A quand l'apprentissage de la langue Fang dans des écoles?

Absolument car il faudrait, comme le disait quelqu'un, penser avec ses mains, en d'autres termes que la réflexion puisse passer à l'action. On est parti, il me semble, sur une organisation centrale avec des sous-représentations régionales. Reste à voir dans quelle mesure une telle structure est réalisable.

Mbolani,

Bonne remark à "Adzidzon et à abomo ngono".
Mais ce ki nous tue ce sont des actes à poser. A mon avis la mise en marche d'une association prendra énormément du tps. Et je n'oublierai non plus les propos de "abogo" du mauvais oeil d'une association culturelle Fang. C'est la raison pour lakel j'ai opté pour un acte à poser venant de chacun de nous en voyant des lettres aux autorités des différents pays Fangs (cameroun, congo, gabon, guinée équatoriale, rca et sao tomé).
Je m'explik, si on le fait, ils verront arriver des lettres massives revendikant cette envie. je suis sûr k'ils ne resteront pas insensible à ça.
Et comme nous sommes de tradition orale, chacun de nous fera passer à ses proches, amis et connaissances d'écrire et de faire passer le message.

si cette volonté de mettre sur pieds l'enseignement des différentes langues (principales) de l'Afrique centrale bouillonnent en nous. Je crois ke tout pourra être possible.

Ce n'est k'une proposition.

A+++

Mbolani,

J'ai lu dans la presse que l'apprentissage de la langue ewondo allait démarrer dans la région de yaoundé, piloté par le comité de langue beti. Le matériel didactique est déjà disponible. J'estime que c'est déjà une victoire.

Il serait souhaitable qu'on évolue en étroite collaboration dans nos pays respectifs, ça peut aussi aider les choses à avancer.

Concernant la proposition de beka'meto'o, ne maîtrisant pas bien les réalités locales, je m'interroge sur l'impact d'une telle action chez nous. Par contre, en france les pétitions constituent un moyen de pression efficace.

Mbolo,

en voilà des nouvelles. . Pour vu ke ça se concrétise vraiment.

Et espérons ke ce phénomène contaminera ts les autres pays.

Abora.

Mbolani,
Aaaahh, si on pouvait apprendre nos langues dans des écoles.
A tare Nzam, vörle bia. A kal nâ, bia yane fe yerle nköbo Fang, äne bobe ye mesi mefe ba yerle nköbo düa.

Me ka.

Mbole!

Pour l'apprentissage de la langue fang dans nos écoles, il faudrait que tous les fangs aient l'esprit ouvert quant à la langue (sous-groupe ou accent) qui pourrait être enseignée.
Je veux dire par là que nous devons tous tomber d'accord sur les modéalités et les critères qui doivent prévaloir sur le choix de tel accent fang ou pas.
Nous pourrions (ou les spécialistes) par exemple nous servir de ce qui se faisait autrefois, à l'époque colonial, à une époque où on enseignait le fang dans les écoles.

Me ka!

Ntole,

La langue a un corps central et des composantes périphériques comme les accents, les mots différents etc… L'essentiel c'est que le corps commun soit compris de tous. On le voit avec les langues colonisatrices comme le Français, l'Anglais et l'Espagnole. Le français de Paris est different de celui de Montréal, mais les fondements linguistiques restent solides. Un Français qui va au Quebec aura des difficultés au depart, mais en quelques jours, il saura comprendre et se faire comprendre. La même chose pour le Fang. Quand j'entends le Fang de Libreville, parfois il faut vraiment que je fasse attention pour comprendre. Mais avec ce petit effort, j'y arrive toujours.

Parfaitement d'accord avec toutes les structures lexicales , linguistiques et grammaticales dont tu fais allusion!

Ceci étant, il ne s'agit pas de susciter de la polémique, je souhaite juste souligner l'importance pour nous de conserver notre langue et je pense que celà devrait passer avant les particularismes.

S'agissant des langues occidentales, elles ont la particularité d'avoir une grammaire et un orthographe établis. Elles sont écrites et en ce sens c'est la règle qui prime par dessus les particularismes. Il a fallu faire des choix pour "imposer" ces langues. En france, c'est la langue d'oil qui s'est progressivement "imposé" face aux autres. Que l'on parle avec l'accent de la langue d'oil, occitan, ou provencial, on s'exprime avant tout en langue française.

Et c'est ce que je souhaite pour nous.

Beba alou!!!

Mbolani,

Je vois ke les idées recommencent à passer ici...

me ka.

Mbolo, au Gabon, certaines ecoles experimentent deja l'apprentissage du fang. j'ai suivi, il y a quelques temps un reportage dessus. tenez vous bien, il n'y avait pas que les fang pour s'interresser a la langue. que la reflexion acvance afin que d'autres soient aussi intresses.

adzidzon a écrit:

Mbolo moadzang,
je sais ke la langue fang est prise en option dans certains collèges de libreville (au mm titre ke d'autres langues du gabon). c'est le cas du collège quaben par exemple.
mais au sujet du fang comme langue officielle, je pense ke le pays ki peut se placer comme le propulseur de cette innovation, est la guinée équatoriale. compte tenu du poids démographique des fang dans ce pays, leur langue peut facilement être choisie comme langue officielle. mais cela est un choix politique.
akiba

Au fait adzidzon, ça tombe bien pcq je me posais la question sur la population de la GE : à part les fang, be za be ne a nnam té ?

zok mekeng a écrit:

Mbolani

Je suis tout à fait d'accord avec astre. C'est à nous de promouvoir notre langue, le reste suivra. Il faut etre pragmatique. A partir d'aujourd'hui chacun de nous doit faire un effort pour que le fang soit langue de la maison, du foyer. C'est dommage d'etre dans une maison fang ( père et mère fang) mais les enfants ne s'expriment qu'en fançais. C'est comme si pour beaucoup d'entre nous c'est honteux, deshonnorant de s'exprimer en fang. La femme pour cela a une responsabilité car on dit bien langue maternelle donc c'est la femme qui apprend les premiers mots à l'enfant. Si ces premiers mots sont des mots français, la suite vous la connaissez. Moi j'ai appris a parler le français à l'ecole, cela ne m'a pas empeché d'avoir un diplome universitaire. Arretons ce complexe et parlons le fang avec nos enfants c'est la base.
En suite je demanderai à tous ceux qui ont la possibilité de créer des personnes physiques ou morales de choisir des mots fang, une entreprise, un bar, un restaurant etc peut bien s'appeler zok mekeng ou akoma ndou ou encore olam ze etc. C'est une moquerie d'etre au gabon et fang et de baptiser son affaire le marseillais.

Wa bele abui

zok mekeng a écrit:

Puis je propose que partout où l'on se trouve de commencer la conversation en fang mm si votre interlocuteur est un non fang. Vous le saurez à sa reaction pour continuer en fang ou pas. Cela je le fais systématiquement et parfois on peut me dire: " je ne suis pas fang pour quoi vous me parlez en fang? et moi de repondre parfois "je ne suis pas français pourquoi voulez vous que je vous parle en français" ou Excusez moi je comprend que si vous parlez français c'est parce que vous en etes un " Rassurez ça se termine toujours par des rires. En fin, nous ne devons pas passé notre temps à se pleindre. Mot e miene e gne ve edzam dia alouga. Mot e fe koooooo! Ni ve wa miene. Alors il faut se bouger.
Me liga mine. ma ve mine ki!

ça c'est de la réplique

Minsili mi Ngoan Ewondo a écrit:

adzidzon a écrit:

Mbolo moadzang,
je sais ke la langue fang est prise en option dans certains collèges de libreville (au mm titre ke d'autres langues du gabon). c'est le cas du collège quaben par exemple.
mais au sujet du fang comme langue officielle, je pense ke le pays ki peut se placer comme le propulseur de cette innovation, est la guinée équatoriale. compte tenu du poids démographique des fang dans ce pays, leur langue peut facilement être choisie comme langue officielle. mais cela est un choix politique.
akiba

Au fait adzidzon, ça tombe bien pcq je me posais la question sur la population de la GE : à part les fang, be za be ne a nnam té ?

Guinéa abele abuign meyong: be fang, be bubi, be séké, be benga...Je t'invite à ouvrir ce lien pour de plus amples informations:
http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/afrique/guinee_equatoriale.htm
Beau pays!!!

Abui ngan adzidzon our le lien, j'ai appris bcp de choses sur la GE. Je ne savais pas que Malabo était sur une île ou qu'on y trouve des Batanga ou Ngumba (qui sont aussi au Cameroun, vers Kribi notamment pour les Batanga). Quant à l'histoire du pays, ekiéééé !!!
Pour la question linguitisque, qui revient bcp dans cet article, je trouve vraiment dommage que la GE ne profite pas de la composition ethnique qui est la sienne pour faire émerger aussi une langue africaine comme langue officielle. En tout, cas akiba, j'en sais un peu + sur ce pays et ça me donne envie d'aller + loin

ceci est un fait de societe et un manque de suivi de la part de certains dirigeants d'etablissiment serieusemant .le fang est marginaliser par rapport a l'anglais ,l'espagnol sous pretexte que les futurs cadres de demain doivent etre bilingue en sortant du pays mais ya des etablissement ou l'on apprend les differentes langues du pays comme :
l'immaculee conception .

moi j ai fait fang a luniversité ( uob ) ca a été tres tres peu de court
mais passionné cmme je suis ca m a beaucoup appris, notemment a ecrire et orthographier correctement le fang.malheureusement ce sont des travaux sans suite. deja rien que l idee qu un fang ait besojn d attendre l université pour avoir un contact scolaire avec sa propre langue et d une honte incommensurable pour nos pays...

Donc même en Guinée Equatoriale le Fang n'est pas enseigné ?
J'aurais appris que le chef d'Etat avait pris la décision de faire du Fang langue nationale après l'espagnol et le français. Qu'en est-il aujourd'hui dans les faits.

langue nationale ? il y a combien d'ethnies en Guinée-équatoriale et quel pourcentage de la population nationale les Ekang représentent là-bas ?

A ce qui semble les fang sont évalués à 80-90 % de la population selon les sites. Et ils occupent la partie continentale du pays, pour environ 500 000 hab.

la problématique de l'introduction de nos langues dans le système éducatif est assez complexe. je viens d'ouvrir un sujet dessus sur le forum et apporte quelques propositions.