrent. tout le monde n'est pas immortel parce qu'il porte un nom, mais devient immortel en ''immortalisant'' son nom.

Nyamoro OLLOM'ELLA NGUEMA a écrit:

pas totalement! il faut dire que la pratique dont tu parles est la plus utilisée mais n'est pas l'unique. les noms que nous portons aujourd'hui ont été donnés dans un contexte spécifique. AKOMA est AKOMA parce qu'il a été préparé depuis le ventre de sa mère.
En fait lorsqu'on est le premier à porter nom, on doit œuvrer pour que ce nom demeure. lorsqu'on donne un nom à son fils, on lui choisit un modèle. ceux qui ne s'illustrent dans aucun domaine risquent de voir leur nom disparaitre.

Owo! Mawok! Mais c'est plutôt la situation que tu décris qui est exceptionnelle! Les noms qui sont créés, parce que découlant d'un contexte particulier, d'une situation particulière, son exceptionnels.
Je connais personnellement le cas d'une dame qui faisait des enfants, et après l'attribution des noms, les bébés mourraient. S'en retournant chez leurs ancêtres... La dame eut deux autres enfants qui connurent le même sort, et là, lasse, elle se décida à ne plus donner des noms d'humains à ses enfants. Lorsqu'elle en eut encore, elle lui donna un nom d'animal et, surprise, le bébé ne mourut pas. Au contraire... Elle eut un deuxième, elle fit comme avec le précédent, et là aussi, surprise, le bébé ne mourut pas. Elle poursuivit donc ainsi avec ses autres bébés... Par la suite elle en a eut pas mal, et ils ont tous procréé... Aucun ne porte de noms connus chez les humains. Aujourd'hui ces noms vont se transmettre chez les humains. Cette situation était exceptionnelle, comme celle d'Akoma Mba que tu cites.
Hors exceptionnel, les bébés portaient les noms de ceux qui les avaient précédés... Exemple : dans un couple légitime -donc mariage, dot-, le premier fils de chaque garçon portait toujours le nom de son grand-père. C'est cela la norme.