Vos meilleurs souvenirs au village ou près des anciens

De temps en temps il m'arrive de me rappeler avec nostalgie de mes vacances au village près des grands-parents et l'un des souvenirs que je garde parmi la multitude qu'il ya, c'est ce sentiment d'apaisement, de bien-être devant ma grand-paternelle. A côté d'elle, c'était comme si rien ne pouvait nous arriver et a Zamba, l'image de sa cuisine, eyong bi kargjhe tobo enoang bineng, alè nge bia milang osusua na bia dzi... l'odeur de la cuisine, le feu de bois, ma grand-mère... je ne pourrai oublier ça !!!

Mina ki? Et vous, quel est ou sont ces souvenirs au village (ou près de vos aïeux), qui vous reviennent toujours avec nostalgie?

Mbolo,
J'ai également presque les même souvenirs que toi. Sauf qu'en plus, lorsque j'étais en présence des mes grand-mères maternelles, je pouvais, sans risque de représailles, en profiter pour provoquer mes grand-frères sans pour une fois recevoir la taloche que je méritais en temps normal à cause de ça. Et la cuisine, cette cuisine à l'origine de ma gourmandise: qu'est ce que je pouvais me gaver à l'intérieur! Il y avait en effet toujours des choses à grignoter. Et ce fameux lit en bambou , toujours placé dans un coin de la cuisine, c'était toujours un plaisir de s'y allonger le ventre ballonné

Ngone ye beyoghe a écrit:

Mbolo,
J'ai également presque les même souvenirs que toi. Sauf qu'en plus, lorsque j'étais en présence des mes grand-mères maternelles, je pouvais, sans risque de représailles, en profiter pour provoquer mes grand-frères sans pour une fois recevoir la taloche que je méritais en temps normal à cause de ça. Et la cuisine, cette cuisine à l'origine de ma gourmandise: qu'est ce que je pouvais me gaver à l'intérieur! Il y avait en effet toujours des choses à grignoter. Et ce fameux lit en bambou , toujours placé dans un coin de la cuisine, c'était toujours un plaisir de s'y allonger le ventre ballonné

Lol ma petite-soeur, c'est vraiment ça

vous les filles vous êtes grave.

Un souvenir de petit garçon. Au village avec mon jeune cousin Tata Gaga, nous allions souvent poser des pièges. Une variété de piège pour petits gibiers appelée Ndong ou adjéhtooong, je pense que nous avions 7 ans.

Nous avions un jour trouvé une grosse mangouste prise au piège de Gaga, elle était encore vivante. face à une bête aussi grosse, nous avions peur. Puisque j'étais le plus âgé, je pris l'initiative d'aller achever l'animal avec une machette. Et;;;; au lieu d'achever l'animaal, j'ai plutôt touché le cable qui le retenait et je l'ai sectionné en deux. la mangouste mis les pieds à terre et elle s'en alla comme elle tait parti hier. Nous mous mimes à pleurer et à nous rouler par terre. Un oncle qui était dans les environs entendit nos cris. et au lieu de nous consoler, il s'est plutôt moqué de nous. Aujourdh'ui encore, il se moque de nous.

OLLOMO ELLA mone yéndzok a écrit:

vous les filles vous êtes grave.

Un souvenir de petit garçon. Au village avec mon jeune cousin Tata Gaga, nous allions souvent poser des pièges. Une variété de piège pour petits gibiers appelée Ndong ou adjéhtooong, je pense que nous avions 7 ans.

Nous avions un jour trouvé une grosse mangouste prise au piège de Gaga, elle était encore vivante. face à une bête aussi grosse, nous avions peur. Puisque j'étais le plus âgé, je pris l'initiative d'aller achever l'animal avec une machette. Et;;;; au lieu d'achever l'animaal, j'ai plutôt touché le cable qui le retenait et je l'ai sectionné en deux. la mangouste mis les pieds à terre et elle s'en alla comme elle tait parti hier. Nous mous mimes à pleurer et à nous rouler par terre. Un oncle qui était dans les environs entendit nos cris. et au lieu de nous consoler, il s'est plutôt moqué de nous. Aujourdh'ui encore, il se moque de nous.

Lol a OLLOMO ELLA heureusement qu'elle était partie. Imagine qu'elle se serait avancé vers vous, trop d'émotion peut tuer wa ym nala ! Wa yen do ya? Que celui (ou plutôt celle) qui tout petit n'a jamais fui devant une mère poule du village en colère parce qu'on a dérangé ses poussins, et qui vient vers vous façon " je vais te montrer" lève le doigt !!!

Autre souvenir en tête de mon palmares, eyong mveng ya noang, les jeux et baignades sous la pluie avec la grand-mère qui gronde juste histoire de, mais vous laisse faire les fous avec au retour une assiettes de sa'a+ mibong (manioc) ou bibobolo Et l'odeur de la terre juste après une très légère pluie ou le fait de regarder à gauche, à droite, personne, et enlever ses chaussures pour marcher pieds nus sur la route et ressentir la douceur de la terre qq jours après une pluie, quand il n'y a plus de boue, mais pas de poussière non plus. On était plusieurs à le faire, et ça pouvait durer, ce jeu

laisse moi tranquille. je pense que si elle était venue vers nous, on aurait détalé.

un autre petit souvenir. Nous pratiquions un jeu la nuit: ENDELE. il consistait simplement à aller puiser de l'eau à la rivière sans torche ni lampe. Ceux qui restaient au village chantaient les chansons les plus effrayantes qu'ils connaissaient. C'était en fait une épreuve de courage. Ce n'ai que vers l'age de 8 ans que je suis allé jusqu'à la rivière. Avant cela, je refusais complètement de participer au jeu.

Moi mon plus grand souvenir et qui est en même temps assez dur, c'est quand accompagné de mes soeurs et cousins du village , nous sommes allés à la recherche de ces fruits en grappe qu'on appelle, chez nous, "Ingekoam".J'avais 7 ou 8ans.

Etant à l'époque, le meilleur grimpeur du groupe,je me mis donc en devoir d'aller chercher les fruits mûrs(vous savez sans doute ke l'Ingekoam non-mûr a des fruits verts et, mûrs, ces fruits jaunissent)et là sans prêter attention aux branches sèches sur mon chemin; gourmand que j'étais,je me retrouvai deux mètres plus bas.Parceque la branche s'était cassée.

Ma première réaction fut de me mettre à genoux et de dire :"A Nti tete wa bo ne me wou" tellement j'avais mal au dos, je n'arrivais plus à marcher vite, à me courber, j'ai dû me faire masser pendant près de 15 au village.

Vous-mêmes ,vous pouvez deviner toutes les moqueries dont je fus l'objet .Partout où je passais, c'était des cousins qui subitement se mettaient à genoux et implorait le Seigneur...
ça me fait encore marrer aujourd'hui.

L'autre souvenir c'est ce qui m'est arrivé toujous à 7 ou 8 ans quand je me suis goinfré de bananes à peine mûrs.J'avais vu faire ma tante paternelle et comme je n'étais pas le dernier à essayer tout ce qui était bouffe, je me suis retrouvé à manger des "Odjoé" ki étaient encore "Ikess".A tous ceux qui me disaient:"Ekiéééééééé Atan'nè tu n'as pas peur que tu auras mal au ventre?", je me fendais d'un :"Akaaaaaaaaa, me ne blindé".ceci se passait le samedi soir.
Le dimanche matin , on nous prépare tous, il faut aller à l'église, mon ventre déjà,me faisait un mal de chien.Et moi je faisais celui qui n'a rien.Arrivé à l'église plus moyen de faire bonne figure? Oh ignominie! mon ventre se dérobe sous moi(façon poétique de dire que je me suis fait dessus).Et j'entends à gauche , à droite de moi,derrière, devant des gens qui reniflent , qui se demandent ce qui subitement sent aussi mauvais.Et moi de prendre mes pieds au cou et de m'en aller à la rivière qui n'était pas très loin de là.
Malheureusement, mon manège n'a échappé à personne, donc les mêmes vacances.je me suis trouvé à deux reprises, la risée d'un village qui avait près de 40 gamins. C'était des"A Nti ,..." à gauche; des "Me ne Blindé" à droite...
Ouais le village

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

Que celui (ou plutôt celle) qui tout petit n'a jamais fui devant une mère poule du village en colère parce qu'on a dérangé ses poussins, et qui vient vers vous façon " je vais te montrer" lève le doigt !!!

Minsili one ne ya??? tout les gens qui sont dans l'aba'a là man dom djuè egne o yen ya? Tu ne sais pas que quant j'avais trois ans, il y avait une poule au village qu'on appellait la poule de Privat? Cela parce qu'elle m'avait donnée une sacrée raclée qui fit que jusqu'à l'âge adulte je ne m'amusais plus jamais avec les poussins. Et même qu'à la maison, pour m'embêter, les grands mettaient les poussins sur moi et cela déclenchait des hurlement que l'on entendait dans tout le village car pour moi, la mère poule allait encore me faire ma fête.
Il faut éviter d'évoquer de mauvais souvenir commeça aka

A emone mema dommage na a mibu mi là owulgu ki mbil ane ma, on va dire que ta grande-soeur elle a eu la chance ce jour-là de courir plus vite que cette vraiment et courir se cacher derrière le kaba de la grand-mère. me décoller de là c'était une autre histoire

Ndzié'nnam'abé a écrit:

Ma première réaction fut de me mettre à genoux et de dire :"A Nti tete wa bo ne me wou" tellement j'avais mal au dos, je n'arrivais plus à marcher vite, à me courber, j'ai dû me faire masser pendant près de 15 au village.

lol ! A Ndzié'nnam'abé ma yen foa ne mewoa me té me ga be ki fianga !

@Ollomo Ella, votre jeu-là était quand même Même à l'âge que j'ai, mot a tam me kare na me ke osué geki etam alors ne alu a tô ya, minal o minal !!! Rien qu'aller derrière la maison vers 19 heures et voir toute cette végétation derrière la concession, j'ai l'impression que mil yeux me regardent alors prendre le chemin de la rivière ! tes cousins étaient vraiment courageux d'y arriver

Pwa se wula yè Pwa se wula vim Ma petite histoire poura trouver repercution dans de nom breux sujets abordés sur divers forum ;A oyem je m'appretais a passer devant la maison d'un grand notable de la contrée quand je decidai d' aller lui presenter mes salutations . C'etait osé car ce Pere ne me connaissais pas quand bien meme avec les enfants nous eussions d'amicales relations J'etais comme guidé sachant que mon pere était comme cet autre pere du meme ayong.Il etait assi sous la verandah et me regardait venir.Arrivé à NEUF pas de lui je me suis arreté il me fit signe d'avancer ce que je fis en regardant le bout de mes chaussures A moan one emon za j'ai décliné le nom du pere .Il hocha la tete et me dit: KE n'da djuié dze gni puis il ajouta: Essua ayo we ya? je lui repondis Efoua il hocha à nouveau la tete en disant Aka! ke Efoua gna ne ngui é biene J'appris beaucoup de cette breve rencontre sur notre ayong et sur la place qu'occupait Efoua nom de mon grand pere chez les yengui

Ndzié'nnam'abé a écrit:

Oh ignominie! mon ventre se dérobe sous moi(façon poétique de dire que je me suis fait dessus).Et j'entends à gauche , à droite de moi,derrière, devant des gens qui reniflent , qui se demandent ce qui subitement sent aussi mauvais.Et moi de prendre mes pieds au cou et de m'en aller à la rivière qui n'était pas très loin de là.

oh mon frère quelle histoire!!! ! mais dis moi, lorsque tu as pris tes jambes à ton cou ce jour là, qui est resté à nettoyer l'église?mdr ou alors tu avais un "super-pantalon" ? Ils ont continué le culte malgré tout?mdr

J'avais un bon pantalon kaki que ma mère m'avait offert parceque je faisais mes 400 coups et comme je l'aimais beaucoup pendant l'année scolaire, je le portais très souvent au village pour aller à l'église, il n y a donc eu ni débordement à gauche, ni débordement à droite.Je crois avoir indisposé le monde tant que j'étais là mais après il n'est rien resté sur place.
akiaaaaaaa, je m'y vois encore:"Me Ne Blindé"

Le souvenir de ma circoncision est l’un des plus marrant de mon enfance. Cela a eu lieu un après midi pendant les vacances d’été au village, j’avais 4ans.
La circoncision chez les fang n’étant pas une grande cérémonie comme cela est le cas chez d’autres peuples tels que les Ndjebi par exemple. Tout ce qu’il faut c’est un pratiquant de la circoncision et un parent qui veut circoncire son enfant, l’enfant “égni abele ézaa nnom coup“ + quelque gros bras pour tenir le bambin et le tour est joué.
Voilà un gabonais entrain de jouer avec sa voiture en cœur de bambou fabriqué par un cousin avec comme seule habit, un slip . Et quel slip ?? certain se souviennent du slip “kangourou“, ce slip avec des élastiques au niveau de la taille et des cuisses qui serrent à vous couper la circulation du sang.
Et voilà que sans une explication, je vois ma grande sœur et mon grande frère qui viennent m’enlever de mon jeu et vont me cacher à la réserve, dans l’Engoune à moitié rempli d’arachide et quelque instant après j’entend mon oncle me chercher. Au moment où il allait découvrir ma cachette, le grand frère est venu m’enlever pour aller me cacher à la douche puis lorsque l’oncle a été sur le point d’aller regarder à la douche, le grand frère est encore venu m’enlever de la douche mais au moment de m’amener vers une autre cachette, l’oncle nous vit passer et l’interpella.
Voilà qu’on amène le pauvre enfant de maman à l’aba’a où je trouve que deux de mes compagnons de jeu y étaient déjà passé et leurs trou étaient déjà recouvert. Il ne restait qu’un trou, le mien. C’est lorsqu’on m’enlève le slip kangourou que je comprend ce qui m’arrive.
Oooh malheur ! J’en ai voulu à ce slip, tellement il s’est fait enlever de ma taille très facilement à mon gout et pout tout pleur, je disais que je ne mettrais plus jamais ce slip.
On m’immobilise sur le trou devant l’aba’a et on me demande d’interpeller notre ancêtre, en tant Eba’a, il fallait que j’interpelle Abia Ebo’o (prononcé abiè ebo’o) pour me donner du courage. Oui c’est ça du courage ! devant un type avec des ongles d’une taille… sur chaque pousse et qui mâche je ne sais quoi.
J’ai cru mourir au 1er coup de lame, mais ce n’était rien comparé au moment où le bon monsieur cracha ce qu’il était entrain de mâcher ; un mélange d’abéé (cola), de ndonk et je ne sais quoi. Et moi de pleurer Abia bo’ooooo oyooyoooo, abia bo’ooo oooyooyo et mayi kia bera bwoate kaleçon te (je ne vais plus mettre ce slip).
Puis s’en est suivit les éternels bain “étök“ et la robe de la grande sœur ou le pagne de maman. Ce fut dur mais au moins j’étais enfin un Homme, un vrai des vrai et je ne beule plus ezaa nnom coup

Aujourd’hui encore je me demande encore ce que j’avais voulu que mon slip kangourou fasse ce jour là ! Akièè möon aaan !
Abora!

Bonjour Mon frère
Je me présente MONE YE NKOK de l'Estuaire. A te lire , je me suis rappelé
de ce jour. Ce fut un passage drole maitenant que j'en pense.
Contrairement à toi, je jouais avec mon neveu de meme géneration
que moi(3ans).ET nous décidames de prolonger nos jeux jusqu'a chez ma tante à un kilomètre de chez moi . Hors, c'est labas qu'ils nous attendaient.
Tout compte fait , après je suis devenu un homme . Mame ye si.

Eééh assia les garçons, ba kare dzo na fame enga wu amos enga biali.
Mais au fait, comment dit-on circoncision en fang? C'est akélé non? Nde ma sili na y aurait-il un rapport avec le sens de akélé (suspendre)?

emone mema a écrit:

........... Puis s’en est suivit les éternels bain “étök“ et la robe de la grande sœur ou le pagne de maman. Ce fut dur mais au moins j’étais enfin un Homme, un vrai des vrai et je ne beule plus ezaa nnom coup ........!

Encore heureux que tu ne sois pas passé par "l'épreuve" des canards et des poules!!! Je t'explique: A une certaine époque, presque toutes les cours des villages étaient ... des basse-cours. Où grouillaient poules, canards et autres animaux domestiques laissés en liberté. Les canards, particulièrement, aimaient s'attaquer à toute chair fraîche laissée à découvert.
Fallait donc bien protéger son "petit oiseau"... sinon...que de sang, et de pleurs après le coup de bec!!!!

abomo ngono a écrit:

Eééh assia les garçons, ba kare dzo na fame enga wu amos enga biali.
Mais au fait, comment dit-on circoncision en fang? C'est akélé non? Nde ma sili na y aurait-il un rapport avec le sens de akélé (suspendre)?

Je ne saurais donner une réponse nette. Je sais seulement que le ntoumou parle de A KIK = couper (même mot que pour égorger, trancher, délimiter...)

A emone mema tu m'a fait crouler de rire, veda assia même si c'est en retard

Lol moi-aussi j'aimerai savoir savoir ce que tu aurais voulu que ton pauvre slip kangourou fasse, qu'il te colle à la peau? Sinon, ton grand et ta grande, be soalghi wa asu dzé, pquoi cherchaient-ils à te cacher? C'était inclu dans la procédure ou alors c'était pour t'éviter la souffrance? En tout cas

MONE YE NKOK a écrit:

Bonjour Mon frère
Je me présente MONE YE NKOK de l'Estuaire. A te lire , je me suis rappelé
de ce jour. Ce fut un passage drole maitenant que j'en pense.
Contrairement à toi, je jouais avec mon neveu de meme géneration
que moi(3ans).ET nous décidames de prolonger nos jeux jusqu'a chez ma tante à un kilomètre de chez moi . Hors, c'est labas qu'ils nous attendaient.
Tout compte fait , après je suis devenu un homme . Mame ye si.

Comme quoi a ndom dzam, quand le destin t'appelle, osiki dzam bô bolo nfe, pas moyen d'y échapper on y va même tout seul !

Ma soeur Minsili, mes grands voulaient me préserver des souffrances. Il fallait voir, le jour que ma mère vint nous rendre visite au village 3 jours plutards, elle avait un mélange de joie (car son petit garçon était désormais un vrai fam) et de tristesse (à chaque fois qu'il fallait changer le pensement, elle pleurait avec moi).

miéhdzâ a écrit:

Encore heureux que tu ne sois pas passé par "l'épreuve" des canards et des poules!!! Je t'explique: A une certaine époque, presque toutes les cours des villages étaient ... des basse-cours. Où grouillaient poules, canards et autres animaux domestiques laissés en liberté. Les canards, particulièrement, aimaient s'attaquer à toute chair fraîche laissée à découvert.
Fallait donc bien protéger son "petit oiseau"... sinon...que de sang, et de pleurs après le coup de bec!!!!

A miéhdzâ, là tu réveilles un souvenir très douleureux. Comme tu le dis, les animaux domestique vivaient/vivent librement dans nos village. Et lorsqu'une canne a ses cannetons, ils restent dans la maison jusqu'à l'âge adulte.
Voilà un gabonais entrain de manger par terre comme tous les bambins; sans souci, j'écarte mes jambes sans ndzamane bitope comme les fammes. La bouffe était tellement bonne que je ne vit pas deux cannetons s'introduir entre mes jambes devinez la suite....
aïïhh j'ai encore mal à force d'en parler.

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

Autre souvenir en tête de mon palmares, eyong mveng ya noang, les jeux et baignades sous la pluie avec la grand-mère qui gronde juste histoire de, mais vous laisse faire les fous avec au retour une assiettes de sa'a+ mibong (manioc) ou bibobolo :miam: Et l'odeur de la terre juste après une très légère pluie :

Cette odeur là c'est vraiment le parfum de mon enfance