la question de la traduction est très délicate dans la mesure ou chaque langue ne fait que retranscrire une vision du monde propre à une communauté ethnolinguistique particulière. traduire mot pour mot est donc une tentative vaine lorsqu'il s'agit d'une particularité intracommunautaire. Tout ce qu'on peut faire dans ce cas de figure c'est des modulations c'est-à-dire trouver des syntagmes nominaux recouvrant le substrat sémantique du mot à traduire. c'est comme si je te demandais de traduire Mpwala, tu diras certainement désordre, une autre personne dira désinvolture, une autre voyoutisme, une autre banditisme, mais ce n'est rien de tout cela, la chose ne recouvrant réellement son sens en fang. Pire encore si je te demandais de traduire, akomeya, nsek-byere, avèlè, étouungou etc. ce sont des procédés mystiques qui ne trouvent réellement leur sens qu'en fang.
la notion de technique existe chez nous, mais nous ne dispososns pas de terme générique pour la désigner, ou du moins à lui donner comme en français. On parlera certes des MEKENG ''art'', AYEM ''connaissance, responsabilité'', AFOGHO, ABYERE etc. la signification de ces différents termes se rapproche de celle qu'on peut avoir de technique mais en sont également éloigné.
Si tu veux parler de technique, moi je te proposerais de faire de la modulation et non de la traduction stictosensus puisque tu n'auras jamais d'équivalences sémantiques parfaite.