Immigrants dans nos villages : Source de richesse ou non ?

Je viens de découvrir ce débat. Je m'excuse d'abord du long silence, on m'a volé mon ordinateur pendant que je me mariais.

Bref, je donne mon point de vu, Dans mon village, il y a un de mes frères qui n'aime pas vivre en ville. Vous imaginez que vu la concession, il ne peut y vivre seul.

L'une des maison est occupé par des travailleurs maliens et burkinabés.

Ces travailleurs réchauffent les couches(lits) des nombreuses veuves que compte le village.

Ils travaillent la terre, entretienne la concession.

Car dans mon village la majorité des vieux sont trop vieux.

Ces frères nous sont bien utile, car lorsque mon frère qui a choisit le village n'était pas là ce sont eux qui ont gardé nos terres en vie.

Les théorie sont bonnes, mais lorsqu'on veut chasser les étrangers, les autochtones surtout les veuves se plaigne, car "mone ébone a ka ayi na abo énong étam".


Il faut être pratiques nous en avons besoins, et pour ne plus dépendre d'eux, il faut que nous créions de l'activité chez nous afin de réoccuper l'espace.

AFENANE YIBIVEIGN a écrit:

Je viens de découvrir ce débat. Je m'excuse d'abord du long silence, on m'a volé mon ordinateur pendant que je me mariais.

Bref, je donne mon point de vu, Dans mon village, il y a un de mes frères qui n'aime pas vivre en ville. Vous imaginez que vu la concession, il ne peut y vivre seul.

L'une des maison est occupé par des travailleurs maliens et burkinabés.

Ces travailleurs réchauffent les couches(lits) des nombreuses veuves que compte le village.

Ils travaillent la terre, entretienne la concession.

Car dans mon village la majorité des vieux sont trop vieux.

Ces frères nous sont bien utile, car lorsque mon frère qui a choisit le village n'était pas là ce sont eux qui ont gardé nos terres en vie.

Les théorie sont bonnes, mais lorsqu'on veut chasser les étrangers, les autochtones surtout les veuves se plaigne, car "mone ébone a ka ayi na abo énong étam".


Il faut être pratiques nous en avons besoins, et pour ne plus dépendre d'eux, il faut que nous créions de l'activité chez nous afin de réoccuper l'espace.

C'est vrai ce que tu dis moadzang, "la nature à horreur du vide". Mais il faut faire attention à ce qu'on ne se retrouve étrangé chez nous à un moment donné

Chez moi,en pays Mbidambani, on ne les appelle pas immigrant mais plutôt ambassadeur
et il faut avouer qu'ils s'intègrent souvent très bien à l'environnement, ils parlent nos langues , ils travaillent les terres,ils s'occupent de certaines femmes qui ont ,souvent, un peu trop froid la nuit.
Quelles limites doit-on fixer?Pouvons-nous les autoriser à posséder personnellement des terrains au lieu de les travailler sous couvert des femmes chez qui ils habitent?
Après combien de temps ,d'années passées chez nous, peuvent-ils perdre leur qualité(défaut) d'immigrant et être vraiment l'un des nôtres?
Bi yeme ayè?

Alghe a écrit:

A l'heure de la mondialisation, il n'y a plus d'"étrangers". Les plus mobiles, les plus dynamiques et les plus courageux s'installent où ils peuvent et où ils veulent. Mais, chut, n'allez pas le repeter partout

Notre frère est désormais reparti sur ses chameaux en Tunisie. J'espère que ton chameau va très vite pour ne pas être considéré comme un étranger

AFENANE YIBIVEIGN a écrit:

(...)Car dans mon village la majorité des vieux sont trop vieux (...)

Ce qui est logique, bien évidemment!!

É a Evindi Mot,

Comme tes paroles coulent comme du miel frais récolté ce matin par Miédza.

Au fait où est ma sœur Minsili ? Elle va revenir au village pleurer lorsqu'elle aura appris ma mort. Maintenant que je souffre, il n'y a que Jay pour venir me laver et me préparer à manger. Par la grâce de nos ancêtres, l'éloquence de mon frère Evindi m'aidera à guérir plus vite. Que quelqu'un vienne encore me parler de condition féminine ! Ici au village lorsque quelqu'un était malade les autres venaient lui rendre visite. À cause de l'émancipation des femmes, voilà que toutes les jeunes filles en âge de procréer sont allées s'installer en ville. Je ne sais même plus qui va m'aider cette année à mettre en terre mes boutures de manioc. Condition féminine, condition féminine... On va bien voir ce que vous allez manger l'année prochaine ! Est-ce que je parle encore, n'est-ce pas que tout le monde me reproche de trop parler ici au village ?

Je vais chercher le bois pour faire du feu je reviens dans un petit moment.

kal djam, j'ai trouvé le ndan qui te correspond le mieux :

Ndzing Bikanga
ke-keke-ke
(celle qui adore les lettres)


ke-keke-ke
(Ndzing Bikanga)

kou-koukou-kou
(Ndzing Bikanga)

ké-kéké-ké
(a dang Dzing Bikanga)