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 A qui revient la femme après la mort de son mari?

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Minsili mi Ngoan Ewondo
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Ngone Essikoma
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Ngone Essikoma

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MessageSujet: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 1:32

mbolani!

J'aimerais savoir si de nos jours, les femmes que nous sommes peuvent encore accepter d'épouser après le décès d'un mari, l'un des petits frères, grands frères, cousins, oncles du défunt mari, comme la coutume fang le voulait (la femme étant considérée comme un bien).

Comment les hommes d'aujourd'hui prennent ce problème (dire qu'une femme devrait épouser un parent à son défunt mari)?

Sont-ils pour ou contre?

Peuvent-ils encore le faire aujourd'hui? malgré l'émancipation de la femme?

Kééééééé ba ndzo na minega ane "un bien"

A bo bedzang ma kume yi yeme gue mi ne ndo bera yeme é zodi.

Me ligha mina
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Evindi Mot

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 17:25

la femme n'est pas un objet. la femme n'est pas une marchandise. la femme n'est pas mentalement irresponsable au point que d'autres décident de son destin.

un être humain ne peut être la propriété d'un autre être humain. nous qui avons subi l'esclavage pendant des millénaires (arabes, européens) devrions être les premiers à le comprendre et à le mettre en pratique.

la femme est un être humain adulte et responsable, qui doit décider de son destin comme tout être humain adulte et responsable. il faut cesser d'infantiliser la femme. les femmes elles-mêmes doivent apprendre à dire stop ! la justice et par voie de conséquence à l'injustice sont des points auxquels je suis particulièrement sensible. il faut cesser de décider à la place de la femme. contrairement à ce que certains livres de certaines cultures professent, mininga est bien l'aînée de fam, pas l'inverse.

farao
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Alghe

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 17:50

Respecter la coutume et les traditions de son groupe ethnique, c'est bien car elles font partie de l'identité du groupe. Mais il ne faut pas respecter la coutume et les traditions au point d'ignorer que le Monde évolue, la Société évolue...

Je pense donc que cette pratique qui consistait à léguer la femme d'un hommer décédé, au même titre que ses biens, est aujourd'hui dépassée, anachronique, et je constate avec plaisir qu'elle tend à disparaitre.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 19:36

Akié mes frères ?

Est-ce par ignorance de nos coutumes ou par fantaisie que vous affirmez qu'on léguait la femme au même titre qu'un bien ?

Citation :
Je pense donc que cette pratique qui consistait à léguer la femme d'un homme décédé, au même titre que ses biens, est aujourd'hui dépassée, anachronique, et je constate avec plaisir qu'elle tend à disparaitre.

Ne vous en déplaise, la femme n'a jamais et je dis bien jamais été chosifiée dans la société fang. La femme était la source de la fortune de notre société. Elle élevait le statut de l'homme au rang de responsable. Un célibataire adulte n'avait droit à aucune forme de considération car il ne pouvait pas justifier son existence sur terre (devenir légalement l'ancêtre de quelqu'un). Hors pour devenir légalement parent pour un homme, il fallait être marié. La femme est celle qui travaillait au champ. C'est également elle qui portait la vie. à quoi reconnaissait-on un homme riche dans la société fang ? On le reconnaissait au nombre de ses femmes, de ses enfants, de ses champs dont la vente de la récolte lui permettait d'acheter les bêtes qui lui donnait un important cheptel. Comment imaginer alors que cette femme soit chosifiée comme vous le déclarez ? C'est une mauvaise interprétation des faits de votre part.

Contrairement à la société occidentale dans laquelle la mort dissout le mariage, dans notre société, on était marié à vie. La mort d'un partenaire ne rendait pas l'autre libre. En se mariant, une femme devenait membre de la famille de son mari. Lorsque celle-ci n'avait plus de mari, un conseil de famille se réunissait afin de recenser les candidats potentiels à la succession. La femme choisissait donc le protecteur qu'il lui fallait. Il ne faut pas oublier que la femme Fang tout comme la femme Bantou est une femme sous tutelle. Enfant, est sous la tutelle de son père (La fille de...). Elle passe sans transition de cette tutelle à une autre, celle de son époux (La femme de...), plus tard, elle devient la mère de... la veuve de .., etc. En cas de répudiation (C’était des cas extrêmement rares qui pouvaient d'ailleurs entrainer des guerres), la femme redevenait la fille de... ou la sœur de... si son père était décédé. Dans notre société, on ne concevait pas de femme sans tutelle. Le fait de lui trouver un mari lui donnait la protection d'un homme qui allait se lever pour la défendre en cas de conflit. Cela lui permettait également de continuer à concevoir des enfants qui seraient légitimés par leur groupe d'appartenance. Ainsi, ils pourraient hériter de la terre. Le remariage permettait également à la femme d'avoir un partenaire de travail qui irait pour elle dans la brousse couper les arbres d'un lopin de terre pour en faire une surfaire qu'on peut ensemencer. Une femme non mariée n'avait pas droit au respect. C'est pour continuer à honorer cette personne qui est partie de son village natal pour venir enrichir par sa présence celui de son mari qu'on s'assurait de lui permettre de continuer à fonctionner dignement dans cet endroit après la mort de ce dernier. On parle bien de donner de la dignité et de la légitimité ici et non de chosifier.

Chers frères et sœurs, lorsque nous analysons nos traditions, de grâce, il ne faut jamais oublier de placer les choses dans leur contexte originel.

Éh A Otoughang si émana biè wou ntouk !
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 20:13

je suis d'accord avec la sœur RAM; faut-il vous rappeler que la coutume fang comme dans la plus part des coutumes de peuples d'Afrique, le mariage est une affaire de clan et de famille.A partir de là, on peut comprendre qu'une fois mariée, la femme appartient désormais à la famille, au village et au clan de son mari (pas comme une chose ou une marchandise bien entendu).
Le mariage conférait un statu dans nos sociétés, il n'est pas rare de voir un homme être le bouffon de service dans le village. Je me souvient d'un gars qu'on disait toujours comme insulte E bot adzi ateum ateum aa kobo ki aboreté "celui qui mange par surprise ne parle pas devant les gens" (l'homme n'étant pas censé préparé, il mange par la grâce d'une bonne femme). Si un homme pouvait subir de tel humiliation, imaginez une femme sans époux. N'importe qui peut dire d'elle ce qu'il veut sans craindre quoi que ce soit. Alors je pense que le remariage consistait aussi à protéger ces femmes.
Bien sûre certains diront que dans plusieurs cas,elles étaient forcée d'épouser des gens choisi par la famille du défunt mari et non par elle même, là c'est un autre débat!
Akiba!
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Evindi Mot

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 20:22

a kal djam ma wok wo mvoe, ve ma yina me sili :

yé minga a mbe na a kobe a mvom befam be mbe ? ye minga a mbe na atzik medjo ? yé minga a mbe na a luk mot a yi ? ye minga a mbe na a ve mone éyolé ? la femme donnait-elle un nom à son enfant ou c'est l'homme qui le faisait ? la femme épousait-elle l'homme de son choix ? l'homme tranchait-elle des palabres dans la société ? Avait-elle le droit de parler en présence des hommes ? n'idéalisons rien. la femme n'était pas victime de brimades ? c'est presque un scoop.

j'ai entendu un oncle maternel me relater comment il était traumatisé de voir ces manifestations de brimades, violences, mutilations infligées autrefois à nos mères lorsqu'il était adolescent. j'ai des témoignages dans ce sens venant de diverses sources. je pense que c'est le cas pour la plupart d'entre les bobedjang et les bobekal du forum. je ne sais même pas s'il faudrait parler de la chose au passé, ces mauvais traitements sont toujours d'actualité.

"pour devenir un homme il fallait être marié", "la femme travaillait au champ", "la femme portait la vie", oui même ce sont là des aspects essentiellement utilitaires.


farao


Dernière édition par Evindi Mot le Ven 11 Juil - 19:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyMer 9 Juil - 20:42

Si cette pratique mise dans son contexte avait certainement sa justification, cela me parait desuet et obsolete dans le monde qui est aujourd'hui le notre.

Qu'on le veuille ou non, le fameux village planétaire avance et avec lui un changement certain dans le statut de la femme, du mariage etc.
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Minsili mi Ngoan Ewondo

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 1:27

Lol a Evindi Mot et Radio Assok Medzeng, je suis d'accord et pas d'accord avec l'un et l'autre lol!

Ane wa dzo Evindi Mot, il ne faut pas non plus idéaliser le statut de la femme Fang, Mère de tous... mais dans la réalité, même si on lui reconnaissait bien ce rôle, les témoignages qui nous reviennent font tout de même état de comportements que tu relates. On va peut-être rétorquer que dans ce contexte cela se justifiait, encore qu'on n'y était pas, pour savoir si ces femmes obligées de se conformer à certaines exigences sociales le faisaient la fleur à la bouche scratch

Si je suis d'accord avec ma soeur que de prime abord parler de chosification ou de femme-bien semble ne pas prendre en considération le contexte originel, en même temps, l'argumentaire sur le fait que la femme était un être sous-tutelle, pour moi justement ne légitime pas ces comportements, au contraire ! Sous-tutelle voulant dire que finalement, malgré qq initiatives ou champs d'action qu'on lui laissait, elle demeurait bien la femme de et dont se devait de suivre ce qu'on estimait mieux pour elle... quoique, a priori tout n'était pas si figé. Dans un des livres de laburthe, il ya un personnage féminin justement qui vit en dehors du village, pas mariée, une sorte d'amazone libre, et d'après ce qui est écrit, quoiqu'extrêment minoritaires, ce genre-là aurait aussi existé et aurait été toléré par la collectivité d'ailleurs, même si au demeurant, elles étaient regardées avec mépris par... les autres femmes mariées What a Face
A un moment de mes lectures sur les Beti e me suis posée la question de savoir si cette christianisation puissance 10000 qui nous emporté telle une vague ne tenait pas aussi du fait que les femmes, (vues comme garantes de la préservation et passage de relais de certaines traditions/cultures), auraient été nombreuses à regarder d'un oeil interessé (pour ne pas dire séduit), la "liberté" que leur faisait miroiter la "civilisation" des nouveaux venus. par exemple, née et grandit dans un milieu où amourreuse ou pas, son destin sentimental semblait déjà tracé, je comprendrai tout à fait que certaines, en entendant parler de cette ereligion où Dieu n'autorisait qu'une femme à l'homme, aient eu les oreilles grandes ouvertes lol! bref, ce ne sont que des conjonctures de ma part, mais que pensez-vous de cette hypothèse? confused

Du coup ça m'inspire une reflexion générale sur la tradition, qui devrait rester dynamique. A force de figer les choses, de supposer que dans la tradition c'était comme ça et doit le demeurer et ça qq soit le domaine, le risque serait qu'un culture extérieure, qui propose autre chose (pas nécessairement meilleure mais autre chose), trouve rapidement un terreau amu déjà au départ, ceux qui avaient l'impression d'être dans un carcan, n'hésiteront pas à suivre la nouvelle voie qu se présente à eux. En somme, la tradition n'étant en rien figé dans le temps, accepter aussi que les générations qui la vivent peuvent enlever là, rajouter ici, conserver tel aspect... Un bel exemple est justement celui des enfants nés hors mariage, au vu des changements de la société, on cotinue d'aborder le sujet sous le seul primse de ce qui se passait avant, ou on essaye de faire au mieux des nouveaux cas de figure... Bref, avant que par la force des choses on ne soit obligé de voir nos traditions partir en sucette, parfois, en fonction du contexte, devancer ces changements peut être utile. Smile
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Minsili mi Ngoan Ewondo

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 1:38

Ngone Essikoma a écrit:
mbolani!

J'aimerais savoir si de nos jours, les femmes que nous sommes peuvent encore accepter d'épouser après le décès d'un mari, l'un des petits frères, grands frères, cousins, oncles du défunt mari, comme la coutume fang le voulait (la femme étant considérée comme un bien).

Comment les hommes d'aujourd'hui prennent ce problème (dire qu'une femme devrait épouser un parent à son défunt mari)?

Sont-ils pour ou contre?

Peuvent-ils encore le faire aujourd'hui? malgré l'émancipation de la femme?

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Me ligha mina

Pour répondre directement à la question, selon moi, au jour d'aujourd'hui, pour une majorité de nos générations, la question ne se pose plus comme dans le passé Smile Pour ce que je vois et ai toujours vu, les frères du défunt seront là pour donner un coup de pouce maérielle s'ils peuvent, mais anoang mininga et afuri gnè a nda, jamais vu pcq pour les gens le contexte ne le justifie plus simplement... à moins que Eding s'invite au rendez-vous mais bon là aux interessés de gérer lol!

Sinon, je suis aussi d'avis que poser cette question en mélangeant ce qui se passait avant (et qui avait sa justification, qu'on l'accepte ou pas) et le contexte actuel (marque par la fameuse émancipation féminine), notre sang risque de ne faire qu'un tour en trouvant cette pratique tellement rétrograde or je le redis, qu'on soit d'accord ou pas, ceux qui la pratiquaient à une époque X, avaient leurs raisons qui devraient aussi être respectées, et donc ne pas nécessairement jeter un regard affraid affraid affraid sur ça. Aujourd'hui pour moi, les raisons qui justifiaient cette pratique ne sont plus voir très evanescentes, donc alug ndom nnom woé en cas de décès, teghe lol!
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 6:52

Vos réactions me font plaisir car, nous avons pu recentrer le débat.

La violence faite aux femmes existait dans toutes les sociétés et continue d'exister aujourd'hui. Il n'y a pas de société parfaite. Dans le passé, les mariages étaient arrangés chez les fangs. De nos jours, la plupart des jeunes choisissent leurs partenaires (parfois il y en a beaucoup). Notre société comme bien d'autres est en mutation. Je ne pense pas à priori être plus heureuse que ma grand-mère par le simple fait d'avoir choisi mon époux. Lorsque deux partenaires s'investissent dans leur couple et regardent dans la même direction, il ya de fortes chances que les choses marchent comme ils le désirent.

En parlant d'évolution et de liberté, en quoi toutes ces femmes qui font de la prostitution déguisée en sortant avec des hommes mariées qu’elles n’aiment pas rien que pour leur argent sont-elles libres et dignes ? Où est-ce que cette prétendue liberté a amené nos pays et nos concitoyens ? Il n'y a presque rien d'acquis au mérite chez-nous. C'est le clientélisme, la mendicité et la prostitution des hommes et des femmes qui mènent au sommet de la pyramide. Si nous nous mettons à décortiquer ce qui n'était pas bon dans les temps anciens et ce qui n'est pas bon pour nous aujourd'hui, je vous assure que nous serions plus horrifiés par ce qui se passe autour de nous aujourd'hui.

Dans le passé, les choses avaient le mérite d'être claires. De nos jours, c'est la sournoiserie et la violence psychologique qui l'emportent. L'homme fang est-il véritablement libre aujourd'hui ? En quoi consiste cette liberté lorsqu'on est obligé d'enterrer tous ceux qui meurent dans nos villages et dans les villes (Les êtres aimés et les détestés) au point de ne plus être capable de donner à manger aux vivants ? En quoi consiste la liberté de la jeune fille lycéenne et mère monoparentale qui doit en plus prendre soins de ses parents restés au village ? En quoi consiste la liberté de celui qui après avoir quitté le pays pour tenter sa chance à l'étranger reçoit de façons incessante des demandes de western-union qui lui enlèvent toute qualité de vie ?

L’être humain est un animal politique et un être social avant tout. Ses actes ne se justifient qu'à l'intérieur d'un contexte social déterminé. La vie était ce qu'elle était autrefois. Celle d'aujourd'hui est différente et a également ses bons et ses moins bons côtés.

Pour vous piquer jusqu’au sang, je vous dirai qu’en tant que femme, je me sens moins bien respectée aujourd’hui que certaines de ces femmes sous tutelle. J’ai volontairement choisi de vivre à l’étranger pour ne pas avoir à baisser ma culotte contre tel ou tel service demandé.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 10:15

Ngone Essikoma a écrit:
mbolani!

J'aimerais savoir si de nos jours, les femmes que nous sommes peuvent encore accepter d'épouser après le décès d'un mari, l'un des petits frères, grands frères, cousins, oncles du défunt mari, comme la coutume fang le voulait (la femme étant considérée comme un bien).

Comment les hommes d'aujourd'hui prennent ce problème (dire qu'une femme devrait épouser un parent à son défunt mari)?

Sont-ils pour ou contre?

Peuvent-ils encore le faire aujourd'hui? malgré l'émancipation de la femme?

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Me ligha mina


Le sujet, à ce qui semble, est déjà très passionné.
Je veux défendre l'idée que dans le droit coutumier que je connais, la Femme est un Bien.
Avant d'y venir, je voudrais exposer quelques observations.
Je remarques que les mêmes qui ont défendu la dot sur un autre topic semblent allez en contradiction avec leur argumentation. Ceux qui soutiennent que l'on devrait verser la dot pour épouser une femme mettent pas en avant que cette coutume est anachronique, obsolete et autres adjectifs qui ont pu être noté ici et là. Pour ce qui est du Gabon, la dot a été interdite par le président Léon Mba en 1963, et cela n'a pas été enlevé du code civil gabonais. Ce qui veut dire qu'aujourd'hui un prétendant peut poursuivre en justice ses beaux-parents parce qu'on lui aura demandé une dot. Je consens que certains reconnaissent la coutume aux gré de leurs intérêts. Il y a là, comme on pourrait s'en douter, un problème de cohérence. Ou on est dans la mondialisation comme le note certains et nous abandonnons la dot où nous sommes dans la coutumes.
Moi, je soutiens que si, on m'applique la dot, j'applique ce qui va avec.
On sait bien que le droit coutumier fang fait de la femme un bien; e qui ne signifie pas qu'il ny avait pas d'exception. Il est vrai que certaines femmes réfusaient d'épouser, après le décès de leurs maris, le fils ainé, le frere cadet, le cousin de celui ci. Dans cette situation, la famille de la femme remboursait la dot et elle recouvrait sa liberté. Il faut bien dire que les femmes agées du mari, en général, n'était reprises pas le nouveau mari.

La était bel et bien un BIEN, au sens juridique, c'est-à-dire qui s'hérite au même titre que les enfants, les maisons, le bétail et autres "BIOME". Le droit de succession fang est sur ce point clair: la femme se lègue aux ayant-droits.
Alors la question si aujourd'hui cette coutume peut toujours s'appliquer ?
Je dis que cela dépendra du rapport de force du pouvoir des uns et des autres. Comme pour la polygamie, la dot, nous entrons dans la modernité avec nos intérêts. Je pense que si la femme refuse d'être un bien, refuse la polygamie qu'elle refuse aussi la dot et tout sera clair.
Qui aime le chien doit aimer ses puces !
Arretons de sélectionner, je dirais même, sectionner la coutume: elle est un tout cohérent qi se tient.
Je garde quelques arguments dans ma gibecière.
A Kobe Ngue't
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 16:47

Si je te comprends bien mon frère Nguema Mba, pour toi la femme et les enfants sont des biens. Si je pousse ton raisonnement plus loin, l'homme qui est obligé d'hériter est lui aussi un bien qui appartient à la famille. Dès cet instant, si nous sommes tous des biens où est donc le problème ? D'après toi, le problème c'est la structure familiale qu'il ne nous reste plus qu'à briser si nous n'aimons pas les puces du chien ? Mais, si nous brisons la famille qui est le cadre détenteur de nos émotions et le rempart derrière lequel nous nous abritons des soubresauts de la vie, as-tu une seule idée de la situation de crise dans laquelle sera plongée notre société ? De grâce, personne ne jettera le bébé avec l'eau du bain ici.

J'ai mal au cœur lorsque j'entends des jeunes mal interpréter nos coutumes. La dot n'a jamais été mise en place pour enrichir les familles ni pour chosifier la femme. J'ai hâte que la radio monefang sois mise en place pour que j'y fasse de l'éducation populaire.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 18:36

Mbolani!

Mondzang Radio Assok Medzeng! "comment tu peux parler d'ignorance ou de fantaisie de nos coutumes" et affirmer que la femme n'a jamais été un "BIEN", je ne sais pas sur quoi tu te bases pour affirmer des idées pareille.Mais moi je te le dis Mondzang, la femme était considérée et mm encore dans certaines régions comme un "Bien".

Je t'invite à lire l' ESSAI DE DROIT COUTUMIER PANHOUIN de Léon Mba publié en 1938.tu m'en donneras des nouvelles. dans cet Essai, il ne s'agit pas d'un jeune qui interprète notre coutume, mais un ancien.

Cependant, de nos jours les données ont changées avec la modernisation et l'émancipation de la femme.

N'empêche que dans certaines régions celà n'a toujours pas changé, elle reste considérée comme un "BIEN", d'où la lutte pour la totale émancipation de la femme (aider nos soeurs qui sont dans les vilages à sortir de l'emprise de l'homme).

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 19:03

Evindi Mot a écrit:
amon avis la dot a sa raison d'être. elle a + une valeur symbolique de cadeaux remis à la belle-famille de la mariée en remerciement pour la peine, l'éducation et tous les soins prodigués à la mariée.


modjang NGUEMA MBA EVIVI, si tu as lu ceci tu pourras difficilement penser que je me renie dans la position qui est la mienne sur ce topic, à moins que pour toi la dot se traduise pour la femme par : "je t'ai achetée, tu es ma chose, tu dois tout subir et la boucler". la dot comme remerciement pour l'attention apportée à la mariée depuis qu'elle est enfant ne signifie en rien que la mariée doive devenir la propriété du mari et de sa famille. voilà mon verbe sur cette histoire. il n'y a pas de contradiction.

ta réflexion néanmoins m'amène à évoluer dans ma position : la dot est avant tout symbolique je le répète, cependant non indispensable, surtout au vu de la manière dont les choses vont toujours + en c*%#lles. si la dot s'avère définitivement être synonyme de domesticité pour la femme, de servitude pour la femme, de maltraitance, alors le vieux Mba ton homonyme a eu raison de l'abolir purement et simplement.

une autre alternative serait d'instaurer une dot à double sens : la famille de l'homme verse une dot à celle de la femme et la famille de la femme verse une dot à celle de l'homme, comme-ça quand l'homme commencera à péter les plombs et à faire ch*er sa pauvre femme elle le lui rappelera et il se fera tout petit :

-minga : "bulane ma moni wom, ma ke ya'ane abui asu wo" A qui revient la femme après la mort de son mari? Okok

je sais d'avance tout l'enthousiasme et l'adhésion spontanée que cette proposition suscite chez toi affraid confused affraid confused affraid confused

farao
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 20:05

A modzang Evindi, loin de moi l'idée de penser que la femme est une propriété ou une chose. J'ai simplement essayé de comprendre le Droit de Succession Coutumier Fang tel que je l'ai observé lors des décès de mes oncles, des chefs de famille comment étaient traités les femmes. Je ne suis pas là pour juger en bien ou en mal mais simplement pour constater qu'après le décès d'un mari on demandait à son épouse si elle acceptait d'épouser l'ayant-droit désigné après le conseil de famille.
Très sincèrement, je ne suis pas un Anti-dot ou un Anti-Coutume, je voudrais simplement attirer l'attention des frères et soeurs sur la volonté de béatifier ou de blanchir nos pratiques. Dire que les femmes en général, et ce de par le monde avaient une condition de domination, ne veut pas dire que certaines n'y échappaient pas. Il y'avait de grandes femmes, nobles et dignes mais que cela ne doit pas masquer la question des libertés des femmes. Certaines, ayant acquis un respect, pouvaient se faire initier au Byeri, ou pouvaient prendre la parole devant les hommes, mais il ne reste pas moins vrai de reconnaitre que la femme était dominer. Je ne dis pas non plus qu'au quotidien la femme était une chose: je dis qu'au moment de la succession d'un mari, le conseil décidait de qui allait hériter (avec son consentement) des enfants, des femmes et des autres Biomes. Si le dire c'est ignorer la coutume, je l'admet. En revanche, je reconnais bien volontier que le mariage était une Institution qui remplissait des fonctions de lien social.
Alors, pour ce qui est de la dot, il ne vous a pas échappé que le but de la dot c'est la compensation matrimoniale. Et comme tel, la dot n'a jamais été que symbolique. Le dire n'affirme pas que la dot ait été créer pour s'enrichir. Ne pas reconnaitre que dans notre histoire il y avait des injustices sociales, c'est faire preuve de mauvaise foi. Car, tout n'était pas blanc dans les coutumes de nos pères. Le plus important est d'améliorer la conditions des enfants et des femmes.
On peut discuter de ces choses entre frères et soeurs et ne pas les voir de la même façon, mais delà à dire "J'ai mal au cœur lorsque j'entends des jeunes mal interpréter nos coutumes", il y a un pas.
Je vois vois que ma soeur est accrochée à l'oralité, elle réclamme la radio.


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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 21:44

Ngone Essikoma a écrit:


N'empêche que dans certaines régions celà n'a toujours pas changé, elle reste considérée comme un "BIEN", d'où la lutte pour la totale émancipation de la femme (aider nos soeurs qui sont dans les vilages à sortir de l'emprise de l'homme).

Me ligha mina

Akié à ce point ma soeur? Jstement, au risque de passer pour top modérée, je suis de celles qui pensent que dans cette quête (légitime), essayons de faire des hommes en face nos alliés et non se placer en posture de combat en voyant dans le terme émancipation la solution totale aux problèmes de la femme. C'est juste mon avis.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyJeu 10 Juil - 21:48

Evindi Mot a écrit:
Evindi Mot a écrit:
amon avis la dot a sa raison d'être. elle a + une valeur symbolique de cadeaux remis à la belle-famille de la mariée en remerciement pour la peine, l'éducation et tous les soins prodigués à la mariée.


modjang NGUEMA MBA EVIVI, si tu as lu ceci tu pourras difficilement penser que je me renie dans la position qui est la mienne sur ce topic, à moins que pour toi la dot se traduise pour la femme par : "je t'ai achetée, tu es ma chose, tu dois tout subir et la boucler". la dot comme remerciement pour l'attention apportée à la mariée depuis qu'elle est enfant ne signifie en rien que la mariée doive devenir la propriété du mari et de sa famille. voilà mon verbe sur cette histoire. il n'y a pas de contradiction.

ta réflexion néanmoins m'amène à évoluer dans ma position : la dot est avant tout symbolique je le répète, cependant non indispensable, surtout au vu de la manière dont les choses vont toujours + en c*%#lles. si la dot s'avère définitivement être synonyme de domesticité pour la femme, de servitude pour la femme, de maltraitance, alors le vieux Mba ton homonyme a eu raison de l'abolir purement et simplement.

une autre alternative serait d'instaurer une dot à double sens : la famille de l'homme verse une dot à celle de la femme et la famille de la femme verse une dot à celle de l'homme, comme-ça quand l'homme commencera à péter les plombs et à faire ch*er sa pauvre femme elle le lui rappelera et il se fera tout petit :

-minga : "bulane ma moni wom, ma ke ya'ane abui asu wo" A qui revient la femme après la mort de son mari? Okok

je sais d'avance tout l'enthousiasme et l'adhésion spontanée que cette proposition suscite chez toi affraid confused affraid confused affraid confused

farao

A mbot oooo doucement a evindi mot doter qui ???????? lol!
Sinon, je suis moi du camp des farouches défendeurs de la dot A qui revient la femme après la mort de son mari? 502932 et les dérives existantes de part et d'autres ne me feront pas la considérer comme Suspect Doit-on supprimer qq chose simplement pcq'une partie a oublié le sens premier de cette chose?
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 2:18

En réponse à la question de la dot qui pour certains était purement symbolique, je viens vous dire que cette affirmation vient des élucubrations des détracteurs de la dot. Déjà dans les années 1800, pour se marier, un jeune fang devait donner une peau de panthère, des lourds colliers en cuivre, des bracelets en métal, des moutons, des poules et d’autres biens. Tout cela ne servait pas qu’à remercier la famille de la femme pour les bons et loyaux services rendus. En fait, dans nos sociétés agraires, il n’y avait ni richesse ni force que d’homme comme l’a dit l’économiste Jean Baudin parlant de la société européenne de l’ère post- industrielle. Parce que la famille de la femme perdait un de ses membres qui allait en mariage, il fallait absolument la remplacer sinon sa famille allait s’appauvrir. On prenait donc ces biens pour les transmettre dans une autre famille pour épouser une femme à un des frères de celle qui était partie. Ainsi, cette nouvelle femme venait faire des enfants, travailler dans les champs et contribuer à la prospérité collective du village.

Lorsque les jeunes déclarent à qui veut l’entendre que la dot était purement symbolique, a-ton une idée dans une économie basée sur le troc de la valeur des colliers de cuivre ? N’importe qui pouvait-il rentrer dans la forêt et tuer une panthère ? Mon arrière grand-mère qui est morte à environ 105 ans nous a parlé du mariage et des récits qu’elle en a eus dans son enfance. Il fallait un village entier pour cotiser et avoir une dote qui a de l’allure. Dans le Woleu Ntem d’où je suis originaire, ça prenait plusieurs saisons de troc et d’économies pour rassembler la dot. Ceux qui se plaignent aujourd’hui en disant que dans le passé c’était plus facile me donnent envi de pouffer de rire. Se marier n’a jamais été une affaire facile. D’oû pensez-vous que viens l’expression le mariage n’est pas l’union de deux individus mais de deux familles ? Pensez-vous qu’on parle de l’union de deux familles seulement parce que les gens doivent faire connaissance ? On dit union de deux familles parce que lorsqu’il ya mariage, chaque famille contribue à l’essor économique et social de l’autre. La dot qui scelle l’union de deux partenaires marque également le début d’une alliance entre les deux familles et une longue période d’échanges.

Avis à ceux qui pensent qu’en donnant la dot ils achètent leur femme, il faut qu’ils réfléchissent sérieusement sur le sens qu’ils donnent au mariage. Il faut qu’ils aillent se faire psychanalyser pour comprendre l’origine de leur violence. Ce sont des déséquilibrés qui ont besoin de l’aide d’un psychiatre, d’un psychologue… ce ne sont pas les professionnel s qui manquent.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 11:22

Radio Assok Medzeng a écrit:
En réponse à la question de la dot qui pour certains était purement symbolique, je viens vous dire que cette affirmation vient des élucubrations des détracteurs de la dot. Déjà dans les années 1800, pour se marier, un jeune fang devait donner une peau de panthère, des lourds colliers en cuivre, des bracelets en métal, des moutons, des poules et d’autres biens. Tout cela ne servait pas qu’à remercier la famille de la femme pour les bons et loyaux services rendus. En fait, dans nos sociétés agraires, il n’y avait ni richesse ni force que d’homme comme l’a dit l’économiste Jean Baudin parlant de la société européenne de l’ère post- industrielle. Parce que la famille de la femme perdait un de ses membres qui allait en mariage, il fallait absolument la remplacer sinon sa famille allait s’appauvrir. On prenait donc ces biens pour les transmettre dans une autre famille pour épouser une femme à un des frères de celle qui était partie. Ainsi, cette nouvelle femme venait faire des enfants, travailler dans les champs et contribuer à la prospérité collective du village.

Lorsque les jeunes déclarent à qui veut l’entendre que la dot était purement symbolique, a-ton une idée dans une économie basée sur le troc de la valeur des colliers de cuivre ? N’importe qui pouvait-il rentrer dans la forêt et tuer une panthère ? Mon arrière grand-mère qui est morte à environ 105 ans nous a parlé du mariage et des récits qu’elle en a eus dans son enfance. Il fallait un village entier pour cotiser et avoir une dote qui a de l’allure. Dans le Woleu Ntem d’où je suis originaire, ça prenait plusieurs saisons de troc et d’économies pour rassembler la dot. Ceux qui se plaignent aujourd’hui en disant que dans le passé c’était plus facile me donnent envi de pouffer de rire. Se marier n’a jamais été une affaire facile. D’oû pensez-vous que viens l’expression le mariage n’est pas l’union de deux individus mais de deux familles ? Pensez-vous qu’on parle de l’union de deux familles seulement parce que les gens doivent faire connaissance ? On dit union de deux familles parce que lorsqu’il ya mariage, chaque famille contribue à l’essor économique et social de l’autre. La dot qui scelle l’union de deux partenaires marque également le début d’une alliance entre les deux familles et une longue période d’échanges.
.

Ma soeur, j'ai du mal à saisir tes arguments confused Est-ce que dire que la dot doit demeurer symbolique équivaut à sous-entendre qu'on est contre la dot (détracteur comme tu dis)? Pour ma part, dans le terme symbolique, c'est plus pour dire que la dot doit retrouver son sens premier, que tu as bien expliqué en parlant d'alliances entre deux familles et aussi qq part de "dédommagement" pour le camp de la femme qui perdait un membre dans une société où la richesse c'était l"humain. Je reste aussi convaincue que dans le passé, dans la dot il y avait aussi dans une certaine mesure occasion de manifester sa puissance pour la famille de l'homme, mais a-ton des exemples de gens qui ne pouvaient se marier et vivaient en union libre pcq donner une peau de panthère était devenue quasi obligée pour tous? Or aujourd'hui c'est un peu le cas, de nombreux jeunes sont en union libre pcq la dot est hors de portée. En parlant du passé, il avait ses règles or aujourd'hui face à des jeunes qui sont au chômage ou viennent juste d'entrer dans le monde du travail, nous sommes dans une autre réalité économique. Ok avant tuer une panthère n'était pas donné à tout le monde, comme aujourd'hui défalquer des millions n'est pas donné à chaque jeune. Si ceux qui pensent à ces derniers estiment que la dot, qui avouons-le a connu des dérives, ne doit plus être une occasion pour tel ou tel camp de se remplir les poches (en mettant au passage en éventuel difficulté financière le futur couple ou en appauvrissant cette fois la famille de l'homme), où est la détraction de la dot la-dedans? Par exemple, une jeune fille diplomée avec un emploi (et qui donc pourra aussi apporter une aide conséquente aux siens), je suis d'accord dans uen certaine mesure avec l'argument "doter pour dédommager ses parents des efforts fournis pour son éducation", mais peut-on encore dire que l'argument "doter pour que sa famille ne s'appauvrisse point" se tient puisque cette fille mariée ou pas va pouvoir aider les siens confused


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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 11:27

Sinon, je voudrai juste rajouter que même sur ces sujets qui nous passionnent et où chacun défend sa position (preuve que ce qui touche à nos traditions nous intéressent au plus haut point), on peut débattre sans se jeter les uns les autres l'anathème ou des propos aussi What a Face
Asu dama, quelque soit l'idée de la personne en face, à partir du moment où elle argumente, son point de vue doit être respectée et combattu sur le seul champ des idées abim té !

Radio Assok Medzeng a écrit:

Avis à ceux qui pensent qu’en donnant la dot ils achètent leur femme, il faut qu’ils réfléchissent sérieusement sur le sens qu’ils donnent au mariage. Il faut qu’ils aillent se faire psychanalyser pour comprendre l’origine de leur violence. Ce sont des déséquilibrés qui ont besoin de l’aide d’un psychiatre, d’un psychologue… ce ne sont pas les professionnel s qui manquent.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 13:07

SANS POLEMIQUE

je voudrai avec
votre permission nous rappeler que nous sommes sur ce forum ou plus exactement dans cet ABAH pour un dialogue de culture qu'est -ce que je dis pour un ELAR-MEYON, mais pardonnez ma parano j'ai l'impression que certains(es) sont investi d'un pouvoir absolu qu'ils ou qu'elles détiennent les cles de la verité et que leur raisonnement est implacable.

voici des propos qui à mon humble avis n'ont pas et ne doivent pas exister dans une causette familiale .

(d'abord on nous rappel que le vocabulaire français est assez riche,je me demande au passage depuis kan moliere s'appelle ONDO,ASSOUMOU,ATANGANA ou NDONG;
ensuite celles et ceux qui exigent qu'on payent les droits pour avoir et voir leur image;
maintenant c'est au centre JAMOT que vous nous envoyez).

soyons serieux nous sommes ici pour debattre et non combattre, se respecter et non se mepriser .pour celles et ceux qui le prendrons pour un affront je m'en excuse.AKIBA
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 13:49

Apres avoir lu toutes vos interventions, il me vient juste une idée ou devrai-je dire question, celle de savoir si nous parlons de notre société dans son milieu originel(villages)ou bien de la semi-occidentale(villes).

je crois que pour une famille X de MEFOU,de MVILA-YOP,ou de MENGANG qui perd un des leur le probleme ne se pose fort heureusement pas parce que la mort d'un des époux n'est pas la fin du mariage chez les Ntoumou et qui plus est s'il ya des enfants en bas âge.pour honnorer la memoire de son homme la femme était ou est obligée de rester dans son menage.certes la conseille familial lui propose et non lui impose et c'est à cette dernière avec l'aide de sa famille d'en décider.
je crois qu'il ne faut pas faire l'amalgame entre le regard que nous avons de notre société et ceux qui se fait effectivement et qu'on aimerai par dessus tout changer.
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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 14:44

A Modzang, je reconnais avoir eu beaucoup de mal pour dire ce que tu viens de dire et que certainement pour mettre un peu de piment sur la question, j'ai employé des termes forts.
Merci pour l'éclairage.
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Evindi Mot

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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 16:35

mbolani.

je déplore le fait que certains d'entre nous fassent preuve d'un tel déficit de politesse et de respect des autres franchement surprenants sur une plateforme d'échanges, de discussions, d'enrichissement mutuel comme ce forum ?! bebela ma kam adjo té ab9i ! je m'adresse explicitement à Radio Assok Medzeng. lorsqu'on se fait à tort ou à raison un devoir d'apostropher tout le monde par "les jeunes" il faut soi-même démontrer par sa tenue, sa retenue, ses paroles, sa sagesse qu'on incarne la maturité et l'exemple qui doivent inspirer "les jeunes", ce qui est loin d'être le cas jusqu'ici, je suis désolé.

cet espace est aussi une école de formation humaine parce que là où des personnes se retrouvent ils agissent mutuellement les uns sur les autres. je me réjouis donc que cet espace nous permette de grandir humainement, de nous corriger, de nous améliorer. ce n'est qu'une parenthèse, mais elle m'a semblé nécessaire afin d'éloigner le spectre des dérives verbales qui peuvent polluer l'atmosphère de nos rencontres.

ceci étant a Radio Assok Medzeng, je te remercie pour les informations qui tendent à démontrer que la dot avait davantage qu'une valeur symbolique. je ne les avais jamais reçues de la bouche des anciens (parents, grands-parents). il se peut donc que tu aies raison.

cependant, je recommande quand un minimum de prudence et d'esprit critique avec des affirmations péremptoires le + souvent tirées d'ethnologues européens du genre, je résume un peu, ne m'en tiens pas rigueur : "dans les années 1800 pour qu'un jeune fang se marie il fallait qu'il apporte une peau de panthère, de lourds bracelets de cuivre, des moutons, de la volaille, etc." : faudrait-il donc en déduire que pour le mariage il existait une sorte de parité fixe [femme épousée = 1 peau de panthère, bracelets de cuivre, moutons, chèvres] ?

je ne pense pas, et toi non plus j'en suis sûr. tu oublies qu'une belle- famille était libre d'exiger une ou plusieurs défenses d'éléphants, des cornes d'antilopes, des carapaces de tortue selon son vouloir, preuve s'il en est que la parité fixe énoncée par je ne sais quel ethnologue ne tient pas la route. mieux, des belles-familles pouvaient ne pas recevoir de bracelets de cuivre, de peaux de panthère, de défense d'éléphant mais autre chose, des noix de cola, des cuvettes d'huile de palme, du vin de palme en quantité respectable, d'autres huiles essentielles, des plumes de perroquet rouges, de la volaille d'une couleur précise (poules blanches, ou noires, coqs blancs), des bovins d'une couleur précise (mouton tout noir, tout blanc, chèvre toute noire, toute blanche sans tache, etc) pour témoigner du caractère hautement prestigieux du mariage.

la dot était donc aussi une affaire de prestige. il fallait vraiment marquer les esprits par un mariage exceptionnel qui conférait gloire et notoriété aux deux familles, car le clan de l'homme se satisfaisait aussi d'avoir pu offrir ces présents uniques, preuves de sa grandeur sous notre soleil.

donc, il me paraît logique de conclure que la dot dépendait plutôt des cas, des mariages. la dot devait plutôt être une histoire de "cas par cas", comme aujourd'hui du reste.

le cas que tu cites, "ekop ze, minkol mi ngoss, bekup, bekabat" me fait davantage penser, je peux me tromper, à un mariage entre familles riches, peut-être de la noblesse, matériellement riches, ce qui me permet de revenir sur l'affirmation selon laquelle nos sociétés agraires n'avaient de richesse et de force que l'homme ?! d'où venait donc le fait que les bracelets de cuivre étaient prisés comme éléments de richesse matérielle ? d'où venait le fer comme élément de prospérité matérielle et économique dont la possession n'était pas l'apanage de tout un chacun ? doù venait, tu l'as peut-être oublié, la monnaie ?? eh oui, le kwélé notre monnaie constituée de pièces de fer cadre-t-il avec la notion d'économie basée sur le troc ?

sachons toujours nous montrer prudents avec l'information qui nous est véhiculée. l'invasion de notre continent, la destruction qui s'en est est suivie et le vide mémoriel dont nous sommes affublés font que la perception que nous avons de notre histoire est très souvent erronée.

mais, je tiens à repréciser qu'avec ton argumentaire il est fort possible que la dimension économique ait été fondamentale dans le mariage au point qu'on ne puisse pas qu'en retenir la seule dimension symbolique : wa yen aya, a mema ? flower

(veda o kobo bot mvoe, te kobo bot abé aval wa bo. bi ne bobedjang a bobekal a mu, engongol


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MessageSujet: Re: A qui revient la femme après la mort de son mari?   A qui revient la femme après la mort de son mari? EmptyVen 11 Juil - 18:11

Mes frères et sœurs,

Certains me traitent de non respectueuse je l'accepte. En effet, je le deviens face à de l'intransigeance non justifiée. Est ce que parce que ma sœur a lu les propos de Léon Mba en 1938 (à cette époque c'était encore un jeune coq qui au contact de l'occidental a pris une position qui n'engage que lui sur notre coutume) permet à quelqu'un de venir me traiter d'animal ou de chose au même titre que les canards et les Biomes ? Qui êtes vous pour penser que moi, ma mère, ma grand mère et toutes mes aïeules étaient de vulgaires choses ? Lorsqu'on offense les gens, il faut s'attendre à être offensé en retour. Lorsqu'on ne nuance pas ses propos, qu'on joue aux intégristes, il faut s'attendre à rencontrer plus intégriste que soi. je suis une femme fang qui refuse de se faire chosifier comme certains l'on fait.

Ceci étant dit, j'ai toujours pensé que la position de Léon Mba sur la dot était une position de lâche face à la violence faite aux femmes. Il aurait pu agir dans ce sens puisque certains déséquilibrés sous prétexte qu'ils avaient doté leurs femmes les maltraitaient pour ensuite exiger de se faire rembourser. La solution pour lui était de faire annuler la dot. Est-ce que les gens l'on suivi ? On n’aboli pas les traditions qui donnent un fondement à une société par décret ou par vote au parlement. La dot n'est pas un délit comme les mutilations génitales imposées aux enfants. Dans ma famille, notamment chez les femmes, c'est un devoir de transmettre les choses qui nous sont parvenues d'un lointain passé. Je ne peux parler que de ce qui se passait dans ma région. Ce ne sont pas les blancs et leurs écrits qui m'on enseigné ce que je connais de notre tradition. Ce sont les récits de ma tante, de mon père, mes grands parents qui les ont obtenus eux même de leurs ancêtres. Les écrits décrivent des bribes de réalité. Dans l'oralité, on a pu se passer ou se transmettre beaucoup plus que cela. Faites des recherches auprès des anciens sages et vous serez plus que surpris. J’avais 14 15 ans que je donnais déjà dans mon lycée et dans plusieurs classes, des exposés sur le mariage chez les fangs, la polygamie, la place de la femme dans la famille fang. J'en avais déjà la capacité. Je n'ai pas fait de thèse sur la vie des fangs mais j'ai interrogé des centaines de personnes sur notre vie avant la rencontre avec les blancs. Sur notre vie depuis la rencontre avec les blancs. J'ai passé une année à la faculté de droit de l'université Omar bongo. J'ai eu l'opportunité de lire le code civil gabonais et j'étais ravi de voir la place qu'on faisait au droit coutumier en ce qui concerne le droit de la famille. Je suis une féministe viscérale depuis ma naissance. Ce qui m'a motivé à aller en Europe c'était la volonté de venir sensibiliser les femmes sur leurs droits. Je ne suis pas la personne qui s'enfonce la tête dans le sable et qui croit que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Ce que je dis et que je ne cesserais de dire, c’est que ce n'est pas parce que quelques personnes parmi nous se comportent mal que l'ensemble de la société est malade. Ce n'est pas parce que les Russes ont mal appliqué le communisme que l'idéologie en est moins belle. Nous partirons et nos écrits resteront. Pensez-vous qu'il n'y a que des fangs qui viennent sur notre forum ? Savez-vous l'impact que des affirmations du genre de la femme chez les fangs est un bien au même titre que les animaux... peuvent avoir ? Collectivement, nous avons déjà été diabolisés au Gabon, assimilés à des mangeurs d'hommes, comparé à la dent qui fait pourrir toute la bouche. Il faut aujourd'hui que nous venions nous même nous traiter d'animaux devant les autres. Pensez-vous qu'il n'y a pas de violence faite aux femmes ailleurs ? Ma grand-mère qui était une grande gueule comme moi n'a jamais été frappé par mon grand père qui avait pourtant 12 femmes qu'il lui arrivait de battre à l'occasion. Après la mort de son mari, elle a refusé de se remarier mais elle est restée au village. Mon grand père est décédé peu de temps après la seconde guerre mondiale. Ma grand-mère est morte en 1974. Pendant plus de 25 ans après la mort de son époux, elle s’est occupé seule de ses enfants. Avant de généraliser, en regardant un peu plus loin que dans notre cour, on trouvera des contres exemples


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