Y a-t-il des descendants d'Ékang N'na au Québec ?

Mbolo a bobedzang,

Je suis à la recherche des descendants d’Ékang N’na résidant au Québec. J’avoue que je me sens parfois un peu seule au milieu de tant de monde. Lorsque je regarde autour de moi, je vois que les autres africains s’organisent en groupe. Pas pour exclure les autres ou vivre en autarcie. Ils s’organisent pour continuer à faire vivre leur culture et l’enseigner à leurs enfants. Alors, chers frères et sœurs Ékang, allons nous rester en marge de ce grand courant de pensées ? Je saute à l’eau et j’invite mes frères et sœurs à se manifester. Nous pouvons faire des choses ensemble sans être obligé de nous endurer au quotidien. Alors, n’ayez pas peur de voir votre quiétude troublée.

Me wél’étam, a bôt zanoooo!!!!

Radio Assok Medzeng a écrit:

Mbolo a bobedzang,

Je suis à la recherche des descendants d’Ékang N’na résidant au Québec. J’avoue que je me sens parfois un peu seule au milieu de tant de monde. Lorsque je regarde autour de moi, je vois que les autres africains s’organisent en groupe. Pas pour exclure les autres ou vivre en autarcie. Ils s’organisent pour continuer à faire vivre leur culture et l’enseigner à leurs enfants. Alors, chers frères et sœurs Ékang, allons nous rester en marge de ce grand courant de pensées ? Je saute à l’eau et j’invite mes frères et sœurs à se manifester. Nous pouvons faire des choses ensemble sans être obligé de nous endurer au quotidien. Alors, n’ayez pas peur de voir votre quiétude troublée.

Me wél’étam, a bôt zanoooo!!!!

Il y en a certainement. Attendons juste qu'ils se manifestent auprès de toi. Très bonne initiative

Akiba a Adzidzon,

Je l'espère vivement. On sent que les vacances sont passées par là car le village est désert.

Me ligha wa.

Radio Assok Medzeng a écrit:

Je l'espère vivement. On sent que les vacances sont passées par là car le village est désert.

Eh oui ma soeur, le village est vide car les vacances sont passées par là. Ndzié par exemple doit être entrain de manger du poisson fumé à la sauce d'arachides au fin fond de la forêt camerounaise...

Radio Assok Medzeng a écrit:

(...) Me ligha wa.

On est ensemble ma soeur .

Radio Assok Medzeng a écrit:

Akiba a Adzidzon,

Je l'espère vivement. On sent que les vacances sont passées par là car le village est désert.

Me ligha wa.

Les gardiens du temple sont en poste, un village fang ne se vide pas comme ça. Il est vrai beaucoup sont partis en vacance mais...

tout le monde n est pas parti comme l a dit mon frere, nous sommes la pour garder le village et recevoir l etrager qui passera par la.

Salut Jay,

Je suis contente de voir que tout le monde ne dort pas au premier banc.

À bientôt.

Radio Assok Medzeng a écrit:

Salut Jay,

Je suis contente de voir que tout le monde ne dort pas au premier banc.

À bientôt.

Qui dort au premier banc? Un nom ma soeur...

Toi aussi Adzidzon,

Les mauvais élèves dorment au premier banc et se font taper par le maître. On sent que les souvenirs de l'école primaire s,estompent de plus en plus de ta mémoire mon frère. Ne t'en fait pas j'ai un remède pour cela.

Mais, comme les vieux disent au village, je t'en parlerais peut-être une autre fois.

qui dort au pre mier ban perd sa place; le jour appartient à ceux qui se lèvent tot, unissons nous enssemble pour former le vrai EKANG fier de sa culture et tradition akiba ,ma ding mine besse

akiba, bia ding fe wo aval da

Evindi Mot a écrit:

akiba, bia ding fe wo aval da

L'heure des grandes déclarations a sonné... Chacun sait à qui il s'adresse Evindi Mot bia bö fiang!!!!

Aka'a a adzidzon, laisse Evindi mot, wa yeme na'a:"Mongo Boulou a dzama a nfeg, a tegue dzam a gnou"

Ndzié'nnam'abé a écrit:

Aka'a a adzidzon, laisse Evindi mot, wa yeme na'a:"Mongo Boulou a dzama a nfeg, a tegue dzam a gnou"

minaaaaaa

Radio Assok Medzeng a écrit:

Mbolo a bobedzang,

Je suis à la recherche des descendants d’Ékang N’na résidant au Québec. J’avoue que je me sens parfois un peu seule au milieu de tant de monde. Lorsque je regarde autour de moi, je vois que les autres africains s’organisent en groupe. Pas pour exclure les autres ou vivre en autarcie. Ils s’organisent pour continuer à faire vivre leur culture et l’enseigner à leurs enfants. Alors, chers frères et sœurs Ékang, allons nous rester en marge de ce grand courant de pensées ? Je saute à l’eau et j’invite mes frères et sœurs à se manifester. Nous pouvons faire des choses ensemble sans être obligé de nous endurer au quotidien. Alors, n’ayez pas peur de voir votre quiétude troublée.

Me wél’étam, a bôt zanoooo!!!!

vraiment les enfants de ce village je ne les comprends pas.

Tu vis dans un village aussi grand et aussi peuplé qu'ENGONG ZOK MENGAME TUNA BIKOP'ASENG MBA, tu vis à NKARE ZOK MENGAM TUNE BIKOP ASENG MBA, là où le chien galeux tire sa rage. Tu vis dans la grande Engong, le dos trempé dans la forêt. Tu vis chez les descendants d'ENDONG, MBA, MBA EYENE MINTSA, et tu dis que tu vis seule!

ENGONG n'est plus aujourd'hui un village géographiquement localisé. le Blanc avec sa sorcellerie nous permet aujourd'hui de reconstruire ENGONG, une ENGONG moderne et Virtuel. Au moment où j'écris, je suis également tout seul dans mon corps de garde comme un bon vieillard, mais je vois mon village grouiller de jeunes gens comme toi.

Tu cherches les descendants d'EKANG NNA MENGOM? hé bien, nous sommes là! le village est plein.
ne vois-tu pas ADZIDON avec sa meute de chiens aller à la chasse? ne vois-tu pas EVINDI MOT en train de scruter le ciel à la recherche de je ne sais quel mystère de l'univers. Ne vois-tu pas de la fumée sortir de la case de EVIVI, celui qui entretient le BYERE. Ne vois-tu pas MINSILI et NKANNI, ces deux petites filles jouant nu dans la cour. Ne vois-tu pas NSING BERE aiguiser sa lance pour aller livrer une Guerre à Okui? Ne vois-tu pas NAA ABOMO passer avec son panier sur le dos. Ne vois-tu pas EMONE MEMA jouant les beaux au pas de la porte tel EGBANG ONDO. Ne vois-tu pas ESSONO MFULU ZEE en cache-sexe assis dans son corps de garde présidant le conseil des sages. Ne vois-tu pas enfin le vieux YENDZOK, oui regarde bien au corps de garde, tu le verra somnoler, c'est sa manière à lui de veiller sur tout le monde. Il a une tête aussi lise qu'un concombre, aussi luisante qu'une vitre, des chevaux accrochés au dessus des oreilles (ésii'ébaha melo), les yeux aussi lointain que quelque chose posée au fond de la cuisine.
si tu ne nous vois pas, moi je te vois depuis mon corps de garde et te dis que tu n'es pas seule.

oh le petit prétentieux

Za wa lwè ne pretentieux!
hé on ne provoque pas les vieux sinon tu ilx avaleront neuf fois la salive contre toi!!!!!

Akiba abuign a bobedzang, me yema na me se ki étam

Je suis contente d’avoir de vos nouvelles. J’allais bien jusqu’à samedi soir. J’ai passé la nuit du samedi dans une souffrance terrible. Le dimanche matin à 6h, je me suis rendue aux urgences de l’hôpital où j’ai passé la journée. Résultat des courses, j’ai une bursite ou inflammation de l’épaule. On m’a injecté de la cortisone et je prends des antidouleurs et des antis inflammatoires. À part ce petit détail, je vais bien et j’ai hâte d’être rétablie pour venir discuter avec vous au village.

Akiba

mon DIEU maman
je vais venir te poser quelques serviettes chaudes
et ne t'inquiete pas je m'occupe de la maison repose toi.

Merci encore et encore.

Dans notre langue, lorsque quelque chose de bien arrive à quelqu'un par le truchement de quelqu'un d'autre, il pose une question à l'assistance. Dans la réponse à cette question, on comprend vite à quel point la personne est bénie de compter dans son entourage quelqu'un de haut calibre. Dans mon cas, je vais alors poser la question et donner en même temps la réponse :

É môt anee kaa avale mône di a bô dzé ? A barane mvine ébôt olôme étée.

Que fais une personne qui n'a pas une fille comme la mienne ? Et l'assistance de répondre : Il s'enduit le corps d'excréments à partir d'un vieux seau percé !



Je suis chanceuse de t'avoir comme fille Jay.



À bientôt.

Radio Assok Medzeng a écrit:

Akiba abuign a bobedzang, me yema na me se ki étam

Je suis contente d’avoir de vos nouvelles. J’allais bien jusqu’à samedi soir. J’ai passé la nuit du samedi dans une souffrance terrible. Le dimanche matin à 6h, je me suis rendue aux urgences de l’hôpital où j’ai passé la journée. Résultat des courses, j’ai une bursite ou inflammation de l’épaule. On m’a injecté de la cortisone et je prends des antidouleurs et des antis inflammatoires. À part ce petit détail, je vais bien et j’ai hâte d’être rétablie pour venir discuter avec vous au village.

Akiba

Il faut en profiter aussi pour te reposer. Cela n'a jamais fait de mal... Courage!

Akiba abuign a môdzang,

Je vais tenter de suivre ton conseil. Mais, comme le dit le dicton, dans sa peau mourra le crapaud ! Je suis comme une mère poule, première à me lever et dernière à me coucher. J'ai du mal à rester sans rien faire. Sans doute que c'est la faute de ce sang viril des Éssangui qui coule dans mes veines. Il faut que je développe un peu plus mon côté Odzip, plus épicurien, plus relax, moins fonceur. Mais comme chez-nous le régime de filiation est patrilinéaire, j'ai du mal à me représenter en Odzip, l'ethnie de ma mère.

Nlô Ékela kabane, une vraie tête de mule.

Radio Assok Medzeng a écrit:

Akiba abuign a bobedzang, me yema na me se ki étam

Je suis contente d’avoir de vos nouvelles. J’allais bien jusqu’à samedi soir. J’ai passé la nuit du samedi dans une souffrance terrible. Le dimanche matin à 6h, je me suis rendue aux urgences de l’hôpital où j’ai passé la journée. Résultat des courses, j’ai une bursite ou inflammation de l’épaule. On m’a injecté de la cortisone et je prends des antidouleurs et des antis inflammatoires. À part ce petit détail, je vais bien et j’ai hâte d’être rétablie pour venir discuter avec vous au village.

Akiba

En tout cas si ton mal a des origines mystiques je m'occupe de son responsable. je vais regarder dans mon nguinloo et neutraliserai le responsable. Sinon, il faudra se fier à la sorcellerie médicale des blancs.
Le travail aide à vivre mais ne devrait pas ruiner notre vie, notre santé, puisque s'il n'y a pas de santé il n'y a pas de travail. Apprends donc à te ménager un peu.
dans tous les cas, on est avec toi.

Merci beaucoup a Nyamoro,

Cette affaire d'élouma (fusil nocturne) ne cessera jamais dans ce village. Me voici touchée par ce satané projectile sorti tout droit des abysses de l'enfer. Et dire que certains se ventent de ne pas dormir dans ce village car ils sont toujours éveillés ! Faut-il y voir une quelconque conspiration ou une éventuelle participation ? Depuis le temps qu'on en parle, mon frère Evivi ne passe plus par ici. Or, c'est bien chez moi qu'il s'arrêtait tous les matins pour prendre un pwépwè ngui avant d'aller au champ. Le dicton ne dit-il pas que le malfaiteur fuit seul ?

Tu gardes ce que je viens de te dire entre nous. Je ne veux pas qu'on m'amène dans le mfougou de ce village de sorciers.

Radio Assok Medzeng a écrit:

Merci beaucoup a Nyamoro,

Cette affaire d'élouma (fusil nocturne) ne cessera jamais dans ce village. Me voici touchée par ce satané projectile sorti tout droit des abysses de l'enfer. Et dire que certains se ventent de ne pas dormir dans ce village car ils sont toujours éveillés ! Faut-il y voir une quelconque conspiration ou une éventuelle participation ? Depuis le temps qu'on en parle, mon frère Evivi ne passe plus par ici. Or, c'est bien chez moi qu'il s'arrêtait tous les matins pour prendre un pwépwè ngui avant d'aller au champ. Le dicton ne dit-il pas que le malfaiteur fuit seul ?

Tu gardes ce que je viens de te dire entre nous. Je ne veux pas qu'on m'amène dans le mfougou de ce village de sorciers.

tu es très inspirée a kal djam et tu racontes des mini-histoires très originales. si tu faisais de ce sujet le thème central d'un novel à venir je sais qu'il ferait un tabac mondial. une histoire d'éluma avec effets mvet à outrance :

des beyem volants, des beyem géants, des beyem qui savent se miniaturiser, des "satanés" projectiles-missiles, des initiés qui déclenchent une pluie de soleil, des levers et des couchers de lune, le tonnerre, la grèle, des fleuves de feu, l'arc-en-ciel déchaînés, la nuit en plein jour, le ngil qui intervient avec des moyens tout aussi spectaculaires, etc. ah, je rêve déjà et j'attends.